Marine Le Pen était poursuivie pour « provocation à la discrimination, à la violence ou à la haine envers un groupe de personnes à raison de leur appartenance à une religion » après avoir comparé, fin 2010, les prières de rue de musulmans à l'Occupation nazie. La présidente du Front national a été relaxée mardi 15 décembre par le tribunal correctionnel de Lyon.
Le parquet avait requis sa relaxe en octobre dernier.
« Cette relaxe marque, une nouvelle fois, la légitimation et la banalisation de l’islamophobie et des discours de haine qui la véhicule », a fait savoir le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), qui avait porté plainte contre la présidente du Front national aux côtés du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié des peuples (MRAP), de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA), de la Ligue judiciaire de défense des musulmans et de l’Observatoire national contre l’islamophobie qui dépend du CFCM.
« Si aujourd’hui la relaxe a effectivement été prononcée, le procès en lui-même reste une victoire », estime l'association. « L’islamophobie doit être reconnue et condamnée (...) et le CCIF continuera à porter les discriminants devant la justice avec fermeté et avec la volonté affirmée que la justice reconnaisse enfin la gravité des propos islamophobes. ».
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Prières de rue : la relaxe requise pour Marine Le Pen
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« Si aujourd’hui la relaxe a effectivement été prononcée, le procès en lui-même reste une victoire », estime l'association. « L’islamophobie doit être reconnue et condamnée (...) et le CCIF continuera à porter les discriminants devant la justice avec fermeté et avec la volonté affirmée que la justice reconnaisse enfin la gravité des propos islamophobes. ».
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