Le vaste plan social annoncé par Général Electric fait réagir les responsables religieux de Belfort. Dans un communiqué commun en date du 28 mai, Mgr Dominique Blanchet, évêque de Belfort-Montbéliard, Ali Sahab, président de l’Association musulmane du Territoire Belfort, Gilles Benhamou, président de la Communauté israélite de Belfort, et Mayanga Elysé Pangu, inspecteur ecclésiastique de l’Église protestante unie de France en Est-Montbélard, ont adressé une mise en garde contre l’entreprise américaine qui a annoncé la suppression de plus de 1 000 emplois sur les sites de Belfort et Bourogne.
Exprimant leur désaccord, les dirigeants religieux ont rappelé que « l’action économique est certes au cœur de l’activité humaine, mais elle demeure un moyen et non une fin. L’entreprise est d’abord une communauté humaine avant d’être un outil de finance ».
Ils dénoncent ainsi « les décisions prises avec le seul critère économique » sans prendre en compte la dimension humaine de l’entreprise. Mettant en avant le fait que « plus de 1 000 familles sont aujourd’hui impactées par ces suppressions d’emplois », ils attirent l’attention sur la manière dont cette décision affecte « très douloureusement » la Franche-Comté.
« Jamais dans l’entreprise, la personne ne peut être considérée comme un moyen pour une finalité économique. Le travail est une dimension essentielle à l’existence », souligne-t-on dans le communiqué.
Ces représentants des communautés musulmane, catholique, protestante et juive, exprimant leur sollicitude envers les familles touchées par la décision de General Electric, ont encouragé « toutes les solidarités qui pourront se déployer autour d’elles et manifester ainsi le capital le plus précieux qui soit : la personne humaine ».
Dans la même optique, ils ont tenu à « saluer ces femmes et ces hommes qui travaillent avec force à maintenir et développer les emplois dans notre bassin de vie à riche potentiel industriel et qui perçoivent réellement en chaque employé un collaborateur à respecter, dans leur activité ».
Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, vivement critiqué pour ne pas avoir tenu son engagement de préserver « l’avenir industriel de Belfort », se rend lundi 3 juin à Belfort. Il a indiqué qu’il exhorterait le président de General Electric à « améliorer son plan social » en France. Tandis que le groupe a justifié les suppressions de postes par des difficultés engendrées par la transition énergétique, le ministre a déploré des déclarations frisant « la provocation ».
Exprimant leur désaccord, les dirigeants religieux ont rappelé que « l’action économique est certes au cœur de l’activité humaine, mais elle demeure un moyen et non une fin. L’entreprise est d’abord une communauté humaine avant d’être un outil de finance ».
Ils dénoncent ainsi « les décisions prises avec le seul critère économique » sans prendre en compte la dimension humaine de l’entreprise. Mettant en avant le fait que « plus de 1 000 familles sont aujourd’hui impactées par ces suppressions d’emplois », ils attirent l’attention sur la manière dont cette décision affecte « très douloureusement » la Franche-Comté.
« Jamais dans l’entreprise, la personne ne peut être considérée comme un moyen pour une finalité économique. Le travail est une dimension essentielle à l’existence », souligne-t-on dans le communiqué.
Ces représentants des communautés musulmane, catholique, protestante et juive, exprimant leur sollicitude envers les familles touchées par la décision de General Electric, ont encouragé « toutes les solidarités qui pourront se déployer autour d’elles et manifester ainsi le capital le plus précieux qui soit : la personne humaine ».
Dans la même optique, ils ont tenu à « saluer ces femmes et ces hommes qui travaillent avec force à maintenir et développer les emplois dans notre bassin de vie à riche potentiel industriel et qui perçoivent réellement en chaque employé un collaborateur à respecter, dans leur activité ».
Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, vivement critiqué pour ne pas avoir tenu son engagement de préserver « l’avenir industriel de Belfort », se rend lundi 3 juin à Belfort. Il a indiqué qu’il exhorterait le président de General Electric à « améliorer son plan social » en France. Tandis que le groupe a justifié les suppressions de postes par des difficultés engendrées par la transition énergétique, le ministre a déploré des déclarations frisant « la provocation ».