Parmi les huit Américains qui ont rafflé cette année les prix Nobel de chimie, physique et médecine, quatre étaient des immigrés: nés à l’étranger et arrivés aux Etats-Unis comme étudiants ou chercheurs.
Le chiffre devrait faire réfléchir tous ceux qui cherchent à restreindre l’accueil d’étudiants étrangers, espèrent les militants d’une politique d’immigration plus généreuse, et les scientifiques.
Si tous ces prix Nobel avaient avoué aux garde-frontières, lors de leur arrivée, qu’ils comptaient s’établir aux Etats-Unis, ils auraient été aussitôt refoulés, rappelle Susan Hockfield, présidente du Massachusetts Institute of Technology, dans une tribune publiée ce matin par le Wall Street Journal.
La loi actuelle exige que les étudiants retournent dans leur pays une fois leur diplôme acquis, pour redemander un visa d’immigration s’ils veulent ensuite revenir travailler aux Etats-Unis.
L’Amérique a d’autant plus besoin d’importer ses Prix Nobel que la concurrence internationale en matière d’éducation supérieure a beaucoup augmenté ces dernières années, rappelle aussi la présidente du MIT.
Selon les classements de l’OCDE, les Etats-Unis étaient le premier pays au monde pour la proportion de bacheliers dans les années 1960. En 2005, les Etats-Unis n’étaient plus qu’au 21e rang mondial sur cette échelle, qui prédit aussi un peu l’avenir des nations.
Auteure : Lorraine Millot - 20/10/2009
Source : washington.blogs.liberation.fr
Le chiffre devrait faire réfléchir tous ceux qui cherchent à restreindre l’accueil d’étudiants étrangers, espèrent les militants d’une politique d’immigration plus généreuse, et les scientifiques.
Si tous ces prix Nobel avaient avoué aux garde-frontières, lors de leur arrivée, qu’ils comptaient s’établir aux Etats-Unis, ils auraient été aussitôt refoulés, rappelle Susan Hockfield, présidente du Massachusetts Institute of Technology, dans une tribune publiée ce matin par le Wall Street Journal.
La loi actuelle exige que les étudiants retournent dans leur pays une fois leur diplôme acquis, pour redemander un visa d’immigration s’ils veulent ensuite revenir travailler aux Etats-Unis.
L’Amérique a d’autant plus besoin d’importer ses Prix Nobel que la concurrence internationale en matière d’éducation supérieure a beaucoup augmenté ces dernières années, rappelle aussi la présidente du MIT.
Selon les classements de l’OCDE, les Etats-Unis étaient le premier pays au monde pour la proportion de bacheliers dans les années 1960. En 2005, les Etats-Unis n’étaient plus qu’au 21e rang mondial sur cette échelle, qui prédit aussi un peu l’avenir des nations.
Auteure : Lorraine Millot - 20/10/2009
Source : washington.blogs.liberation.fr