« On a les droits ! On a les droits, et pour pas cher en plus. » Vous vous souvenez certainement de cette réplique du Dîner de cons où M. Pignon oublie qu’il joue un personnage au moment d’obtenir les droits d’adaptation d’un roman pour le cinéma. « On a les droits ! », dit-il.
Il y a 70 ans, le 10 décembre 1948, les Nations du monde se réunirent au Trocadéro, en plein Paris, pour décider en cœur, de quels droits chaque individu disposait par nature, par défaut, par essence du seul mérite de sa naissance. Plus besoin d’être le fils d’un autre, d’être l’héritier d’un premier, d’être adoubé d’une onction singulière, d’être sélectionné par un ordre positif.
À l’issue d’une guerre effroyable ayant broyé l’être humain au point d’en menacer sa survie, le concert des peuples a repris l’héritage franco-américain des textes de 1776 et 1789 pour rédiger une nouvelle proclamation.
En 30 articles, 30 petits trésors, la Déclaration universelle des droits humains – pour que l’Homme et la Femme n’y fassent qu’un –
affirme, impose et expose les points suivants :
- Tous les êtres humains sans distinction, qu’ils soient femmes ou hommes, ont le droit à la sûreté, à la liberté, à la reconnaissance, au travail, à l’égalité de traitement, à la nationalité, au mariage, à la propriété, à la conscience, à la religion, à l’association, la sécurité, aux loisirs, à l’éducation, à l’épanouissement et à la vie culturelle.
- La déclaration ne proclame que trois devoirs : celui d’agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité en conclusion de l’article premier, celui d’organiser des élections de manière régulière au sein d’un État souverain dans l’article 21, celui de se mettre au service de sa communauté humaine à condition qu’elle garantisse, je cite, « le plein développement de sa personnalité » dans l’article 29.
Il y a 70 ans, le 10 décembre 1948, les Nations du monde se réunirent au Trocadéro, en plein Paris, pour décider en cœur, de quels droits chaque individu disposait par nature, par défaut, par essence du seul mérite de sa naissance. Plus besoin d’être le fils d’un autre, d’être l’héritier d’un premier, d’être adoubé d’une onction singulière, d’être sélectionné par un ordre positif.
À l’issue d’une guerre effroyable ayant broyé l’être humain au point d’en menacer sa survie, le concert des peuples a repris l’héritage franco-américain des textes de 1776 et 1789 pour rédiger une nouvelle proclamation.
En 30 articles, 30 petits trésors, la Déclaration universelle des droits humains – pour que l’Homme et la Femme n’y fassent qu’un –
affirme, impose et expose les points suivants :
- Tous les êtres humains sans distinction, qu’ils soient femmes ou hommes, ont le droit à la sûreté, à la liberté, à la reconnaissance, au travail, à l’égalité de traitement, à la nationalité, au mariage, à la propriété, à la conscience, à la religion, à l’association, la sécurité, aux loisirs, à l’éducation, à l’épanouissement et à la vie culturelle.
- La déclaration ne proclame que trois devoirs : celui d’agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité en conclusion de l’article premier, celui d’organiser des élections de manière régulière au sein d’un État souverain dans l’article 21, celui de se mettre au service de sa communauté humaine à condition qu’elle garantisse, je cite, « le plein développement de sa personnalité » dans l’article 29.
Assurer une promotion active des droits humains
Nous avons tous ces droits, les droits humains, les droits fondamentaux, les droits universels ; nous nous les sommes auto-attribués collégialement et mondialement ce 10 décembre 1948. Nous tenons ces droits comme évidents, nous les tenons parfois comme héritiers de plusieurs millénaires d’une morale anthropo-centrée et philanthrope, une morale humaniste parfois héritière des spiritualités judéo-chrétiennes.
Nous avons tous ces droits. Ils sont à nous, mais avions-nous le droit, 70 ans après leur proclamation, d’oublier d’en fêter dignement l’anniversaire ? Car oui, nous avons ces droits, mais ils ne sont malheureusement pas garantis partout et pour tous. La meilleure manière encore de célébrer les 70 ans de la Déclaration universelle des droits humains, c'est encore d'en assurer une promotion active pour concrétiser, comme défini en préambule, cet « idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations ».
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