La question des horaires de prière, particulièrement celle du Icha et du Soubh, se pose en Europe depuis plus d’une trentaine d’années, depuis que la communauté musulmane s’y est installée.
De nombreux colloques mettant en collaboration juristes et astronomes furent organisés afin d’apporter une réponse à ce problème de culte, parmi lesquels le congrès à l’IESH de Château-Chinon mis en place par l’UOIF en 1994. Furent conviés, aux côtés de diverses associations et organisations musulmanes telles que la Mosquée de Paris, la Fédération des Musulmans de France, et le représentant de la Ligue Islamique Mondiale à Paris, d’éminents savants comme Yussuf El-Qaradawi, Abdellah Ben Beyya, Issam el Bachir, Ajil Ennashmy, ancien doyen de la faculté des sciences islamiques du Koweit et membre du grand Consistoire de Jurisprudence.
Etaient également présents Nasser el Meymane, professeur à l’université de oumm al-qura de la Mecque, le docteur Malik Eshsh’ar, Mufti de Tripoli au Liban, le sheykh Faysal Mawlawi, juge à Beyrouth et vice-président du Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche, que Dieu lui fasse Miséricorde, il fut l’initiateur de la réflexion sur ce fameux 12 degrés de latitude.
Furent également invités à ce colloque d’excellents astronomes et physiciens, parmi lesquels le docteur Muhammad Hawari et le docteur Abdelkarim Ruzloune. Après une journée entière de réflexion et de délibération entre juristes et astronomes, il fut adopté à la majorité l’avis se référant au 12e degré de latitude pour calculer les horaires de prière et ce pour les raisons suivantes :
1- L’évaluation des horaires de prière en l’absence de signes naturels est sujette à l’ijtihad, aucun Texte sacré ne la mentionnant de manière explicite, ceci ne permet pas de trancher sur la question avec certitude.
2- Considérer le 12e degré conduit à une stabilité des calculs sur toute une année, y compris la saison estivale durant laquelle le signe légal identifié comme étant la visibilité du disque solaire ne fait pas défaut, alors que ceux qui prennent en compte le 18e degré sont contraints de passer, selon les périodes, à des degrés inferieurs (15e, 16e, 17e degré) afin d’ajuster les calculs.
3- Fixer le 12e degré comme référence permet d’alléger et de faciliter le culte aux pratiquants car ils bénéficieront d’une heure, voire même plus, de repos supplémentaire. Détail important lorsqu’on sait que calculer en se basant sur le 18e degrés engendre le retardement du Icha d’une demi-heure ( la prière a alors lieu après minuit) et fait aussi avancer l’heure du Soubh de 30 minutes, ce qui représente un lourd fardeau et une contrainte pour la communauté. Or la religion a pour principe de réduire les contraintes et d’alléger les fardeaux. Dieu que Son Nom soit exalté dit : "Il ne vous a point imposé de fardeau en religion." (Sourate le Pèlerinage, verset 78.)
Le Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche, lors de son 12e congrès qui s’est tenu à Dublin du 6 au 16 de Dhil Qi’da 1424 (31/12-04/01 2004) a voté le décret 2/12 venant confirmer le 6e décret du Consistoire de Jurisprudence de la Ligue Islamique Mondiale, qui a lui adopté le 18e degré et a déclaré : " Au vu de l’ouverture de cette question à l’ijtihad et du fait qu’aucun Texte n’en détermine la réponse avec certitude, le Conseil ne s’oppose pas à l’adoption d’évaluations différentes provenant d’autres organismes islamiques spécialisés dans la Fatwa. Tel est le cas pour la fixation au 12e degré du coucher du soleil ou bien de la détermination à 1 h 30 le laps de temps entre le Maghreb et le Icha ou entre le le Fajr et le lever du soleil."
Il est important de clarifier ce sujet aux yeux de nos frères et sœurs musulmans, en particulier à l’approche du mois béni de Ramadan, afin qu’ils puissent jeuner et prier tout en étant rassurés quand à l’accomplissement de leurs devoirs en temps légal, et afin qu’ils sachent que ces questions ouvertes à l’ijtihad sont en réalité sources de souplesse dans la pratique et de Miséricorde envers les fideles. Les spécialistes en sciences islamiques ont le droit et le devoir d’effectuer des recherches sur les questions conjecturelles en s’appuyant sur les arguments et les règles de l’ijtihad conventionnelles et reconnues par les savants de la recherche. Quiconque suit donc l’avis provenant des conseils compétents en matière de Fatwa sera plus à même d’exercer une adoration valide et juste si Dieu le veut.
Depuis sa création, l’UOIF a adopté l’avis du 12e degré par conviction, suite aux études résultant des divers colloques organisés à son initiative, à la force des arguments scientifiques, à l’équilibre, la justice et la facilité qui découle de son application. L’UOIF considère ces horaires comme étant les meilleurs et les plus convenables aux musulmans de France sans pour autant dénigrer les autres conclusions, et va même jusqu’à expliquer la marche à suivre pour quiconque souhaite utiliser le 18e degré comme base de calcul.
