La situation était devenue « insoutenable » selon les propos même du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb. Une opération dite de « mise à l’abri » des migrants a été organisée vendredi 7 juillet entre 6h et 10h du matin à la Porte de la Chapelle dans le 18e arrondissement de Paris.
Selon la préfecture, 2 771 migrants ont été évacués par la police. « Cette opération mobilise près de 350 effectifs de la préfecture de police ainsi qu'une centaine de personnels de l'État et de ses partenaires », a affirmé la préfecture de police et la préfecture d’Ile-de-France dans un communiqué commun qui précise que les migrants se verront « proposer une solution d'hébergement provisoire en Ile-de-France ».
Gérard Collomb avait annoncé la veille que les migrants seraient répartis dans des gymnases, hôtels et centres de transit. Lors d’un entretien à CNews, il a déclaré que le problème de l’hébergement des réfugiés est « totalement insoluble ». Pour lui, il faut, pour « un certain nombre de gens qui n'ont pas droit à l'accueil et à l'asile, (qu’) on puisse très vite instruire leur dossier et les renvoyer dans leur pays ».
D’après le ministre de l’Intérieur, environ 400 migrants débarquent dans la capitale chaque semaine : « C'est toujours le même problème. Au départ on se dit, "je vais ouvrir un centre où je vais avoir 500 personnes", et puis ensuite vous avez 3 000 à 4 000 personnes et vous êtes bien obligés de résoudre le problème. »
Selon la préfecture, 2 771 migrants ont été évacués par la police. « Cette opération mobilise près de 350 effectifs de la préfecture de police ainsi qu'une centaine de personnels de l'État et de ses partenaires », a affirmé la préfecture de police et la préfecture d’Ile-de-France dans un communiqué commun qui précise que les migrants se verront « proposer une solution d'hébergement provisoire en Ile-de-France ».
Gérard Collomb avait annoncé la veille que les migrants seraient répartis dans des gymnases, hôtels et centres de transit. Lors d’un entretien à CNews, il a déclaré que le problème de l’hébergement des réfugiés est « totalement insoluble ». Pour lui, il faut, pour « un certain nombre de gens qui n'ont pas droit à l'accueil et à l'asile, (qu’) on puisse très vite instruire leur dossier et les renvoyer dans leur pays ».
D’après le ministre de l’Intérieur, environ 400 migrants débarquent dans la capitale chaque semaine : « C'est toujours le même problème. Au départ on se dit, "je vais ouvrir un centre où je vais avoir 500 personnes", et puis ensuite vous avez 3 000 à 4 000 personnes et vous êtes bien obligés de résoudre le problème. »
Le 4 novembre 2016, une opération de mise à l’abri avait déjà concerné 3 852 migrants, situés aux alentours du métro Stalingrad dans le 19e arrondissement de Paris.
Dans les jours qui ont suivi, la ville de Paris avait ouvert un centre de premier accueil humanitaire, à proximité de la Porte de la Chapelle. Mais les arrivées constantes de nouveaux migrants a vite fait déborder la capacité d’accueil. Ainsi, un campement de rue s’était développé dans le secteur, avec plusieurs milliers de personnes pour la plupart originaires du Soudan, de l’Erythrée et d'Asie centrale.
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