Au nom de Dieu, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.
Au nom du Créateur des Cieux et de la Terre.
Au nom du Donateur, au Nom du Généreux.
Au Nom de Celui qui envoya à l’humanité, la Miséricorde, la Paix, la Douceur, la Vérité tant espérée, connue aussi sous le Nom de Mohammed le bien-aimé, paix et salut sur lui.
Au nom de Celui que nous prenons à Témoin, aujourd’hui, au sein de cette noble assemblée pour adresser notre profonde gratitude et notre amour sincère à un Homme de Dieu, à un Homme de Science, à l’Homme de Cœur que fût notre Maître dévoué, Abdessalam Yassine.
Je prononce ce noble Nom avec l’espoir ultime de le voir inscrire avec l’encre de l’Amour et de l’agrément divin, avec cette encre indélébile au milieu des grands Hommes et des grandes Femmes que l’humanité a portés. Que dis-je ?! ILS ont porté l’humanité !!!
A toi donc, Abdessalam Yassine, grand Professeur, cher Maître… ces quelques mots qui ne sauraient, certes, rendre compte des innombrables richesses sur lesquelles tu as levé le voile et auxquelles tu m’as invitée à prendre part, moi, cette femme que l’Histoire a tant bousculé, tant malmené, tant humilié… Oui, l’Histoire a connu trop peu d’hommes courageux, trop peu d’hommes audacieux pour tant de femmes opprimées ou tout au mieux, ignorées, oubliées.
Oui, la terre, le sable d’Arabie a recueilli en son sein des filles vivantes parce qu’elles avaient commis le seul crime d’être nées FILLES. Mais voilà qu’aujourd’hui l’Homme est « moderne »… Il se contente d’enterrer les esprits des femmes pensantes, militantes, résistantes.
Cher Rénovateur de ce siècle, bien-aimé Abdessalam Yassine, tu n’as pas hésité à dépoussiérer dans tes écrits, dans tes dires et par tes actes le statut prophétique de la femme comme étant le cœur participatif de la vie de la cité et de la famille. Tu as sorti la femme musulmane, la femme tout simplement de ses harems sociaux, psychologiques pour lui apprendre de nouveau son identité et sa place d’exception que lui a donnée notre Créateur et que notre bien-aimé Muhammad, paix et salut sur Lui, a su faire vivre.
Toi, l’intime de Dieu qui a partagé avec nous cette intimité… tous, femmes et hommes, sans distinction, tu nous as emmenés ENSEMBLE sur le terrain des bonnes actions et du combat pour la vérité. Avec toi, nous avons appris à désavouer l’injustice dans ce monde et tant pis pour ceux qui ne voient dans les voix des femmes qu’une parure de séduction qu’il faut garder pour le foyer.
Accepte donc, cher père, ces quelques mots et porte cet hommage jusque devant Dieu, Le Très-Haut comme gage d’amour d’une femme, de femmes que tu as honorées, à qui tu as appris grâce et dignité. Laisse-moi donc, au nom des femmes d’aujourd’hui et de demain ainsi qu’au nom des générations futures te remercier de nous avoir redonné nos droits mais aussi nos devoirs.
Que l’on ne s’y méprenne point ! Ces paroles ne sont certainement pas celles d’un adieu adressé à un bien-aimé. NON, tu nous as appris que la mort n’était pas la fin, mais bel et bien le début. Alors, oui, le cœur est triste et les yeux versent leurs larmes, mais ces paroles sont et seront celles de la fidélité et de la détermination à préparer notre retour à Dieu, par Sa Grâce. Ces paroles sont celles de la volonté à croire en l’Humain et à œuvrer toujours plus pour que ceux qui nous entourent et davantage encore entendent « LA ILAHA ILLA ALLAH » que Dieu est Unique et que Lui Seul mérite d’être adoré !
Ces paroles ne sont pas celles des pleurs et de la plainte, elles sont celles de la gratitude. Comment ne pas être reconnaissants et déterminés alors que tu nous lègues ce qu’il y a de plus précieux. Tu nous as offert ces assises de foi et de science, tu nous as laissé « Le Jour et la nuit du croyant » pour continuellement nous purifier, tu nous as légué l’invocation de Rabita (lien fraternel) et ce dernier tiers de la nuit où nos cœurs, inchaAllah, seront constamment liés.
