Salah Hamouri, un avocat franco-palestinien résidant à Jérusalem, croupit en prison depuis le 7 mars dernier, date à laquelle il a été arrêté par les autorités israéliennes. Un épisode de plus qui fait suite à une série d’arrestations identiques en 2005, 2017 et 2020. Tandis que Salah Hamouri a perdu son statut de résident permanent dans la ville sainte en octobre 2021, les membres de sa famille ont reçu une interdiction de séjour à Jérusalem.
Face à cette situation qui n'a que trop durer pour ses proches, 35 maires - principalement d’Ile-de-France - ont signé une lettre fin août pour solliciter une audience à l’Elysée et obtenir une réaction officielle de la diplomatie française. « Salah Hamouri est citoyen français. Nous nous inquiétons de ce harcèlement injustifié, de l’asphyxie financière organisée à son égard », ont-ils dénoncé.
Au cours d’un point presse mercredi 5 octobre, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a fait valoir sa position sur l'affaire. A la question de savoir si la visite du consul et de l’ambassadeur de France à Tel-Aviv rendue à Salah Hamouri lundi 3 octobre préfigure « une intervention plus vigoureuse de la diplomatie française et de l’exécutif » pour faire libérer l'avocat, le porte-parole du ministre a déclaré que « la situation de notre compatriote M. Salah Hamouri est suivie de très près ». « Nous sommes mobilisés pour que ses droits soient respectés, qu’il bénéficie de toutes les voies de recours, et qu’il puisse être libéré aussi tôt que possible », fait-on savoir.
Le ministère assure que « dès le départ, la diplomatie française a multiplié les contacts, à tous les niveaux, à Paris, à Tel Aviv et à Jérusalem, afin d’obtenir des explications, de nous assurer de ses conditions de détention, et d’exercer notre droit à visite consulaire ». Il précise également que le prisonnier a reçu cinq visites consulaires depuis mars dernier.
Le président de la République « a soulevé le cas de notre compatriote avec son homologue Yair Lapid le 22 août dernier ». Et de conclure que « Salah Hamouri doit pouvoir être libéré, il doit pouvoir mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et son épouse et ses enfants doivent pouvoir s’y rendre pour le retrouver. Notre mobilisation en ce sens se poursuivra ». En diplomatie, les mots ont un poids, et les déclarations officielle une signification. Reste à savoir si la mobilisation déclarée de la diplomatie française portera ses fruits au plus vite pour Salah Hamouri. Ce dernier a entamé fin septembre une grève de la faim pour dénoncer le caractère arbitraire de sa détention, renouvelée en septembre pour trois mois jusqu'en décembre.
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Palestine : l'emblématique absence de « L’affaire Salah Hamouri » dans les médias
Face à cette situation qui n'a que trop durer pour ses proches, 35 maires - principalement d’Ile-de-France - ont signé une lettre fin août pour solliciter une audience à l’Elysée et obtenir une réaction officielle de la diplomatie française. « Salah Hamouri est citoyen français. Nous nous inquiétons de ce harcèlement injustifié, de l’asphyxie financière organisée à son égard », ont-ils dénoncé.
Au cours d’un point presse mercredi 5 octobre, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères a fait valoir sa position sur l'affaire. A la question de savoir si la visite du consul et de l’ambassadeur de France à Tel-Aviv rendue à Salah Hamouri lundi 3 octobre préfigure « une intervention plus vigoureuse de la diplomatie française et de l’exécutif » pour faire libérer l'avocat, le porte-parole du ministre a déclaré que « la situation de notre compatriote M. Salah Hamouri est suivie de très près ». « Nous sommes mobilisés pour que ses droits soient respectés, qu’il bénéficie de toutes les voies de recours, et qu’il puisse être libéré aussi tôt que possible », fait-on savoir.
Le ministère assure que « dès le départ, la diplomatie française a multiplié les contacts, à tous les niveaux, à Paris, à Tel Aviv et à Jérusalem, afin d’obtenir des explications, de nous assurer de ses conditions de détention, et d’exercer notre droit à visite consulaire ». Il précise également que le prisonnier a reçu cinq visites consulaires depuis mars dernier.
Le président de la République « a soulevé le cas de notre compatriote avec son homologue Yair Lapid le 22 août dernier ». Et de conclure que « Salah Hamouri doit pouvoir être libéré, il doit pouvoir mener une vie normale à Jérusalem, où il est né et où il réside, et son épouse et ses enfants doivent pouvoir s’y rendre pour le retrouver. Notre mobilisation en ce sens se poursuivra ». En diplomatie, les mots ont un poids, et les déclarations officielle une signification. Reste à savoir si la mobilisation déclarée de la diplomatie française portera ses fruits au plus vite pour Salah Hamouri. Ce dernier a entamé fin septembre une grève de la faim pour dénoncer le caractère arbitraire de sa détention, renouvelée en septembre pour trois mois jusqu'en décembre.
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