François Hollande, premier secrétaire du Parti socialiste
"Vous avez démontré par votre présence, par votre travail ici que vous étiez prêts à faire le premier pas pour une nouvelle marche. Cette marche, elle sera longue. Elle ne tiendra pas à quelques changements de comportements, de renouvellements de personnes et de modifications statutaires" a déclaré hier dimanche le premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande en clôture de l'université d'été du PS à La Rochelle.
"Je connais les défauts du Parti socialiste: les divisions artificielles, les positionnements de circonstance, les compétitions d'orientations qui ne recouvrent que des allégeances personnelles, les indisciplines, les égotismes, le manque de rigueur" a-t-il encore ajouté, estimant que c'est au PS que "peut se préparer le changement, l'alternative, l'espérance, et nulle part ailleurs".
"Je propose un changement de méthode. Plutôt que de partir de nos différences regardées comme autant de divisions pour aboutir, faute de mieux, à des conclusions confuses, partons de nos convergences pour faire apparaître, sur les grandes thématiques mais aussi les sujets les plus difficiles, de véritables choix qui seront proposés au vote des militants. Ce vote aura lieu à l'occasion du prochain congrès, après les municipales" de mars 2008, a encore lancé François Hollande, qui précise qu'un des "chantiers" du PS est "de mettre le socialisme en rapport avec les défis du monde, de la société d'aujourd'hui".
Pourtant le premier secrétaire s'en est pris vertement aux "rénovateurs". "Rénovation. Le mot est vieux comme le Parti socialiste. A chaque défaite, un rénovateur s'annonce, parfois plusieurs, j'en ai fait partie. Les formules sont connues: 'ouvrir les portes et fenêtres', que n'ai-je entendu ça ? Comme si nous vivions cachés, comme si n'avions pas fait venir 100.000 nouveaux adhérents" a-t-il déclaré, avant de proposer "à nos partenaires de la gauche un comité de liaison de la gauche qui se réunirait régulièrement pour porter jugement sur les résultats de la politique gouvernementale et décider des initiatives à engager".
"Je connais les défauts du Parti socialiste: les divisions artificielles, les positionnements de circonstance, les compétitions d'orientations qui ne recouvrent que des allégeances personnelles, les indisciplines, les égotismes, le manque de rigueur" a-t-il encore ajouté, estimant que c'est au PS que "peut se préparer le changement, l'alternative, l'espérance, et nulle part ailleurs".
"Je propose un changement de méthode. Plutôt que de partir de nos différences regardées comme autant de divisions pour aboutir, faute de mieux, à des conclusions confuses, partons de nos convergences pour faire apparaître, sur les grandes thématiques mais aussi les sujets les plus difficiles, de véritables choix qui seront proposés au vote des militants. Ce vote aura lieu à l'occasion du prochain congrès, après les municipales" de mars 2008, a encore lancé François Hollande, qui précise qu'un des "chantiers" du PS est "de mettre le socialisme en rapport avec les défis du monde, de la société d'aujourd'hui".
Pourtant le premier secrétaire s'en est pris vertement aux "rénovateurs". "Rénovation. Le mot est vieux comme le Parti socialiste. A chaque défaite, un rénovateur s'annonce, parfois plusieurs, j'en ai fait partie. Les formules sont connues: 'ouvrir les portes et fenêtres', que n'ai-je entendu ça ? Comme si nous vivions cachés, comme si n'avions pas fait venir 100.000 nouveaux adhérents" a-t-il déclaré, avant de proposer "à nos partenaires de la gauche un comité de liaison de la gauche qui se réunirait régulièrement pour porter jugement sur les résultats de la politique gouvernementale et décider des initiatives à engager".
Vendredi déjà, Ségolène Royal s'était dite "optimiste", estimant qu'il régnait au PS une "ambiance nouvelle. Les gens qui ne se parlaient plus depuis plusieurs années se reparlent". Le maire de Paris Bertrand Delanoë, très sollicité par la presse durant ce week-end et qui a paru profiter pleinement de l'absence des principaux ténors du parti, a quant à lui déclaré : "je ne suis candidat à rien, et je peux être candidat à des choses", ajoutant : "C'est plus intéressant de voir des amis d'enfance et de partager des choses formidables que de courir après le pouvoir. Mais quand on a des convictions, il faut accepter d'exercer des responsabilités, sinon je ne serais pas maire de la capitale de la France. Il ne faut pas être non plus faux-cul !"