Jugé pour incitation à la haine raciale et à la discrimination envers les musulmans, le chef de file du parti néerlandais d'extrême droite Geert Wilders, a été acquitté, jeudi 23 juin, par le tribunal d’Amsterdam.
L’auteur du pamphlet « Fitna » était poursuivi, entres autres faits, pour avoir comparé le Coran au Mein Kampf d’Hitler et l’islam au fascisme. Pourtant, « les déclarations de M. Wilders ne constituaient pas une critique des individus eux-mêmes mais une critique de leurs croyances » aux yeux de la Cour.
Le magistrat a expliqué que « le tribunal juge ces déclarations acceptables en raison du contexte et du débat de société » car « au moment où le prévenu s'est exprimé, on parlait beaucoup aux Pays-Bas de la société multiculturelle et de l'immigration. » S'il a qualifié ces déclarations de M.Wilders de « grossières et dénigrantes », le juge a fait savoir qu' « elles ne constituent pas une incitation à la haine. »
Après plusieurs mois d'un procès médiatique, le député anti-islam, qui encourait jusqu’à un an de prison ou 7 600 euros d’amende, a affirmé que sa relaxe constituait « une victoire pour la liberté d'expression » en Europe, menacée selon lui par l'islam. « Cela signifie que c'est légal de critiquer l'islam », a-t-il déclaré à l'intention des médias étrangers.
Si la relaxe a été accueillie avec ferveur parmi les partisans du Parti de la liberté (PVV), les plaignants sont en revanche très déçus du verdict. Ces derniers n'ont pas le droit d'interjeter appel, selon une porte-parole du tribunal d'Amsterdam.
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Le magistrat a expliqué que « le tribunal juge ces déclarations acceptables en raison du contexte et du débat de société » car « au moment où le prévenu s'est exprimé, on parlait beaucoup aux Pays-Bas de la société multiculturelle et de l'immigration. » S'il a qualifié ces déclarations de M.Wilders de « grossières et dénigrantes », le juge a fait savoir qu' « elles ne constituent pas une incitation à la haine. »
Après plusieurs mois d'un procès médiatique, le député anti-islam, qui encourait jusqu’à un an de prison ou 7 600 euros d’amende, a affirmé que sa relaxe constituait « une victoire pour la liberté d'expression » en Europe, menacée selon lui par l'islam. « Cela signifie que c'est légal de critiquer l'islam », a-t-il déclaré à l'intention des médias étrangers.
Si la relaxe a été accueillie avec ferveur parmi les partisans du Parti de la liberté (PVV), les plaignants sont en revanche très déçus du verdict. Ces derniers n'ont pas le droit d'interjeter appel, selon une porte-parole du tribunal d'Amsterdam.
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