Comment les magistrats de la cour d'appel de Paris ont motivé leur décision de maintenir en détention Tariq Ramadan ? Les juges ont estimé que l’intellectuel suisse risque... de « renouveler les faits de viols s’il était remis en liberté ».
Outre les éléments à charge rassemblés par les enquêteurs, les juges se sont basés, d’une part, sur l’expertise médicale ordonnée par leurs soins, et, d’autre part, le témoignage de trois femmes (en plus des deux plaignantes) pour refuser la liberté provisoire à Tariq Ramadan car toutes ont fait part d’un « comportement sexuel brutal » de sa part.
Ils ont donc conclu, dans leur décision citée par RTL, qu'il était « à craindre que l'islamologue renouvelle les faits de viol s'il était remis en liberté, même placé sous contrôle judiciaire ou muni d'un bracelet électronique ».
Les avocats de Tariq Ramadan avaient proposé que leur client remette son passeport suisse à la justice, verse une caution de 50 000 euros et soit contraint de pointer chaque jour au commissariat. Les juges ont aussi estimé que ces garantis ne sont pas non plus suffisants.
La détention provisoire ne présume en rien de sa culpabilité pour les juges mais serait « l'unique moyen d'empêcher toute pression sur les témoins ou les victimes », indiquant que « les deux partis civiles ont indiqué avoir état de menaces de la part de Tariq Ramadan ».
Le comité de soutien de l’islamologue ont lancé une cagnotte pour assurer sa défense. Près de 107 000 € ont été collectés, qui permettront de « créer un fonds de défense juridique au nom du professeur, qui lui donnera droit à une procédure régulière et un procès équitable ».
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Ils ont donc conclu, dans leur décision citée par RTL, qu'il était « à craindre que l'islamologue renouvelle les faits de viol s'il était remis en liberté, même placé sous contrôle judiciaire ou muni d'un bracelet électronique ».
Les avocats de Tariq Ramadan avaient proposé que leur client remette son passeport suisse à la justice, verse une caution de 50 000 euros et soit contraint de pointer chaque jour au commissariat. Les juges ont aussi estimé que ces garantis ne sont pas non plus suffisants.
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