Il est possible de provoquer des petits miracles insoupçonnés dans sa vie sur le plan amoureux, matériel, émotionnel… tout cela juste en s’abandonnant avec confiance au décret de la Providence. En effet, au-delà de sa représentation caricaturale, inchaAllah peut réellement apporter un mieux-être concret dans sa vie. Comment ?
Le lâcher-prise spirituel ou l’abandon à la Providence
La signification de « inchaAllah » (littéralement, si Dieu le veut) est l’abandon confiant et l’acceptation de la Volonté d’Allah l’Unique. C’est un lâcher prise et un abandon total et inconditionnel à la Providence, bien sûr, sans tomber dans le piège du défaitisme ou de l’attentisme fataliste. Car avant de s’en remettre à Allah, il est bien sûr nécessaire d’œuvrer !
Selon un ancien texte tamoul anonyme inspiré du Védanta, une des plus anciennes philosophies religieuses issue de l'Inde, le lâcher-prise se produit dès lors que le moi accepte de s’abandonner à Brahman, l’Ego Universel. La compassion pour soi et pour les autres est la première conséquence de l’éveil à cette réalité.
Les écritures disent : « Fais le travail mais ne pense pas à ses fruits. Eh ! Ego, détrompe-toi, ton ennemi n’est pas de ton espèce: tu es périssable, alors qu’Il ne l’est pas ; tu te prends pour « je », parce que tu différencies toujours "je", "tu", "il", etc., mais Lui est libre de ces concepts : Il harmonise les différences et résorbe tout en Lui-même. »
Selon un ancien texte tamoul anonyme inspiré du Védanta, une des plus anciennes philosophies religieuses issue de l'Inde, le lâcher-prise se produit dès lors que le moi accepte de s’abandonner à Brahman, l’Ego Universel. La compassion pour soi et pour les autres est la première conséquence de l’éveil à cette réalité.
Les écritures disent : « Fais le travail mais ne pense pas à ses fruits. Eh ! Ego, détrompe-toi, ton ennemi n’est pas de ton espèce: tu es périssable, alors qu’Il ne l’est pas ; tu te prends pour « je », parce que tu différencies toujours "je", "tu", "il", etc., mais Lui est libre de ces concepts : Il harmonise les différences et résorbe tout en Lui-même. »
InchaAllah sur le plan des relations hommes/femmes
Le fameux adage « Suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis » est une illustration intéressante de l’efficacité redoutable du lâcher-prise induit par « inchaAllah ». Si on s’acharne à vouloir conquérir le cœur de quelqu’un, on y parvient rarement. Dès lors qu’on lâche prise, on multiplie ses chances de séduire l’être convoité.
Ensuite, dans I ‘intimité du couple, le contrôle mental est l’ennemi de l’orgasme. Le lâcher prise est la clé pour atteindre les sommets.
Enfin, un autre phénomène intéressant concerne la fertilité. Il a été observé que les couples qui font des calculs pour avoir un bébé y parviennent beaucoup plus difficilement. Dès qu’ils font l’amour de manière détachée en s’en remettant à la Providence (c’est-à-dire sans contrôle mental, calculs ou arrière-pensées), la fécondation survient tout naturellement.
Ensuite, dans I ‘intimité du couple, le contrôle mental est l’ennemi de l’orgasme. Le lâcher prise est la clé pour atteindre les sommets.
Enfin, un autre phénomène intéressant concerne la fertilité. Il a été observé que les couples qui font des calculs pour avoir un bébé y parviennent beaucoup plus difficilement. Dès qu’ils font l’amour de manière détachée en s’en remettant à la Providence (c’est-à-dire sans contrôle mental, calculs ou arrière-pensées), la fécondation survient tout naturellement.
Surmonter ses peurs et ses souffrances avec inchaAllah
Le temps est précieux. Il est donc nécessaire de prendre conscience que chaque minute consacrée à avoir peur et à douter de soi est du temps perdu à tout jamais. Toute souffrance émotionnelle provient de la perception que l’on a de soi, du monde et de l’attachement à notre réalité subjective.
Afin de se débarrasser définitivement d’une peur, il est donc nécessaire d’identifier et de modifier nos croyances (conscientes et inconscientes) qui la nourrissent. L’origine de la peur étant connue, il est beaucoup plus facile de la faire disparaître en pensant « inchaAllah » dès qu’elle survient.
Résister à la souffrance ou chercher à la fuir est le meilleur moyen de l’entretenir. C’est en l’accueillant et en acceptant de la ressentir que la peur et la douleur peuvent se dissiper. Essayons de visualiser un gros tracas qui tient dans la paume d’une main. Si on le serre trop, on risque de le voir s’effriter en mille petites miettes, créant ainsi une multitude d’autres petits soucis. Si, en revanche, on ouvre la main, la paume dirigée avec confiance vers le ciel, on n’a plus besoin de se contracter pour maîtriser le problème. « InchaAllah » amène la solution.
Afin de se débarrasser définitivement d’une peur, il est donc nécessaire d’identifier et de modifier nos croyances (conscientes et inconscientes) qui la nourrissent. L’origine de la peur étant connue, il est beaucoup plus facile de la faire disparaître en pensant « inchaAllah » dès qu’elle survient.
Résister à la souffrance ou chercher à la fuir est le meilleur moyen de l’entretenir. C’est en l’accueillant et en acceptant de la ressentir que la peur et la douleur peuvent se dissiper. Essayons de visualiser un gros tracas qui tient dans la paume d’une main. Si on le serre trop, on risque de le voir s’effriter en mille petites miettes, créant ainsi une multitude d’autres petits soucis. Si, en revanche, on ouvre la main, la paume dirigée avec confiance vers le ciel, on n’a plus besoin de se contracter pour maîtriser le problème. « InchaAllah » amène la solution.
