Les quatre jeunes placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur la profanation de 148 tombes musulmanes dans le cimetière militaire Notre-Dame-de-Lorette d'Ablain-Saint-Nazaire, près d'Arras, ont été remis en liberté mardi, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Aucune poursuite n'a été engagée contre ces jeunes gens, interpellés et placés en garde à vue lundi, selon cette source, qui a confirmé une information publiée sur le site internet du quotidien 20 minutes.
La gendarmerie et le procureur de la République d'Arras, Jean-Pierre Valensi, n'ont ni confirmé ni infirmé.
"Vraiment cela a de l'importance de mener une enquête tranquillement et au long cours", a déclaré M. Valensi.
Ces jeunes avaient été interpellés lundi et pourraient être liés à la mouvance skinhead des trois jeunes condamnés pour des faits similaires commis au même endroit il y a un an.
Les inscriptions injurieuses, découvertes dimanche matin dans ce cimetière du Pas-de-Calais, visaient directement l'islam et insultaient gravement Rachida Dati, garde des Sceaux. Une tête de porc avait également été pendue à l'une des tombes.
La précédente profanation avait été commise dans la nuit du 18 au 19 avril 2007: 52 tombes du carré musulman avaient été couvertes d'inscriptions nazies, de croix gammées et celtiques. Les auteurs, deux jeunes hommes de 18 et 21 ans, avaient été condamnés en mai à deux ans de prison, dont un ferme, et un mineur de 16 ans à sept mois de prison dont cinq mois et demi avec sursis. Ils avaient depuis fait l'objet d'une libération anticipée.
Cette nouvelle affaire de profanation a suscité une condamnation unanime des responsables politiques de tous bords ainsi que des responsables religieux et des milieux associatifs.
Le président Nicolas Sarkozy a dénoncé un acte relevant du "racisme le plus inadmissible qui soit" et souhaité que "les auteurs soient punis comme ils le méritent". Le secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants, Jean-Marie Bockel, s'était rendu dimanche sur les lieux.
Environ 150 personnes, en majorité musulmanes, mais aussi des représentants des communautés chrétienne et juive ainsi que des élus locaux, avaient participé lundi à une cérémonie de solidarité sur le lieu des profanations.
L'effacement des inscriptions était en cours mardi en milieu de journée, après le relevé de tous les indices nécessaires.
Inauguré en 1925, le cimetière est un jardin de 13 hectares, planté de croix, commémorant notamment les combats de 1915, à l'un des endroits les plus disputés du front occidental au début de la Première Guerre mondiale. 40.000 combattants environ y reposent dont la moitié dans des tombes individuelles. Le carré musulman compte 576 tombes orientées vers La Mecque.
La gendarmerie et le procureur de la République d'Arras, Jean-Pierre Valensi, n'ont ni confirmé ni infirmé.
"Vraiment cela a de l'importance de mener une enquête tranquillement et au long cours", a déclaré M. Valensi.
Ces jeunes avaient été interpellés lundi et pourraient être liés à la mouvance skinhead des trois jeunes condamnés pour des faits similaires commis au même endroit il y a un an.
Les inscriptions injurieuses, découvertes dimanche matin dans ce cimetière du Pas-de-Calais, visaient directement l'islam et insultaient gravement Rachida Dati, garde des Sceaux. Une tête de porc avait également été pendue à l'une des tombes.
La précédente profanation avait été commise dans la nuit du 18 au 19 avril 2007: 52 tombes du carré musulman avaient été couvertes d'inscriptions nazies, de croix gammées et celtiques. Les auteurs, deux jeunes hommes de 18 et 21 ans, avaient été condamnés en mai à deux ans de prison, dont un ferme, et un mineur de 16 ans à sept mois de prison dont cinq mois et demi avec sursis. Ils avaient depuis fait l'objet d'une libération anticipée.
Cette nouvelle affaire de profanation a suscité une condamnation unanime des responsables politiques de tous bords ainsi que des responsables religieux et des milieux associatifs.
Le président Nicolas Sarkozy a dénoncé un acte relevant du "racisme le plus inadmissible qui soit" et souhaité que "les auteurs soient punis comme ils le méritent". Le secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants, Jean-Marie Bockel, s'était rendu dimanche sur les lieux.
Environ 150 personnes, en majorité musulmanes, mais aussi des représentants des communautés chrétienne et juive ainsi que des élus locaux, avaient participé lundi à une cérémonie de solidarité sur le lieu des profanations.
L'effacement des inscriptions était en cours mardi en milieu de journée, après le relevé de tous les indices nécessaires.
Inauguré en 1925, le cimetière est un jardin de 13 hectares, planté de croix, commémorant notamment les combats de 1915, à l'un des endroits les plus disputés du front occidental au début de la Première Guerre mondiale. 40.000 combattants environ y reposent dont la moitié dans des tombes individuelles. Le carré musulman compte 576 tombes orientées vers La Mecque.