L’explosion d’un camion au centre de la ville de Mogadiscio samedi 14 octobre a coûté la vie à plus de 300 personnes et fait tout autant de blessés. « Nous avons confirmation que 300 personnes sont mortes. Ce bilan va s’alourdir », a indiqué lundi le chef des services ambulanciers de la capitale somalienne.
« C'est une attaque horrible menée par les Shebab sur des civils innocents, qui ne visait pas des responsables gouvernementaux somaliens spécifiques. Cela montre combien ces éléments violents sont sans pitié, pour viser sans distinction des gens innocents qui ne faisaient que s'occuper de leurs affaires », a déclaré Mohamed Abdullahi Mohamed, alias Farmajo, président de la Somalie. L’attentat le plus meurtrier de l’histoire du pays aurait été commis par le groupe Al-Shabab, affilié à Al-Qaida, mais celui-ci n’a toujours pas été revendiqué.
L’attaque terroriste s’est déroulé à l’intersection « Kilomètre 5 », une place de choix pour tuer le maximum de monde car c’est l’un des croisements les plus fréquentés et embouteillés de la capitale. De nombreux minibus, vendeurs à la sauvette et bidons d’essences se trouvent à ce lieu. D’après une source citée par Le Monde, « on a identifié deux camions piégés et bourrés d’explosifs militaires mais aussi sans doute des composants chimiques inflammables, introuvables en Somalie ». Près de deux tonnes d’explosifs ont dû être employés pour arriver à ce carnage.
Dès le lendemain, plusieurs centaines, peut-être des milliers de personnes, sont descendues dans la rue pour « donner leur sang et crier leur refus du terrorisme et de la violence. Du jamais-vu de mémoire somalienne ». Le président Farmajo a lui-même donné son sang, sous les flashs des journalistes mais aura du mal à rassurer ainsi la population.
La semaine dernière, le ministre de la Défense et le chef des armées ont présenté leur démission sans offrir la moindre explication. Un rapport du Centre d’études stratégiques de l’Afrique affirme que les Shebab sont devenu, en 2016, le groupe terroriste le plus meurtrier du continent en causant la mort de plus de 4 200 personnes contre 3 500 pour Boko Haram.
L’Union africaine a « réaffirmé son engagement à poursuivre son soutien notamment à travers sa mission militaire en Somalie » appelée Amisom, une force comptant 22 000 hommes qui soutiennent le gouvernement central contre les Shebab.
Lire aussi :
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Yémen : 300 migrants jetés à la mer par leurs passeurs
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L’attaque terroriste s’est déroulé à l’intersection « Kilomètre 5 », une place de choix pour tuer le maximum de monde car c’est l’un des croisements les plus fréquentés et embouteillés de la capitale. De nombreux minibus, vendeurs à la sauvette et bidons d’essences se trouvent à ce lieu. D’après une source citée par Le Monde, « on a identifié deux camions piégés et bourrés d’explosifs militaires mais aussi sans doute des composants chimiques inflammables, introuvables en Somalie ». Près de deux tonnes d’explosifs ont dû être employés pour arriver à ce carnage.
Dès le lendemain, plusieurs centaines, peut-être des milliers de personnes, sont descendues dans la rue pour « donner leur sang et crier leur refus du terrorisme et de la violence. Du jamais-vu de mémoire somalienne ». Le président Farmajo a lui-même donné son sang, sous les flashs des journalistes mais aura du mal à rassurer ainsi la population.
La semaine dernière, le ministre de la Défense et le chef des armées ont présenté leur démission sans offrir la moindre explication. Un rapport du Centre d’études stratégiques de l’Afrique affirme que les Shebab sont devenu, en 2016, le groupe terroriste le plus meurtrier du continent en causant la mort de plus de 4 200 personnes contre 3 500 pour Boko Haram.
L’Union africaine a « réaffirmé son engagement à poursuivre son soutien notamment à travers sa mission militaire en Somalie » appelée Amisom, une force comptant 22 000 hommes qui soutiennent le gouvernement central contre les Shebab.
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