Plusieurs manifestations ont eu lieu aujourd’hui à travers la France pour exiger le retrait du CPE (contrat première embauche). Un projet vivement défendu par le Premier ministre, Dominique de Villepin.
Les syndicats qui ont appelé à manifester, ont prédit un "printemps chaud" en cas d'obstination du gouvernement, espéraient rassembler au moins 500.000 manifestants, un objectif supérieur à la précédente mobilisation nationale du 7 février.
Plus de 160 manifestations étaient prévues à Paris et en province. Certaines se sont déroulées dans la matinée et d'autres se formaient en début d'après-midi autour d'un unique mot d'ordre : "Retrait du CPE".
A Paris, Plusieurs milliers de personnes défilaient en milieu d'après-midi à Paris. Retrait du contrat première embauche", peut-on lire sur la banderole située en tête du cortège et où se trouvent le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, celui de FO Jean-Claude Mailly ou encore celui de la Fédération syndicale unitaire (FSU, Education), Gérard Aschieri.
A Marseille, plus de 100.000 personnes selon les organisateurs, environ 12.000 d'après la police, ont défilé entre le Vieux Port et la place Castellane.
Plusieurs milliers de lycéens ont symboliquement pris place en tête de cortège, qui s'est étiré sur 2,5 km derrière une banderole qualifiant le CPE de "contrat pour esclaves".
Les étudiants ont suivi avec une banderole marquée "CPE = chômage, précarité, exclusion". Les salariés du secteur public ont ensuite fourni le gros des forces.
A Toulon, près de 10.000 personnes selon les organisateurs, 4.000 d'après la police, ont également manifesté.
A Rennes, entre 11.000 manifestants, selon la police, 20.000 selon les organisateurs, ont arpenté les rues de la cité bretonne sous une pluie battante.
A l'issue du défilé, plusieurs centaines d'entre eux ont envahi les voies de la gare SNCF, paralysant brièvement le trafic. Ils ont été délogés par les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène.
A Bordeaux, environ 16.000 personnes selon la police, 50.000 selon les organisateurs, ont manifesté derrière une banderole "la jeunesse contre le contrat première embauche".
A Toulouse, plus de 8.000 personnes, selon une première estimation de la police, ont commencé à manifester mardi aux alentours de 15h. "Villepin, la période d'essai est terminée", pouvait-on lire sur une banderole. Malgré la pluie, le début du cortège était égayé par une ambiance de carnaval, avec orchestre de percussions brésiliennes et confettis.
A Grenoble, quelque 6.800 personnes, selon la police, près de 20.000 selon les organisateurs, ont défilé dans le calme, ce matin dans le centre-ville. Plusieurs élus de gauche, dont le député-maire (PS) de Grenoble Michel Destot, étaient présents dans le défilé devant les cortèges des groupes syndicaux et des employés d'entreprises comme ST-Micro ou Hewlett-Packard.
Là aussi, lycéens et étudiants avaient pris place en tête de cortège, scandant "à bas, à bas à bas le CPE !", "Villepin t'es foutu, la jeunesse est dans la rue" ou encore "retrait, retrait du CPE !".
De nombreux salariés de la fonction publique dont beaucoup d'enseignants étaient présents dans la manifestation ainsi que des personnels d'entreprises du privé telle que Ford, à Blanquefort dans la banlieue bordelaise.
A Strasbourg, plus de 4.000 personnes, dont une moitié de lycéens, ont défilé contre le CPE, soit deux fois plus que la première manifestation organisée le 7 février.
Les syndicats qui ont appelé à manifester, ont prédit un "printemps chaud" en cas d'obstination du gouvernement, espéraient rassembler au moins 500.000 manifestants, un objectif supérieur à la précédente mobilisation nationale du 7 février.
Plus de 160 manifestations étaient prévues à Paris et en province. Certaines se sont déroulées dans la matinée et d'autres se formaient en début d'après-midi autour d'un unique mot d'ordre : "Retrait du CPE".
A Paris, Plusieurs milliers de personnes défilaient en milieu d'après-midi à Paris. Retrait du contrat première embauche", peut-on lire sur la banderole située en tête du cortège et où se trouvent le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, celui de FO Jean-Claude Mailly ou encore celui de la Fédération syndicale unitaire (FSU, Education), Gérard Aschieri.
A Marseille, plus de 100.000 personnes selon les organisateurs, environ 12.000 d'après la police, ont défilé entre le Vieux Port et la place Castellane.
Plusieurs milliers de lycéens ont symboliquement pris place en tête de cortège, qui s'est étiré sur 2,5 km derrière une banderole qualifiant le CPE de "contrat pour esclaves".
Les étudiants ont suivi avec une banderole marquée "CPE = chômage, précarité, exclusion". Les salariés du secteur public ont ensuite fourni le gros des forces.
A Toulon, près de 10.000 personnes selon les organisateurs, 4.000 d'après la police, ont également manifesté.
A Rennes, entre 11.000 manifestants, selon la police, 20.000 selon les organisateurs, ont arpenté les rues de la cité bretonne sous une pluie battante.
A l'issue du défilé, plusieurs centaines d'entre eux ont envahi les voies de la gare SNCF, paralysant brièvement le trafic. Ils ont été délogés par les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogène.
A Bordeaux, environ 16.000 personnes selon la police, 50.000 selon les organisateurs, ont manifesté derrière une banderole "la jeunesse contre le contrat première embauche".
A Toulouse, plus de 8.000 personnes, selon une première estimation de la police, ont commencé à manifester mardi aux alentours de 15h. "Villepin, la période d'essai est terminée", pouvait-on lire sur une banderole. Malgré la pluie, le début du cortège était égayé par une ambiance de carnaval, avec orchestre de percussions brésiliennes et confettis.
A Grenoble, quelque 6.800 personnes, selon la police, près de 20.000 selon les organisateurs, ont défilé dans le calme, ce matin dans le centre-ville. Plusieurs élus de gauche, dont le député-maire (PS) de Grenoble Michel Destot, étaient présents dans le défilé devant les cortèges des groupes syndicaux et des employés d'entreprises comme ST-Micro ou Hewlett-Packard.
Là aussi, lycéens et étudiants avaient pris place en tête de cortège, scandant "à bas, à bas à bas le CPE !", "Villepin t'es foutu, la jeunesse est dans la rue" ou encore "retrait, retrait du CPE !".
De nombreux salariés de la fonction publique dont beaucoup d'enseignants étaient présents dans la manifestation ainsi que des personnels d'entreprises du privé telle que Ford, à Blanquefort dans la banlieue bordelaise.
A Strasbourg, plus de 4.000 personnes, dont une moitié de lycéens, ont défilé contre le CPE, soit deux fois plus que la première manifestation organisée le 7 février.