Le Printemps arabe, qui secoue le monde musulman depuis le début de l’année 2011, continue son bout de chemin. La série de crise politique qui a frappé les pays comme l’Egypte, la Tunisie, la Libye ou encore actuellement la Syrie, a eu un impact important sur l’économie régionale et internationale.
À Genève, un haut-responsable du ministère des affaires étrangères vient d’annoncer « qu’environ un milliard de francs suisses ont été bloqués en Suisse suite au Printemps arabe ».Grosso modo, la répartition de ce total par pays se présente comme suit : 60 millions CHF pour la Tunisie, 100 millions CHF pour la Syrie, 100 millions CHF également pour la Lybie et enfin 700 millions CHF pour l’Egypte.
Très tournée vers le secteur tertiaire, la Suisse est un pays qui attire fortement des capitaux étrangers incluant les fonds de grands dirigeants. Au cours d’une conférence de presse, Valentin Zellweger, chef de la Direction du droit international public, a annoncé que « le Conseil fédéral a bloqué les fonds liés à Ben Ali en janvier 2011, cinq jours après son départ du pays, et ceux de Moubarak, une demi-heure après son départ du pouvoir ».
Pour ces opérations, le gouvernement suisse a dû bloquer les comptes de 32 personnes de l’entourage de Moubarak et de 48 personnes dans celui de Ben Ali. M. Zellweger a également ajouté que le montant assez peu élevé des fonds tunisiens bloqués s’explique de deux façons : soit le dispositif en cas de fonds suspects est efficace, soit le clan Ben Ali a préféré déposer son argent ailleurs.
En ce qui concerne la restitution de ces fonds, M. Zellweger a précisé que cela dépendait en grande partie des pays d’origine. Il a toutefois tenu à préciser que même durant la période de blocage, les capitaux sont gérés de manière conservatrice. Les intérêts seront donc reversés au moment de la restitution.
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Syrie: une trêve en vue pour l'Aïd el-Kebir
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Très tournée vers le secteur tertiaire, la Suisse est un pays qui attire fortement des capitaux étrangers incluant les fonds de grands dirigeants. Au cours d’une conférence de presse, Valentin Zellweger, chef de la Direction du droit international public, a annoncé que « le Conseil fédéral a bloqué les fonds liés à Ben Ali en janvier 2011, cinq jours après son départ du pays, et ceux de Moubarak, une demi-heure après son départ du pouvoir ».
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En ce qui concerne la restitution de ces fonds, M. Zellweger a précisé que cela dépendait en grande partie des pays d’origine. Il a toutefois tenu à préciser que même durant la période de blocage, les capitaux sont gérés de manière conservatrice. Les intérêts seront donc reversés au moment de la restitution.
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