Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Mahmoud Zahar, en visite en Arabie saoudite, a laissé mercredi la porte ouverte à la possibilité pour son mouvement d'accepter le plan arabe de règlement au Proche-Orient, affirmant qu'il serait examiné.
L'initiative "exprime des intentions sincères (...) malgré le fait qu'elle comporte des clauses que nous n'acceptons pas, comme la reconnaissance" d'Israël "et la normalisation" des relations avec l'Etat hébreu, a déclaré M. Zahar aux journalistes à Djeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite.
Rappelant qu'Israël avait rejeté le plan arabe, il a affirmé que le gouvernement palestinien tiendrait des consultations avant de "rendre un avis final" concernant cette initiative.
Elaborée par l'Arabie saoudite, l'initiative arabe de paix - adoptée lors du sommet arabe de Beyrouth en 2002 - propose la normalisation des relations des pays arabes avec Israël, en échange d'un retrait israélien total des territoires arabes occupés depuis 1967 et l'établissement d'un Etat palestinien.
La Ligue arabe a demandé "au gouvernement du Hamas d'accepter l'initiative arabe" de paix, avait déclaré samedi M. Zahar à l'issue d'une rencontre au Caire avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa et les délégués des Etats membres.
Il a indiqué alors qu'il transmettrait cette demande au gouvernement palestinien. "Je vais transmettre ce message à mon gouvernement pour examiner la question", avait-il déclaré.
Mais le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, a affirmé le même jour que son mouvement ne reconnaîtrait pas Israël, en dépit des pressions internationales.
L'Autorité palestinienne se trouve au bord de la banqueroute depuis que l'Union européenne, le plus gros bailleur de fonds des Palestiniens avec 500 millions d'euros par an, et les Etats-Unis ont décidé de suspendre leur aides directes au gouvernement. Ils exigent du gouvernement du Hamas de reconnaître Israël et de renoncer à la violence.
L'initiative "exprime des intentions sincères (...) malgré le fait qu'elle comporte des clauses que nous n'acceptons pas, comme la reconnaissance" d'Israël "et la normalisation" des relations avec l'Etat hébreu, a déclaré M. Zahar aux journalistes à Djeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite.
Rappelant qu'Israël avait rejeté le plan arabe, il a affirmé que le gouvernement palestinien tiendrait des consultations avant de "rendre un avis final" concernant cette initiative.
Elaborée par l'Arabie saoudite, l'initiative arabe de paix - adoptée lors du sommet arabe de Beyrouth en 2002 - propose la normalisation des relations des pays arabes avec Israël, en échange d'un retrait israélien total des territoires arabes occupés depuis 1967 et l'établissement d'un Etat palestinien.
La Ligue arabe a demandé "au gouvernement du Hamas d'accepter l'initiative arabe" de paix, avait déclaré samedi M. Zahar à l'issue d'une rencontre au Caire avec le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa et les délégués des Etats membres.
Il a indiqué alors qu'il transmettrait cette demande au gouvernement palestinien. "Je vais transmettre ce message à mon gouvernement pour examiner la question", avait-il déclaré.
Mais le chef du bureau politique du Hamas, Khaled Mechaal, a affirmé le même jour que son mouvement ne reconnaîtrait pas Israël, en dépit des pressions internationales.
L'Autorité palestinienne se trouve au bord de la banqueroute depuis que l'Union européenne, le plus gros bailleur de fonds des Palestiniens avec 500 millions d'euros par an, et les Etats-Unis ont décidé de suspendre leur aides directes au gouvernement. Ils exigent du gouvernement du Hamas de reconnaître Israël et de renoncer à la violence.