Manuel Valls a exprimé sa volonté de faciliter l’acquisition de la nationalité française. De passage à Toulouse, il a expliqué, jeudi 18 octobre, les mesures à appliquer pour atteindre son objectif de 100 000 naturalisations par an, « le rythme d’avant » février 2011, soit avant la nomination de son prédécesseur, Claude Guéant. Les décisions prises par ce dernier avaient effectivement causé une diminution de 45 % du nombre de naturalisation entre 2011 et 2012.
Pour « redresser la courbe du nombre de naturalisation », qu'il qualifie d'une « urgence », le ministre de l’Intérieur veut revenir « sur les critères les plus discriminants qui sont à l’origine de près de 70 % des refus », en commençant par supprimer les tests, en forme de questionnaires à choix multiples (QCM) de connaissance de la culture française. « Dès à présent, la méthode du questionnaire à choix multiples relatif à la connaissance de l’histoire et de la culture et de la société françaises est abandonnée. On ne devient pas Français en répondant à un QCM », a affirmé Manuel Valls.
S’il y a bien un secteur où les étrangers sont discriminés, c’est aussi celui de l’emploi. Manuel Valls plaide pour un assouplissement des conditions liées au travail, qui étaient à l'origine de 40% des refus de naturalisation. Dès à présent, il ne sera donc plus nécessaire d’avoir un CDI pour obtenir la nationalité française.
Il a également annoncé l’ouverture aux moins de 25 ans de l’examen des demandes de naturalisation. M. Valls a été lui-même naturalisé français à 20 ans juste après l'élection de François Mitterrand en 1981. Il faudrait toutefois que le candidat respecte deux conditions : avoir résidé en France depuis dix ans et avoir suivi une scolarité continue de cinq ans minimum.
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S’il y a bien un secteur où les étrangers sont discriminés, c’est aussi celui de l’emploi. Manuel Valls plaide pour un assouplissement des conditions liées au travail, qui étaient à l'origine de 40% des refus de naturalisation. Dès à présent, il ne sera donc plus nécessaire d’avoir un CDI pour obtenir la nationalité française.
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