Le Qatar continue de faire parler de lui en France. Pour préparer l’après-pétrole et gaz vers 2030, le riche émirat du Golfe étudie actuellement la possibilité d'injecter 10 milliards d'euros supplémentaires dans de grandes entreprises françaises, a annoncé Mohamed Jaham Al-Kuwari, l’ambassadeur qatari en France, à l'AFP.
« Les 10 milliards d'euros seront des fonds du Qatar pour prendre des parts dans des grands groupes français, monter des projets ensemble ou faire des partenariats dans des pays tiers », a-t-il expliqué. « Ce n'est pas finalisé, c'est une idée qu'on est en train d'étudier », a-t-il précisé.
A cette annonce, s’ajoute une autre autour du fonds franco-qatari à destination des petites et moyennes entreprises. Son montant pourrait atteindre 300 millions d'euros, à partager entre la Qatar Investment Authority, la Caisse des dépôts et d’éventuels partenaires privés, selon M. Jaham Al-Kuwari, qui a annoncé qu’un accord va être signé d'ici à la fin de l'année.
Ce fonds, initialement présenté comme un fonds en faveur des banlieues françaises, a fait l’objet de polémiques au point où le projet avait été abandonné pendant la campagne électorale avant d’être relancé récemment, en partenariat avec le gouvernement socialiste.
L'ambassadeur assure au passage que son pays n'a pas de visée prosélyte et « n'a jamais investi dans des mosquées, sauf dans la Grande Mosquée de Paris, mais à la demande du gouvernement français à hauteur de deux millions d'euros », a-t-il déclaré.
« Le Qatar investit depuis longtemps en France, comme les autres et n'est pas le plus gros investisseurs », a-t-il fait savoir. « C'est quoi le problème ? », s’est-il interrogé. Il évoque ainsi une « exception française » face à la virulence politique devant laquelle le Qatar, qui possède notamment le Paris-Saint-Germain (PSG) et des hôtels de luxe, doit faire face.
Pourtant, la France y trouve aussi son compte. Ses participations dans les grandes entreprises françaises valent à ce jour au moins six milliards d'euros, selon l’AFP. Les préjugés ont la dent bien dure et ne vont pas disparaître de si tôt.
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A cette annonce, s’ajoute une autre autour du fonds franco-qatari à destination des petites et moyennes entreprises. Son montant pourrait atteindre 300 millions d'euros, à partager entre la Qatar Investment Authority, la Caisse des dépôts et d’éventuels partenaires privés, selon M. Jaham Al-Kuwari, qui a annoncé qu’un accord va être signé d'ici à la fin de l'année.
Ce fonds, initialement présenté comme un fonds en faveur des banlieues françaises, a fait l’objet de polémiques au point où le projet avait été abandonné pendant la campagne électorale avant d’être relancé récemment, en partenariat avec le gouvernement socialiste.
L'ambassadeur assure au passage que son pays n'a pas de visée prosélyte et « n'a jamais investi dans des mosquées, sauf dans la Grande Mosquée de Paris, mais à la demande du gouvernement français à hauteur de deux millions d'euros », a-t-il déclaré.
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Pourtant, la France y trouve aussi son compte. Ses participations dans les grandes entreprises françaises valent à ce jour au moins six milliards d'euros, selon l’AFP. Les préjugés ont la dent bien dure et ne vont pas disparaître de si tôt.
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