Les autorités chinoises ont reconnu pour la première fois, jeudi, que les forces de sécurité avaient ouvert le feu sur des manifestants tibétains. Quatre manifestants ont été blessés dans ces tirs, qui ont eu lieu en situation d'autodéfense à en croire l'agence Chine nouvelle, laquelle relate l'incident survenu dimanche dernier dans la province du Sichuan, limitrophe de la région autonome du Tibet.
La télévision nationale chinoise a retransmis jeudi des images de manifestations au Sichuan et au Gansu, où vivent des communautés tibétaines. On voit des hommes montés à cheval, scandant des slogans en faveur d'un Tibet indépendant, incendiant des voitures et agitant le drapeau tibétain.
La télévision assure que le calme est revenu et a montré des barrages de police et des policiers en tenue anti-émeutes. Dans la région de Gannan, au Gansu, huit policiers et trois représentants des autorités ont été blessés dans les troubles, a ajouté la télévision nationale.
Au Tibet, les autorités ont annoncé que 24 personnes avaient été inculpées pour "avoir mis en danger la sûreté nationale et pour des voies de fait, des saccages, pillages, incendies criminels" lors des émeutes de vendredi dernier, écrit le Tibet Daily.
Certaines ONG de Tibétains en exil parlent de plusieurs centaines d'arrestations de Tibétains, et l'agence China News Service rapporte que les autorités de Lhassa ont diffusé des portraits de personnes recherchées.
Selon Chine nouvelle, à ce jour plus de 170 personnes impliquées dans les émeutes se sont d'elles-mêmes rendues aux autorités.
Jeudi, lors d'une conversation téléphonique avec son homologue chinois Yang Jiechi, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a "vivement exhorté" la Chine à faire preuve de retenue vis-à-vis des manifestants et à reprendre le dialogue avec le dalaï-lama.
Ce dernier, qui vit en exil en Inde, s'est dit prêt jeudi à se rendre à Pékin pour rencontrer les dirigeants communistes chinois une fois que les violences dans son pays d'origine auront cessé.
La télévision nationale chinoise a retransmis jeudi des images de manifestations au Sichuan et au Gansu, où vivent des communautés tibétaines. On voit des hommes montés à cheval, scandant des slogans en faveur d'un Tibet indépendant, incendiant des voitures et agitant le drapeau tibétain.
La télévision assure que le calme est revenu et a montré des barrages de police et des policiers en tenue anti-émeutes. Dans la région de Gannan, au Gansu, huit policiers et trois représentants des autorités ont été blessés dans les troubles, a ajouté la télévision nationale.
Au Tibet, les autorités ont annoncé que 24 personnes avaient été inculpées pour "avoir mis en danger la sûreté nationale et pour des voies de fait, des saccages, pillages, incendies criminels" lors des émeutes de vendredi dernier, écrit le Tibet Daily.
Certaines ONG de Tibétains en exil parlent de plusieurs centaines d'arrestations de Tibétains, et l'agence China News Service rapporte que les autorités de Lhassa ont diffusé des portraits de personnes recherchées.
Selon Chine nouvelle, à ce jour plus de 170 personnes impliquées dans les émeutes se sont d'elles-mêmes rendues aux autorités.
Jeudi, lors d'une conversation téléphonique avec son homologue chinois Yang Jiechi, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a "vivement exhorté" la Chine à faire preuve de retenue vis-à-vis des manifestants et à reprendre le dialogue avec le dalaï-lama.
Ce dernier, qui vit en exil en Inde, s'est dit prêt jeudi à se rendre à Pékin pour rencontrer les dirigeants communistes chinois une fois que les violences dans son pays d'origine auront cessé.