Présentation par l'éditeur
Le Petit manifeste contre la démocratie. Pour une redéfinition de l’homme et de la société ne se veut pas le guide du révolutionnaire, il est surtout dédié à ceux qui n’ont qu’une seule passion : la vérité, où qu’elle soit, là même où elle risque de bousculer toutes les idées préconçues...
Plus que d’identifier et de dénoncer une mascarade démocratique dont le peuple est la première victime, l’auteur nous livre un message profond. La démocratie, la laïcité, le réformisme religieux, la philosophie etc., tout est réinterrogé de manière critique et sans concession par l’auteur qui se lance, au terme de sa réflexion, dans une redéfinition de l’homme et de la société.
Le propos, au fond, aspire purement et simplement à réconcilier l’homme avec lui-même, à actualiser une vérité qui préexiste en lui et qui lui permet de vivre l’éternité dans le présent... Un livre vivant et décomplexé qui devrait s’avérer salvateur pour une population désabusée et découragée.
Plus que d’identifier et de dénoncer une mascarade démocratique dont le peuple est la première victime, l’auteur nous livre un message profond. La démocratie, la laïcité, le réformisme religieux, la philosophie etc., tout est réinterrogé de manière critique et sans concession par l’auteur qui se lance, au terme de sa réflexion, dans une redéfinition de l’homme et de la société.
Le propos, au fond, aspire purement et simplement à réconcilier l’homme avec lui-même, à actualiser une vérité qui préexiste en lui et qui lui permet de vivre l’éternité dans le présent... Un livre vivant et décomplexé qui devrait s’avérer salvateur pour une population désabusée et découragée.
L'auteur
Sofane Meziani est l’auteur, entre autres, de L’homme face à la mort de Dieu aux éditions Les points sur les i. L'auteur sera présent au Salon du Livre samedi 25 mars.
Extrait de l'introduction
Le propos s’adresse aux lecteurs probes, silencieux, capables de vivre en altitude et animés par une véritable soif d’harmonie ; il est dédié à ceux qui n’ont qu’une seule passion : la vérité, où qu’elle soit, là même où elle risque de bousculer toutes les idées préconçues et parmi elles, la démocratie. En effet, ce petit manifeste dresse en premier lieu une critique en règle, ou plutôt une réflexion sans concession sur le système démocratique articulée de façon désintéressée, et indépendante de toute passion de parti ou d’école, ou de toute volonté de prosélytisme, ne cherchant ni à plaire ni à déplaire.
Car bien que les critiques adressées à la société soient nombreuses, elles n’échappent cependant pas aux « valeurs de la modernité ». En ce qui nous concerne, nous avons tenté de surmonter cet écueil en remettant radicalement en cause le cadre démocratique sans faire aucune concession à l’idéologie dominante. Notre critique n’est pas celle d’un réactionnaire nostalgique et ne consiste aucunement en un rejet émotionnel ; elle se fonde sur la distinction entre l’ordre traditionnel basé sur le sacré et le permanent, et l’ordre profane fondé sur la négation de l’intellectualité pure et opposé à toute idée de transcendance.
La modernité, la démocratie, la laïcité doivent cesser d’être conçues comme des horizons indépassables, d’autant que tout ce qui relève de la subjectivité humaine est relatif et est donc condamné à être dépassé. C’est d’ailleurs tout le paradoxe de la philosophie moderne : tout est absolument relatif. La modernité a enfanté sa propre destruction : le relativisme ; en effet, si rien n’est absolu – ce qui n’est pas sans contradiction comme nous le verrons par la suite – alors la modernité elle-même est relative et est donc vouée à la désuétude.
Certains croiront en vain y déceler une apologie de l’islam ; mais le lecteur patient et attentif, qui ne se contentera pas de survoler le texte pour trouver des éléments qui confirmeraient les préjugés dont il n’arrive pas à se défaire, comprendra aisément que nous nous situons bien au-delà de toutes ces dérisoires considérations.
Car bien que les critiques adressées à la société soient nombreuses, elles n’échappent cependant pas aux « valeurs de la modernité ». En ce qui nous concerne, nous avons tenté de surmonter cet écueil en remettant radicalement en cause le cadre démocratique sans faire aucune concession à l’idéologie dominante. Notre critique n’est pas celle d’un réactionnaire nostalgique et ne consiste aucunement en un rejet émotionnel ; elle se fonde sur la distinction entre l’ordre traditionnel basé sur le sacré et le permanent, et l’ordre profane fondé sur la négation de l’intellectualité pure et opposé à toute idée de transcendance.
La modernité, la démocratie, la laïcité doivent cesser d’être conçues comme des horizons indépassables, d’autant que tout ce qui relève de la subjectivité humaine est relatif et est donc condamné à être dépassé. C’est d’ailleurs tout le paradoxe de la philosophie moderne : tout est absolument relatif. La modernité a enfanté sa propre destruction : le relativisme ; en effet, si rien n’est absolu – ce qui n’est pas sans contradiction comme nous le verrons par la suite – alors la modernité elle-même est relative et est donc vouée à la désuétude.
Certains croiront en vain y déceler une apologie de l’islam ; mais le lecteur patient et attentif, qui ne se contentera pas de survoler le texte pour trouver des éléments qui confirmeraient les préjugés dont il n’arrive pas à se défaire, comprendra aisément que nous nous situons bien au-delà de toutes ces dérisoires considérations.
Sofiane Meziani, Petit manifeste contre la démocratie, Pour une redéfinition de l’homme et de la société, éditions Les Points sur les i, mars 2017, 7 €.
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