Alors que le mois du Ramadan approche, au moins 63 personnes ont été tuées vendredi 4 mars des suites d’un attentat commis contre une mosquée chiite de Peshawar, au Pakistan, avant le début de la prière hebdomadaire. Près de 200 autres ont été blessées. L’attaque terroriste, la plus meurtrière depuis 2018, a été revendiquée par Daesh.
« Deux assaillants ont tiré sur les policiers à l'entrée principale de la mosquée. Un policier est mort sur le coup et l'autre a été grièvement blessé », a expliqué à l'AFP Muhammad Ijaz Khan, le chef de la police de Peshawar, situé à une cinquantaine de kilomètres de l’Afghanistan.
Ce pays est aujourd’hui dirigé par les Talibans, eux-mêmes ennemis du groupe Etat islamique. Le gouvernement a ainsi condamné une attaque « injustifiée contre des civils et des fidèles ».
De son côté, le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné un attentat « haineux et lâche » et a souligné « la nécessité de traduire en justice les auteurs, les organisateurs de l'attentat, les financiers et les soutiens du terrorisme » et de coopérer avec le Pakistan dans la lutte contre ce fléau.
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De son côté, le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné un attentat « haineux et lâche » et a souligné « la nécessité de traduire en justice les auteurs, les organisateurs de l'attentat, les financiers et les soutiens du terrorisme » et de coopérer avec le Pakistan dans la lutte contre ce fléau.
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