La mosquée de Castres, dans le sud de la France, a été la cible de profanations dans la nuit de samedi 12 à dimanche 13 décembre. Des croix gammées et des inscriptions nazies et xénophobes telles que « Sieg Heil », « La France aux Français » et « White power » ont été retrouvées sur les murs de l’édifice, a indiqué le président de l'Association islamique de Castres, Abdelmalek Bouregba. Des pieds de cochon ont aussi été suspendus à la poignée de la porte d'entrée.
Cet incident n’est pas sans rappeler les profanations de la mosquée de Toul en août dernier et de Maubeuge début novembre.
« La France est une République laïque qui doit protéger l'ensemble des cultes », a déclaré, dimanche 6 décembre, Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, estimant que la France devait « condamner à la fois l'islamophobie et l'islamisme radical. » Pour SOS Racisme, la profanation « vise très clairement, de la part des auteurs de ces méfaits, à laisser entendre qu'un musulman ne saurait être Français » et déplore « la libération de la parole raciste, libération que le débat sur l'identité nationale permet et organise. »
L'association n'est pas la seule à laisser entendre que le débat lancé par Éric Besson vire au questionnement sur la place de l'islam dans la société française, lui-même alimenté par la controverse des minarets en Suisse.
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