Alors qu’Israël mène d’intenses bombardements sur la bande de Gaza, actuellement coupée du monde, les défenseurs du peuple palestinien se voient empêcher de manifester leur émotion et leur colère à Paris. Une manifestation prévue dans la capitale ce samedi 28 octobre à l’appel du collectif Urgence Palestine réunissant plusieurs associations, syndicats et organisations politiques, a été interdite sur décision de la préfecture de police de Paris.
Après un recours en référé-liberté, la décision a été confirmée ce même jour par le tribunal administratif de Paris, au grand désarroi des soutiens à la cause palestinienne qui exigent un cessez-le-feu immédiat. « En dépit de la situation dramatique à Gaza et des risques de troubles à l’ordre public totalement hypothétiques, le tribunal administratif de Paris confirme l’interdiction », s’est désolé Me Vincent Brengarth sur X, qui a fait partie des avocats ayant contesté l’interdiction devant la justice. « La décision, notifiée moins de deux heures avant la manifestation projetée, rend l’appel totalement vain. »
Malgré tout, des milliers de personnes sont attendues à Châtelet. La veille, une manifestation spontanée avait réuni, Place de la République, à Paris, plusieurs centaines de personnes qui ont ensemble dénoncé les massacres à grande échelle commis par Israël dans l’enclave palestinienne. Selon les autorités locales, plus de 7 000 personnes sont mortes depuis l’offensive israélienne consécutive à l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas.
Ce dernier, accusé par ses détracteurs de gonfler le bilan des morts, a publié, vendredi 27 octobre, une liste de plusieurs milliers de noms des victimes. « L’administration américaine s’est départie de toutes les normes éthiques, humanitaires et des valeurs fondamentales des droits humains pour se muer en porte-parole de l’occupant (Israël, ndlr) et remettre en question avec culot la véracité des bilans annoncés », a fait part le ministère de la Santé du Hamas qui a donc « décidé de révéler les détails et les noms au monde entier afin que soit connue la vérité ».
Des manifestations pro-palestiniennes organisées ailleurs en France ont, en revanche, été autorisées comme à Strasbourg ou encore à Montpellier. Des voix qui se joignent aux appels massifs à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. L'Assemblée générale des Nations unies a approuvé, vendredi 27 octobre, une résolution non contraignante appelant à l'instauration immédiate d'une « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue ». Celle-ci, présentée par la Jordanie au nom du groupe de 22 pays arabes et adoptée par 120 pays dont la France, a été rejetée par les Etats-Unis et Israël qui ont dénoncé l'absence de mention du Hamas.
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Malgré tout, des milliers de personnes sont attendues à Châtelet. La veille, une manifestation spontanée avait réuni, Place de la République, à Paris, plusieurs centaines de personnes qui ont ensemble dénoncé les massacres à grande échelle commis par Israël dans l’enclave palestinienne. Selon les autorités locales, plus de 7 000 personnes sont mortes depuis l’offensive israélienne consécutive à l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas.
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