Comment ne pas être reconnaissante, déterminée et rassurée alors que tu m’as laissé ce bien inestimable et dont Dieu, Seul connaît la Valeur. Ce bien, ce sont mes frères et mes sœurs, cette bonne Compagnie en laquelle je crois et avec laquelle je souhaite œuvrer dans le respect et l’amour que tu nous as enseignés. Je souhaite de tout mon être, comme tu l’as souhaité, que cet amour nous transporte vers un monde plus juste et plus vrai et vers une Vie Dernière sereine et agréée de Dieu Le Généreux.
Tu as laissé tant d’offrandes à ce monde, qu’il ne sera plus jamais le même après ton passage. En cela, tu es le Morabbi (éducateur) dont ce siècle avait besoin.
Ton retour à Dieu, cher Maître, nous apprend à tout jamais que la vie est sacrée et qu’elle est une opportunité au bout de laquelle il faut arriver victorieux.
Ces paroles ne sont donc certainement pas à la hauteur de l’Homme exceptionnel que fût et que continue d’être Abdessalam Yassine parce que sa pensée et son projet vit en chacun d’entre nous, mais elles sont l’expression sincère de ce noble sentiment qu’est l’amour en Dieu.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournerons.
Seigneur Dieu, accepte cet être exceptionnel, Abdessalam Yassine dans Ton Amour et Ta Miséricorde, offre-lui La Compagnie des Justes, des Prophètes et de notre bien-aimé Muhammad, paix et salut sur Lui.
Fais de nous des êtres dignes de porter sa pensée et son Amour et rassemble-nous sous Ton Ombre, le jour où il n’y aura nulle ombre que la Tienne.
Louanges à Dieu Seigneur des mondes.
Au nom du Créateur des Cieux et de la Terre.
Au nom du Donateur, au Nom du Généreux.
Au Nom de Celui qui envoya à l’humanité, la Miséricorde, la Paix, la Douceur, la Vérité tant espérée, connue aussi sous le Nom de Mohammed le bien-aimé, paix et salut sur lui.
Au nom de Celui que nous prenons à Témoin, aujourd’hui, au sein de cette noble assemblée pour adresser notre profonde gratitude et notre amour sincère à un Homme de Dieu, à un Homme de Science, à l’Homme de Cœur que fût notre Maître dévoué, Abdessalam Yassine.
Je prononce ce noble Nom avec l’espoir ultime de le voir inscrire avec l’encre de l’Amour et de l’agrément divin, avec cette encre indélébile au milieu des grands Hommes et des grandes Femmes que l’humanité a portés. Que dis-je ?! ILS ont porté l’humanité !!!
A toi donc, Abdessalam Yassine, grand Professeur, cher Maître… ces quelques mots qui ne sauraient, certes, rendre compte des innombrables richesses sur lesquelles tu as levé le voile et auxquelles tu m’as invitée à prendre part, moi, cette femme que l’Histoire a tant bousculé, tant malmené, tant humilié… Oui, l’Histoire a connu trop peu d’hommes courageux, trop peu d’hommes audacieux pour tant de femmes opprimées ou tout au mieux, ignorées, oubliées.
Oui, la terre, le sable d’Arabie a recueilli en son sein des filles vivantes parce qu’elles avaient commis le seul crime d’être nées FILLES. Mais voilà qu’aujourd’hui l’Homme est « moderne »… Il se contente d’enterrer les esprits des femmes pensantes, militantes, résistantes.
Cher Rénovateur de ce siècle, bien-aimé Abdessalam Yassine, tu n’as pas hésité à dépoussiérer dans tes écrits, dans tes dires et par tes actes le statut prophétique de la femme comme étant le cœur participatif de la vie de la cité et de la famille. Tu as sorti la femme musulmane, la femme tout simplement de ses harems sociaux, psychologiques pour lui apprendre de nouveau son identité et sa place d’exception que lui a donnée notre Créateur et que notre bien-aimé Muhammad, paix et salut sur Lui, a su faire vivre.
