Le Premier ministre désigné, Ismaïl Haniyeh, a présenté dimanche soir au président palestinien Mahmoud Abbas la liste du gouvernement formé par le Hamas.
Le mouvement islamique n'a pas réussi à convaincre les formations modérées de se joindre à ce cabinet avec lequel Israël ainsi que les Etats-Unis ont annoncé qu'il ne traiteraient pas.
Des responsables du Fatah d'Abbas ont indiqué qu'il ne tenterait pas d'empêcher le Parlement de voter la confiance au nouveau gouvernement mais qu'il publierait une lettre exposant ses réserves envers la politique du mouvement de resistance voué à la destruction d'Israël.
Les Etats-Unis ont fait pression sur les partis modérés afin qu'ils isolent un exécutif dirigé par le Hamas, lequel a refusé de reconnaître Israël, de renoncer à la violence et d'accepter les accords de paix provisoires, conditions fixées pour continuer à bénéficier de l'aide occidentale.
Le Hamas, grand vainqueur des élections législatives palestiniennes du 25 janvier, a constitué son cabinet une semaine avant les élections législatives israéliennes du 28 mars.
Abbas a déclaré avant de recevoir Haniyeh que le Parlement se réunirait prochainement pour voter la confiance au nouveau gouvernement.
"Je pense que le président leur donnera une chance", a déclaré Saëb Erekat, principal négociateur palestinien et confident d'Abbas.
Il a cependant ajouté qu'Abbas, partisan d'un règlement négocié avec Israël, pourrait user de son droit constitutionnel de limoger le Premier ministre en cas de crise telle que le gel de l'aide internationale.
Peu avant la rencontre Abbas-Haniyeh, les radicaux du Front de libération de la Palestine ont fait savoir qu'ils avaient refusé d'entrer dans le gouvernement formé par le Hamas.
"Nous avons informé nos frères du Hamas que nous ne pouvions malheureusement pas siéger dans cette équipe dont le programme politique omet un point fondamental à nos yeux: à savoir que l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) est l'unique représentant légitime du peuple palestinien", a déclaré l'un des dirigeants du FPLP, Djamil al-Majdalaoui.
Le mouvement islamique n'a pas réussi à convaincre les formations modérées de se joindre à ce cabinet avec lequel Israël ainsi que les Etats-Unis ont annoncé qu'il ne traiteraient pas.
Des responsables du Fatah d'Abbas ont indiqué qu'il ne tenterait pas d'empêcher le Parlement de voter la confiance au nouveau gouvernement mais qu'il publierait une lettre exposant ses réserves envers la politique du mouvement de resistance voué à la destruction d'Israël.
Les Etats-Unis ont fait pression sur les partis modérés afin qu'ils isolent un exécutif dirigé par le Hamas, lequel a refusé de reconnaître Israël, de renoncer à la violence et d'accepter les accords de paix provisoires, conditions fixées pour continuer à bénéficier de l'aide occidentale.
Le Hamas, grand vainqueur des élections législatives palestiniennes du 25 janvier, a constitué son cabinet une semaine avant les élections législatives israéliennes du 28 mars.
Abbas a déclaré avant de recevoir Haniyeh que le Parlement se réunirait prochainement pour voter la confiance au nouveau gouvernement.
"Je pense que le président leur donnera une chance", a déclaré Saëb Erekat, principal négociateur palestinien et confident d'Abbas.
Il a cependant ajouté qu'Abbas, partisan d'un règlement négocié avec Israël, pourrait user de son droit constitutionnel de limoger le Premier ministre en cas de crise telle que le gel de l'aide internationale.
Peu avant la rencontre Abbas-Haniyeh, les radicaux du Front de libération de la Palestine ont fait savoir qu'ils avaient refusé d'entrer dans le gouvernement formé par le Hamas.
"Nous avons informé nos frères du Hamas que nous ne pouvions malheureusement pas siéger dans cette équipe dont le programme politique omet un point fondamental à nos yeux: à savoir que l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) est l'unique représentant légitime du peuple palestinien", a déclaré l'un des dirigeants du FPLP, Djamil al-Majdalaoui.