Des palestiniens au poste de frontière de Bethléem
Un nouveau rapport de l’AIDA (Association des Agences Internationales de développement) accuse les restrictions administratives israéliennes et, dans une moindre mesure, l’Autorité Palestinienne et le Hamas, d’entraver l’acheminement de l’aide d’urgence auprès des populations en difficultés.
Selon les estimations de l’AIDA, ces restrictions coûteraient 4,5 millions de dollars par an aux ONG et donc à leurs contributeurs. « De l'argent perdu pour les populations en difficultés », explique le président du Secours Islamique de France, Rachid Lahlou.
Selon les estimations de l’AIDA, ces restrictions coûteraient 4,5 millions de dollars par an aux ONG et donc à leurs contributeurs. « De l'argent perdu pour les populations en difficultés », explique le président du Secours Islamique de France, Rachid Lahlou.
La lourdeur administrative dans la ligne de mire
L’AIDA, une coalition formée de 80 agences internationales d’aide et de développement, pointe l’opacité de l’administration israélienne comme la principale difficulté. Le rapport dénonce le système d’obtention des visas et permis nécessaires pour circuler entre l’Est de Jérusalem, la bande de Gaza et la Cisjordanie. Ces procédures manquent de transparence et peuvent prendre du temps.
Ainsi, beaucoup de demandes émanant des personnels de ces associations, sont rejetées pour des motifs rarement communiqués. Les associations n’ont ainsi même pas la possibilité de s’informer et de remédier aux motifs de rejet. A titre d’exemple, au mois de janvier dernier, 25 permis ont été délivrés aux ONG alors qu’il y avait encore à la fin du mois 36 demandes en attente, comme l’explique le rapport de l’AIDA.
« Cette situation gêne le fonctionnement de nos ONG, poursuit Rachid Lahlou, les réunions de coordination ont lieu à Jérusalem, il est très fréquent que notre personnel palestinien n’est pas les autorisations nécessaires pour s’y rendre. Cela nous handicape lourdement dans notre travail. »
Au final, cette situation alourdit le coût des missions des ONG. Le temps de transport est plus long et il y a des frais de logement en plus pour les personnes coincées à une frontière. De plus, « les restrictions à l’entrée de la bande de Gaza sur les marchandises nous oblige à acheter le matériel à Gaza où tout est beaucoup plus cher », continue le président du SIF.
L’AIDA appelle « la communauté internationale à exiger d’Israël que soit levés les obstacles qui empêchent la libre circulation des biens et des travailleurs humanitaires ». Une position soutenue par Rachid Lahlou. « Nous menons un travail auprès des populations en toute indépendance et sans étiquette politique, précise-t-il, nous demandons simplement un assouplissement des restrictions pour pouvoir mener à bien nos missions. »
Ainsi, beaucoup de demandes émanant des personnels de ces associations, sont rejetées pour des motifs rarement communiqués. Les associations n’ont ainsi même pas la possibilité de s’informer et de remédier aux motifs de rejet. A titre d’exemple, au mois de janvier dernier, 25 permis ont été délivrés aux ONG alors qu’il y avait encore à la fin du mois 36 demandes en attente, comme l’explique le rapport de l’AIDA.
« Cette situation gêne le fonctionnement de nos ONG, poursuit Rachid Lahlou, les réunions de coordination ont lieu à Jérusalem, il est très fréquent que notre personnel palestinien n’est pas les autorisations nécessaires pour s’y rendre. Cela nous handicape lourdement dans notre travail. »
Au final, cette situation alourdit le coût des missions des ONG. Le temps de transport est plus long et il y a des frais de logement en plus pour les personnes coincées à une frontière. De plus, « les restrictions à l’entrée de la bande de Gaza sur les marchandises nous oblige à acheter le matériel à Gaza où tout est beaucoup plus cher », continue le président du SIF.
L’AIDA appelle « la communauté internationale à exiger d’Israël que soit levés les obstacles qui empêchent la libre circulation des biens et des travailleurs humanitaires ». Une position soutenue par Rachid Lahlou. « Nous menons un travail auprès des populations en toute indépendance et sans étiquette politique, précise-t-il, nous demandons simplement un assouplissement des restrictions pour pouvoir mener à bien nos missions. »