Toi, l’intime de Dieu qui a partagé avec nous cette intimité… tous, femmes et hommes, sans distinction, tu nous as emmenés ENSEMBLE sur le terrain des bonnes actions et du combat pour la vérité. Avec toi, nous avons appris à désavouer l’injustice dans ce monde et tant pis pour ceux qui ne voient dans les voix des femmes qu’une parure de séduction qu’il faut garder pour le foyer.
Accepte donc, cher père, ces quelques mots et porte cet hommage jusque devant Dieu, Le Très-Haut comme gage d’amour d’une femme, de femmes que tu as honorées, à qui tu as appris grâce et dignité. Laisse-moi donc, au nom des femmes d’aujourd’hui et de demain ainsi qu’au nom des générations futures te remercier de nous avoir redonné nos droits mais aussi nos devoirs.
Que l’on ne s’y méprenne point ! Ces paroles ne sont certainement pas celles d’un adieu adressé à un bien-aimé. NON, tu nous as appris que la mort n’était pas la fin, mais bel et bien le début. Alors, oui, le cœur est triste et les yeux versent leurs larmes, mais ces paroles sont et seront celles de la fidélité et de la détermination à préparer notre retour à Dieu, par Sa Grâce. Ces paroles sont celles de la volonté à croire en l’Humain et à œuvrer toujours plus pour que ceux qui nous entourent et davantage encore entendent « LA ILAHA ILLA ALLAH » que Dieu est Unique et que Lui Seul mérite d’être adoré !
Ces paroles ne sont pas celles des pleurs et de la plainte, elles sont celles de la gratitude. Comment ne pas être reconnaissants et déterminés alors que tu nous lègues ce qu’il y a de plus précieux. Tu nous as offert ces assises de foi et de science, tu nous as laissé « Le Jour et la nuit du croyant » pour continuellement nous purifier, tu nous as légué l’invocation de Rabita (lien fraternel) et ce dernier tiers de la nuit où nos cœurs, inchaAllah, seront constamment liés.
Comment ne pas être reconnaissante, déterminée et rassurée alors que tu m’as laissé ce bien inestimable et dont Dieu, Seul connaît la Valeur. Ce bien, ce sont mes frères et mes sœurs, cette bonne Compagnie en laquelle je crois et avec laquelle je souhaite œuvrer dans le respect et l’amour que tu nous as enseignés. Je souhaite de tout mon être, comme tu l’as souhaité, que cet amour nous transporte vers un monde plus juste et plus vrai et vers une Vie Dernière sereine et agréée de Dieu Le Généreux.
Tu as laissé tant d’offrandes à ce monde, qu’il ne sera plus jamais le même après ton passage. En cela, tu es le Morabbi (éducateur) dont ce siècle avait besoin.
Ton retour à Dieu, cher Maître, nous apprend à tout jamais que la vie est sacrée et qu’elle est une opportunité au bout de laquelle il faut arriver victorieux.
Ces paroles ne sont donc certainement pas à la hauteur de l’Homme exceptionnel que fût et que continue d’être Abdessalam Yassine parce que sa pensée et son projet vit en chacun d’entre nous, mais elles sont l’expression sincère de ce noble sentiment qu’est l’amour en Dieu.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournerons.
Seigneur Dieu, accepte cet être exceptionnel, Abdessalam Yassine dans Ton Amour et Ta Miséricorde, offre-lui La Compagnie des Justes, des Prophètes et de notre bien-aimé Muhammad, paix et salut sur Lui.
Fais de nous des êtres dignes de porter sa pensée et son Amour et rassemble-nous sous Ton Ombre, le jour où il n’y aura nulle ombre que la Tienne.
Louanges à Dieu Seigneur des mondes.
* Mots au nom des femmes de Participation et Spiritualité Musulmane (PSM), à l’occasion de l’hommage rendu à l'imam Abdessalam Yassine le 1er Janvier 2013 à Saint-Denis, en Ile de France.
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