Le Cap, capitale d'Afrique du Sud, est touchée de plein fouet par une sévère sécheresse depuis plusieurs mois, provoquant une pénurie d’eau historique qui inquiète fortement les autorités.
Si la pluie ne tombe pas en abondance d’ici au 12 avril, la municipalité devra couper l’eau à ses habitants et organiser des distributions de rations d’eau. Elle a ainsi dû activer, lundi 29 janvier, son centre de gestion des désastres chargé de gérer le dispositif d’urgence « Jour Zéro », ce jour où les réserves d’eau de la ville atteindront le stade critique de 13,5 % de leurs capacités.
La perspective de cette panne à grande échelle, une première mondiale pour une métropole si elle venait à se concrétiser, est une menace qui doit pousser les habitants à limiter drastiquement leur consommation d’eau.
Les musulmans habitant la capitale sud-africaine ont ainsi été appelés à participer à cet effort, en commençant par économiser l’eau au moment de faire leurs ablutions, obligatoires avant d’effectuer des prières. Plutôt que de passer des parties du corps trois fois sous l'eau, il est notamment demandé qu'il ne le fasse qu'une fois. L’appel a été lancé par le Conseil juridique musulman (MJC), une des principales organisations musulmanes du pays.
« Les musulmans ont une responsabilité envers l'environnement et l'appel à ne pas gaspiller l'eau existait déjà du temps du Prophète Muhammad », a signifié un porte-parole du MJC, rappelant que cette recommandation est valable en tout temps, y compris en dehors des pénuries.
Le MJC a appelé les imams et les fidèles à multiplier les invocations sincères auprès de Dieu. A sa demande, des milliers de personnes se sont réunies dimanche 28 janvier pour accomplir une prière pour la pluie afin qu’elle puisse enfin tombée en abondance. Une nouvelle prière est programmée dimanche 4 février au Cap.
Mise à jour lundi 5 février : La pluie n'étant toujours pas tombée, plusieurs centaines de personnes se sont de nouveau réunis pour une prière pour la pluie dimanche.
Lire aussi :
Afrique du Sud : une action en justice pour reconnaître le mariage musulman
Si la pluie ne tombe pas en abondance d’ici au 12 avril, la municipalité devra couper l’eau à ses habitants et organiser des distributions de rations d’eau. Elle a ainsi dû activer, lundi 29 janvier, son centre de gestion des désastres chargé de gérer le dispositif d’urgence « Jour Zéro », ce jour où les réserves d’eau de la ville atteindront le stade critique de 13,5 % de leurs capacités.
La perspective de cette panne à grande échelle, une première mondiale pour une métropole si elle venait à se concrétiser, est une menace qui doit pousser les habitants à limiter drastiquement leur consommation d’eau.
Les musulmans habitant la capitale sud-africaine ont ainsi été appelés à participer à cet effort, en commençant par économiser l’eau au moment de faire leurs ablutions, obligatoires avant d’effectuer des prières. Plutôt que de passer des parties du corps trois fois sous l'eau, il est notamment demandé qu'il ne le fasse qu'une fois. L’appel a été lancé par le Conseil juridique musulman (MJC), une des principales organisations musulmanes du pays.
« Les musulmans ont une responsabilité envers l'environnement et l'appel à ne pas gaspiller l'eau existait déjà du temps du Prophète Muhammad », a signifié un porte-parole du MJC, rappelant que cette recommandation est valable en tout temps, y compris en dehors des pénuries.
Le MJC a appelé les imams et les fidèles à multiplier les invocations sincères auprès de Dieu. A sa demande, des milliers de personnes se sont réunies dimanche 28 janvier pour accomplir une prière pour la pluie afin qu’elle puisse enfin tombée en abondance. Une nouvelle prière est programmée dimanche 4 février au Cap.
Mise à jour lundi 5 février : La pluie n'étant toujours pas tombée, plusieurs centaines de personnes se sont de nouveau réunis pour une prière pour la pluie dimanche.
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