De nombreux colloques mettant en collaboration juristes et astronomes furent organisés afin d’apporter une réponse à ce problème de culte, parmi lesquels le congrès à l’IESH de Château-Chinon mis en place par l’UOIF en 1994. Furent conviés, aux côtés de diverses associations et organisations musulmanes telles que la Mosquée de Paris, la Fédération des Musulmans de France, et le représentant de la Ligue Islamique Mondiale à Paris, d’éminents savants comme Yussuf El-Qaradawi, Abdellah Ben Beyya, Issam el Bachir, Ajil Ennashmy, ancien doyen de la faculté des sciences islamiques du Koweit et membre du grand Consistoire de Jurisprudence.
Etaient également présents Nasser el Meymane, professeur à l’université de oumm al-qura de la Mecque, le docteur Malik Eshsh’ar, Mufti de Tripoli au Liban, le sheykh Faysal Mawlawi, juge à Beyrouth et vice-président du Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche, que Dieu lui fasse Miséricorde, il fut l’initiateur de la réflexion sur ce fameux 12 degrés de latitude.
Furent également invités à ce colloque d’excellents astronomes et physiciens, parmi lesquels le docteur Muhammad Hawari et le docteur Abdelkarim Ruzloune. Après une journée entière de réflexion et de délibération entre juristes et astronomes, il fut adopté à la majorité l’avis se référant au 12e degré de latitude pour calculer les horaires de prière et ce pour les raisons suivantes :
1- L’évaluation des horaires de prière en l’absence de signes naturels est sujette à l’ijtihad, aucun Texte sacré ne la mentionnant de manière explicite, ceci ne permet pas de trancher sur la question avec certitude.
2- Considérer le 12e degré conduit à une stabilité des calculs sur toute une année, y compris la saison estivale durant laquelle le signe légal identifié comme étant la visibilité du disque solaire ne fait pas défaut, alors que ceux qui prennent en compte le 18e degré sont contraints de passer, selon les périodes, à des degrés inferieurs (15e, 16e, 17e degré) afin d’ajuster les calculs.
3- Fixer le 12e degré comme référence permet d’alléger et de faciliter le culte aux pratiquants car ils bénéficieront d’une heure, voire même plus, de repos supplémentaire. Détail important lorsqu’on sait que calculer en se basant sur le 18e degrés engendre le retardement du Icha d’une demi-heure ( la prière a alors lieu après minuit) et fait aussi avancer l’heure du Soubh de 30 minutes, ce qui représente un lourd fardeau et une contrainte pour la communauté. Or la religion a pour principe de réduire les contraintes et d’alléger les fardeaux. Dieu que Son Nom soit exalté dit : "Il ne vous a point imposé de fardeau en religion." (Sourate le Pèlerinage, verset 78.)
Le Conseil Européen de la Fatwa et de la Recherche, lors de son 12e congrès qui s’est tenu à Dublin du 6 au 16 de Dhil Qi’da 1424 (31/12-04/01 2004) a voté le décret 2/12 venant confirmer le 6e décret du Consistoire de Jurisprudence de la Ligue Islamique Mondiale, qui a lui adopté le 18e degré et a déclaré : " Au vu de l’ouverture de cette question à l’ijtihad et du fait qu’aucun Texte n’en détermine la réponse avec certitude, le Conseil ne s’oppose pas à l’adoption d’évaluations différentes provenant d’autres organismes islamiques spécialisés dans la Fatwa. Tel est le cas pour la fixation au 12e degré du coucher du soleil ou bien de la détermination à 1 h 30 le laps de temps entre le Maghreb et le Icha ou entre le le Fajr et le lever du soleil."
Il est important de clarifier ce sujet aux yeux de nos frères et sœurs musulmans, en particulier à l’approche du mois béni de Ramadan, afin qu’ils puissent jeuner et prier tout en étant rassurés quand à l’accomplissement de leurs devoirs en temps légal, et afin qu’ils sachent que ces questions ouvertes à l’ijtihad sont en réalité sources de souplesse dans la pratique et de Miséricorde envers les fideles. Les spécialistes en sciences islamiques ont le droit et le devoir d’effectuer des recherches sur les questions conjecturelles en s’appuyant sur les arguments et les règles de l’ijtihad conventionnelles et reconnues par les savants de la recherche. Quiconque suit donc l’avis provenant des conseils compétents en matière de Fatwa sera plus à même d’exercer une adoration valide et juste si Dieu le veut.
Depuis sa création, l’UOIF a adopté l’avis du 12e degré par conviction, suite aux études résultant des divers colloques organisés à son initiative, à la force des arguments scientifiques, à l’équilibre, la justice et la facilité qui découle de son application. L’UOIF considère ces horaires comme étant les meilleurs et les plus convenables aux musulmans de France sans pour autant dénigrer les autres conclusions, et va même jusqu’à expliquer la marche à suivre pour quiconque souhaite utiliser le 18e degré comme base de calcul.