InchaAllah pour s’ouvrir à l’imprévu
Le lâcher-prise mental consiste à se déconnecter de la pensée, accepter de s’ouvrir à l’imprévu (comme le recommande « La théorie du cygne noir ») et à faire confiance à la vie. Il s’agit de moins réfléchir et se contenter de laisser agir, laisser venir. Le secret est de moins s’acharner, de moins vouloir tout contrôler.
Qui n’a jamais cherché désespérément un mot qui lui échappe, sentant qu’il l’a juste sur le bout de la langue ? On a beau se creuser les méninges, on n’arrive pas à s’en souvenir. Et dès qu’on n’y pense plus, le mot recherché revient subitement à l’esprit au moment où on ne s’y attend plus.
Un lâcher-prise qu'on peut aussi mettre en oeuvre à l'heure du sommeil. La meilleure façon de provoquer une insomnie c’est de se dire « Je dois dormir, il faut absolument que je dorme ». C’est en essayant de contrôler le sommeil que nous le faisons fuir. Pour tomber dans les bras de Morphée, il ne faut pas penser à dormir mais juste lâcher prise. Dès qu’on se détache du mental, le marchand de sable passe comme par magie.
Qui n’a jamais cherché désespérément un mot qui lui échappe, sentant qu’il l’a juste sur le bout de la langue ? On a beau se creuser les méninges, on n’arrive pas à s’en souvenir. Et dès qu’on n’y pense plus, le mot recherché revient subitement à l’esprit au moment où on ne s’y attend plus.
Un lâcher-prise qu'on peut aussi mettre en oeuvre à l'heure du sommeil. La meilleure façon de provoquer une insomnie c’est de se dire « Je dois dormir, il faut absolument que je dorme ». C’est en essayant de contrôler le sommeil que nous le faisons fuir. Pour tomber dans les bras de Morphée, il ne faut pas penser à dormir mais juste lâcher prise. Dès qu’on se détache du mental, le marchand de sable passe comme par magie.
InchaAllah, ce placebo qui aide à guérir
Tout le monde connaît ce miracle thérapeutique, efficace et encore mystérieux à ce jour : l’effet placebo. De nombreux essais cliniques ont démontré qu’une simple attitude bienveillante et explicative du médecin (conventionnel ou non) pouvait générer une réponse placebo significative du patient et mener à sa guérison.
L’explication pourrait être que grâce à l’attitude rassurante du médecin, le patient lâche prise ce qui l’aide déjà à se dégager de l’emprise de la maladie. « InchaAllah » rassure aussi et opère de la même façon qu’un placebo.
L’explication pourrait être que grâce à l’attitude rassurante du médecin, le patient lâche prise ce qui l’aide déjà à se dégager de l’emprise de la maladie. « InchaAllah » rassure aussi et opère de la même façon qu’un placebo.
InchaAllah face à la loi d’attraction
L’abondance ou la pénurie sont souvent les conséquences respectives d’une attitude riche ou misérable. C’est la fameuse loi d’attraction.
Les gens à l’attitude pauvre vivent leur présent en fonction de leur passé. Ils reculent, car ils ont peur de lâcher prise ; en d’autres mots, penser « inchaAllah ») et d’aller de l’avant. Leurs peurs les freinent dans leurs élans, alors ils se résignent à abandonner leurs rêves.
Quant aux individus à l’attitude abondante, ils vivent intensément le présent tout en étant orienté vers le futur. En s’étant détaché de l’emprise du passé, ils peuvent avancer en bonne résonance avec leur archétype. Ils ont confiance en leurs propres forces et capacités d’accomplir ce qu’ils veulent dans la vie. Ils ont confiance dans leur avenir et croient profondément en leur bonne étoile. Persévérants et patients, ils entreprennent, avec une foi solide (inchaAllah), les actions nécessaires pour réussir. Et c'est ainsi qu'on peut provoquer des petits miracles insoupçonnés dans sa vie en s’abandonnant avec confiance au décret de la Providence.
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Nawfal Jorio est un analyste financier dans le secteur de l'économie sociale, auteur du roman Schizophrénie quantique (Lulu, juin 2016) et du blog appelé RadiKale.
Les gens à l’attitude pauvre vivent leur présent en fonction de leur passé. Ils reculent, car ils ont peur de lâcher prise ; en d’autres mots, penser « inchaAllah ») et d’aller de l’avant. Leurs peurs les freinent dans leurs élans, alors ils se résignent à abandonner leurs rêves.
Quant aux individus à l’attitude abondante, ils vivent intensément le présent tout en étant orienté vers le futur. En s’étant détaché de l’emprise du passé, ils peuvent avancer en bonne résonance avec leur archétype. Ils ont confiance en leurs propres forces et capacités d’accomplir ce qu’ils veulent dans la vie. Ils ont confiance dans leur avenir et croient profondément en leur bonne étoile. Persévérants et patients, ils entreprennent, avec une foi solide (inchaAllah), les actions nécessaires pour réussir. Et c'est ainsi qu'on peut provoquer des petits miracles insoupçonnés dans sa vie en s’abandonnant avec confiance au décret de la Providence.
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Nawfal Jorio est un analyste financier dans le secteur de l'économie sociale, auteur du roman Schizophrénie quantique (Lulu, juin 2016) et du blog appelé RadiKale.