Douze jours riches de rencontres et d'émotion en 56 minutes : un défi aussi difficile que frustrant à relever qu'a réussi à contourner Nadir Dendoune en se concentrant, dans le film « Palestine », sur la présence de Ruth, une Française de confession juive installée en Israël depuis plus d’un an, qui a accepté de se joindre au groupe des Observacteurs. Ce voyage de « l’autre côté » a été une première pour elle et le débat, qui s’est engagé avec vitalité entre les participants, illustre les débats qui traversent la question palestinienne.
Le droit international donne inévitablement raison aux Palestiniens, martèlent les défenseurs de leurs droits. Malgré la position engagée de Nadir en leur faveur, il n’a pas hésité à intégrer les positions – souvent contraires de ceux du groupe – de Ruth, qui tente de justifier vainement l’occupation militaire et les actions – souvent humiliantes – envers les Palestiniens, faisant ainsi de ce film un bon support pour le débat avec les spectateurs.
Le film documentaire, qui a attiré une centaine de personnes le 4 décembre pour sa première projection* dans le cadre du Festival des Pépites d’or à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), a été longuement applaudi. Bien que les spectateurs restent sur leur fin, le succès du documentaire de Nadir Dendoune n'est sans doute pas loin. Encore faut-il qu'il puisse être diffusé auprès d'un large public, au-delà du cercle militant.
Le droit international donne inévitablement raison aux Palestiniens, martèlent les défenseurs de leurs droits. Malgré la position engagée de Nadir en leur faveur, il n’a pas hésité à intégrer les positions – souvent contraires de ceux du groupe – de Ruth, qui tente de justifier vainement l’occupation militaire et les actions – souvent humiliantes – envers les Palestiniens, faisant ainsi de ce film un bon support pour le débat avec les spectateurs.
Le film documentaire, qui a attiré une centaine de personnes le 4 décembre pour sa première projection* dans le cadre du Festival des Pépites d’or à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), a été longuement applaudi. Bien que les spectateurs restent sur leur fin, le succès du documentaire de Nadir Dendoune n'est sans doute pas loin. Encore faut-il qu'il puisse être diffusé auprès d'un large public, au-delà du cercle militant.
Un documentaire qui force le débat
Malgré le travail journalistique entrepris pendant de longs mois par Nadir, plusieurs chaînes de télévision ont refusé de diffuser le documentaire en raison de son « parti pris ». Parmi elles, le groupe France Télévisions. Après la diffusion de l'émission « Un œil sur la planète » sur France 2, qui a suscité bien des controverses entre le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), les autorités israéliennes et le groupe audiovisuel public, ce dernier ne souhaite sans doute pas se « mouiller » pour le moment, malgré l’honnêteté du travail accompli et son format qui correspond en tous points aux critères requis pour une diffusion sur petit écran.
Nadir ne laisse pas faire pour autant. L’Institut du monde arabe (IMA) a accepté de diffuser son film le 26 avril prochain. Il compte en parallèle bien en assurer la promotion cette année auprès des associations, des universités et des salles de cinéma. Son but : favoriser les échanges et organiser des débats sur la situation des Territoires occupés palestiniens et ainsi montrer que le conflit est politique et non religieux.
Le second objectif, nous fait part Nadir, est également d'informer les citoyens français sur l'initiative des Observacteurs, qui organisent un prochain séjour sur le terrain. Initialement prévu pour avril prochain, il est finalement reporté à juin 2012 en raison de la tenue de la mission « Bienvenue en Palestine » organisée par EuroPalestine.
Nadir ne laisse pas faire pour autant. L’Institut du monde arabe (IMA) a accepté de diffuser son film le 26 avril prochain. Il compte en parallèle bien en assurer la promotion cette année auprès des associations, des universités et des salles de cinéma. Son but : favoriser les échanges et organiser des débats sur la situation des Territoires occupés palestiniens et ainsi montrer que le conflit est politique et non religieux.
Le second objectif, nous fait part Nadir, est également d'informer les citoyens français sur l'initiative des Observacteurs, qui organisent un prochain séjour sur le terrain. Initialement prévu pour avril prochain, il est finalement reporté à juin 2012 en raison de la tenue de la mission « Bienvenue en Palestine » organisée par EuroPalestine.
Un nouveau voyage en préparation
Le groupe des Observacteurs réuni autour de Lilian Thuram.
La participation à la mission des Observacteurs est ouverte à tous, à l'exception des moins de 25 ans, rappelle Madjid Messaoudiène, président de l'association. Une quinzaine de personnes pourront y prendre part.
Le film suscitera sans aucun doute des envies auprès des spectateurs, dont certains, interrogés par Saphirnews, restent surpris quant à la possibilité d'aller en Palestine mais très contents de l'existence d'un tel projet, qui fait écho aux voyages de jeunes organisés ces dernières années par Génération Palestine et par les Missions civiles dans l'objectif également de faire découvrir une réalité méconnue et peu traitée des grands médias, lesquels occultent l’oppression quotidienne des Palestiniens sur leurs propres terres et l’existence d’un autre Israël, fort minoritaire certes mais pacifique et qui se bat aux côtés des Palestiniens pour leurs droits.
Les ponts entre les peuples se construisent par des rencontres et le dialogue. Ce à quoi se sont attelés de faire les Observacteurs et Nadir dans son film.
Le film suscitera sans aucun doute des envies auprès des spectateurs, dont certains, interrogés par Saphirnews, restent surpris quant à la possibilité d'aller en Palestine mais très contents de l'existence d'un tel projet, qui fait écho aux voyages de jeunes organisés ces dernières années par Génération Palestine et par les Missions civiles dans l'objectif également de faire découvrir une réalité méconnue et peu traitée des grands médias, lesquels occultent l’oppression quotidienne des Palestiniens sur leurs propres terres et l’existence d’un autre Israël, fort minoritaire certes mais pacifique et qui se bat aux côtés des Palestiniens pour leurs droits.
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*Une nouvelle projection du film est prévue jeudi 12 janvier à l'Espace Niemeyer à Paris, métro Colonel Fabien, à 18 h 30. Les prochaines dates : le 20 janvier à Longwy, le 3 février à Bondy, le 21 février à Stains, le 23 février à Lyon, le 2 mars à Cherbourg, le 4 mars à l'Ile Saint-Denis et le 17 mars à Nanterre.
Pour visiter le llog du film « Palestine » de Nadir Dendoune, cliquez ici
Pour visiter le site des Observacteurs en Palestine, cliquez ici
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