Le président philippin Rodrigo Duterte a promis, lundi 17 juillet, de soumettre au vote du Parlement un nouveau projet de loi visant à donner l'autonomie à la minorité musulmane dans le sud de l'archipel, ceci afin de contrer les milices islamistes anti-gouvernementales qui ont prêté allégeance à l’EI (Daesh) et qui ont pris le contrôle de la ville de Marawi en mai.
Un projet de loi fondamentale dit de Bangsamoro, du nom d'une région située sur l’île de Mindanao, a été rédigé en commun par des responsables du gouvernement et le Front de libération islamique Moro (Milf), le principal groupe rebelle musulman. Ce dernier a signé en 2014 des accords historiques avec les autorités philippines afin d'établir une paix durable dans la région, largement musulmane dans un pays à majorité catholique, après 30 ans de guerre. En échange de l'autonomie du sud de l'archipel, le Milf renonçait alors à ses ambitions séparatistes.
Des factions dissidentes, qui avaient prêté allégeance à Daesh, ont attaqué Marawi, dans l'Etat de Mindanao, déclenchant l'instauration de la loi martiale dans la région où les affrontements ont déjà fait plus de 500 morts et provoqué le déplacement de 260 000 personnes.
« C'est un pas en avant significatif dans notre quête visant à mettre fin à des siècles de haine, méfiance et injustice qui ont un coût et un impact sur des millions de vies de Philippins », a déclaré le président philippin dans un discours devant les dirigeants du Milf et des responsables du gouvernement.
« Nous vivons des temps très dangereux... Nous regardons avec un dégoût total la destruction que l'extrémisme violent inflige à la ville de Marawi », a déclaré Al Haj Ebrahim Murad, président du MILF. « Ces personnes égarées ont rempli le vide généré par notre incapacité à adopter la loi fondamentale et (elles) alimentent la frustration de notre peuple. »
La négociatrice gouvernementale de la paix Irene Santiago a affirmé espérer que la loi puisse être soumise au Parlement d'ici à un an.
Lire aussi :
Philippines : l’armée en proie aux combats contre Daesh
Philippines : une paix historique signée avec ses rebelles musulmans
Un projet de loi fondamentale dit de Bangsamoro, du nom d'une région située sur l’île de Mindanao, a été rédigé en commun par des responsables du gouvernement et le Front de libération islamique Moro (Milf), le principal groupe rebelle musulman. Ce dernier a signé en 2014 des accords historiques avec les autorités philippines afin d'établir une paix durable dans la région, largement musulmane dans un pays à majorité catholique, après 30 ans de guerre. En échange de l'autonomie du sud de l'archipel, le Milf renonçait alors à ses ambitions séparatistes.
Des factions dissidentes, qui avaient prêté allégeance à Daesh, ont attaqué Marawi, dans l'Etat de Mindanao, déclenchant l'instauration de la loi martiale dans la région où les affrontements ont déjà fait plus de 500 morts et provoqué le déplacement de 260 000 personnes.
« C'est un pas en avant significatif dans notre quête visant à mettre fin à des siècles de haine, méfiance et injustice qui ont un coût et un impact sur des millions de vies de Philippins », a déclaré le président philippin dans un discours devant les dirigeants du Milf et des responsables du gouvernement.
« Nous vivons des temps très dangereux... Nous regardons avec un dégoût total la destruction que l'extrémisme violent inflige à la ville de Marawi », a déclaré Al Haj Ebrahim Murad, président du MILF. « Ces personnes égarées ont rempli le vide généré par notre incapacité à adopter la loi fondamentale et (elles) alimentent la frustration de notre peuple. »
La négociatrice gouvernementale de la paix Irene Santiago a affirmé espérer que la loi puisse être soumise au Parlement d'ici à un an.
Lire aussi :
Philippines : l’armée en proie aux combats contre Daesh
Philippines : une paix historique signée avec ses rebelles musulmans