Avec les revers subis par l'Etat islamique (dit Daesh) vient le temps des regrets pour des combattants et leurs soutiens. Arrêtée à Raqqa, en Syrie, vers la mi-octobre Margot, une Française de 27 ans, souhaite aujourd'hui que ses trois enfants soient rapatriés en France.
La jeune femme a quitté Nantes en 2013 pour rejoindre les rangs de l’État islamique et a épousé quatre combattants français dont trois sont morts. « Je regrette tous les mariages que j'ai fait. J'aurais aimé avoir une vie stable, un mari, faire des enfants avec la même personne, choisir un pays musulman, mais calme. Si je retournais en arrière, je ne referai jamais ces mêmes erreurs », témoigne-t-elle au micro de France 2. Elle explique auprès des journalistes Arnaud Comte et Stéphane Guillemot que les femmes non mariées sont regroupées et cloîtrées de force en attendant d’avoir un mari. « Ça fait longtemps que je veux rentrer », confie Margot qui encourt aujourd’hui la peine de mort si elle est jugée en Irak ou en Syrie.
La jeune femme a quitté Nantes en 2013 pour rejoindre les rangs de l’État islamique et a épousé quatre combattants français dont trois sont morts. « Je regrette tous les mariages que j'ai fait. J'aurais aimé avoir une vie stable, un mari, faire des enfants avec la même personne, choisir un pays musulman, mais calme. Si je retournais en arrière, je ne referai jamais ces mêmes erreurs », témoigne-t-elle au micro de France 2. Elle explique auprès des journalistes Arnaud Comte et Stéphane Guillemot que les femmes non mariées sont regroupées et cloîtrées de force en attendant d’avoir un mari. « Ça fait longtemps que je veux rentrer », confie Margot qui encourt aujourd’hui la peine de mort si elle est jugée en Irak ou en Syrie.
Mardi 31 octobre, une vingtaine de familles de françaises dans le même cas que Margot ont écrit au président Emmanuel Macron. Elles ont demandé le rapatriement des jeunes filles ainsi que de leurs enfants. Les familles espèrent ainsi obtenir des jugements en France plutôt qu’en Syrie.
« Il nous est difficile d'admettre que nos filles, qui n'ont pas combattu, soient traitées de la même manière que les combattants», affirment-elles dans le courrier, ajoutant que «la France, pays des droits de l'Homme, ne peut pas confier la mission de juger et détenir ses citoyens à des pays qui appliquent la peine de mort et pratiquent systématiquement la torture, usant notamment du harcèlement sexuel et du viol à l'égard des femmes ». Environ 1 700 Français auraient rejoint les zones jihadistes irako-syriennes depuis 2014 selon les autorités françaises. 278 seraient morts et 302 seraient revenus dans l’Hexagone.
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« Il nous est difficile d'admettre que nos filles, qui n'ont pas combattu, soient traitées de la même manière que les combattants», affirment-elles dans le courrier, ajoutant que «la France, pays des droits de l'Homme, ne peut pas confier la mission de juger et détenir ses citoyens à des pays qui appliquent la peine de mort et pratiquent systématiquement la torture, usant notamment du harcèlement sexuel et du viol à l'égard des femmes ». Environ 1 700 Français auraient rejoint les zones jihadistes irako-syriennes depuis 2014 selon les autorités françaises. 278 seraient morts et 302 seraient revenus dans l’Hexagone.
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