Quelques minutes avant la fin de son intervention sur les ondes de RMC et de BFM TV mardi 6 mai, François Hollande s'est vu interrogé par une auditrice sur la radicalisation des jeunes dans les quartiers sensibles. Rachida Benhamed, une auditrice pas tout à fait comme les autres : elle est en réalité une élue UMP, très proche de Jean-François Copé.
Plutôt que de jouer franc-jeu, elle a pris la liberté de ne pas déclarer sa fonction - elle est uniquement présentée au président comme une « employée de bureau » - pour poser une question qui est un concentré de clichés sur les quartiers « sensibles ». « Les extrémistes s’activent à radicaliser les quartiers sensibles et envoyer les jeunes au jihad. Que comptez-vous faire pour lutter contre ce fléau sachant que les petites filles sont voilées et que la polygamie est de rigueur dans un pays qui est quand même celui des droits de l’Homme ? » demande Rachida Benhamed au président de la République (22'30).
Une question bien calculée et pas innocente… Comme l’a révélé Le Monde, elle émanait en réalité d'une sympathisante UMP de longue date qui milite pour l’association Ni putes ni soumises, controversée pour son discours très souvent fondé sur une caricature des quartiers populaires. Conseillère municipale depuis mars dernier à Meaux, en charge de la condition féminine, elle a été élue sur la liste de Jean-François Copé.
« La polygamie n’a pas sa place en France, pas plus qu’il n’y a de possibilité pour les femmes d’être voilées entièrement. Pas davantage pour une jeune fille d’aller à l’école ou dans un établissement relevant de l’éducation nationale avec un voile », des « règles posées dans l’intérêt de tous pour que nous puissions vivre-ensemble », répond alors François Hollande, avant d'évoquer les mesures de surveillance des jeunes susceptibles de quitter la France pour aller combattre en Syrie auprès de groupes extrémistes et l'expulsion vers l'Algérie d'un homme soupçonné de recruter en France.
Il va jusqu'à la remercier « d’intervenir au nom des quartiers » et « comme vous l’avez fait parce que les quartiers ne sont pas des quartiers de jihad » mais « des quartiers de la République française ». Des porte-paroles comme Rachida Benhamed pour les quartiers populaires : pas sûr que ses habitants en veulent.
Plutôt que de jouer franc-jeu, elle a pris la liberté de ne pas déclarer sa fonction - elle est uniquement présentée au président comme une « employée de bureau » - pour poser une question qui est un concentré de clichés sur les quartiers « sensibles ». « Les extrémistes s’activent à radicaliser les quartiers sensibles et envoyer les jeunes au jihad. Que comptez-vous faire pour lutter contre ce fléau sachant que les petites filles sont voilées et que la polygamie est de rigueur dans un pays qui est quand même celui des droits de l’Homme ? » demande Rachida Benhamed au président de la République (22'30).
Une question bien calculée et pas innocente… Comme l’a révélé Le Monde, elle émanait en réalité d'une sympathisante UMP de longue date qui milite pour l’association Ni putes ni soumises, controversée pour son discours très souvent fondé sur une caricature des quartiers populaires. Conseillère municipale depuis mars dernier à Meaux, en charge de la condition féminine, elle a été élue sur la liste de Jean-François Copé.
« La polygamie n’a pas sa place en France, pas plus qu’il n’y a de possibilité pour les femmes d’être voilées entièrement. Pas davantage pour une jeune fille d’aller à l’école ou dans un établissement relevant de l’éducation nationale avec un voile », des « règles posées dans l’intérêt de tous pour que nous puissions vivre-ensemble », répond alors François Hollande, avant d'évoquer les mesures de surveillance des jeunes susceptibles de quitter la France pour aller combattre en Syrie auprès de groupes extrémistes et l'expulsion vers l'Algérie d'un homme soupçonné de recruter en France.
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