Renaud dans son clip "Toujours assis".
Le chanteur Renaud a inauguré, mercredi 2 mars, sa chronique bimensuelle pour Charlie Hebdo. Alors que le dessinateur Luz et le chroniqueur Patrick Pelloux ont quitté la rédaction en 2015, il décide, lui, de relever le challenge. Pourtant, écrit-il, ses amis ont tenté de l’en empêcher : « "C’est plus ce que c’était", "Ta vie sera un enfer !", "Tu vas être obligé de te cogner des flics en permanence pour ta sécu !", voire "Tu pars en tournée bientôt, tu risques (ainsi que ton public) de voir tes concerts perturbés, et même annulés pour cause d’alertes à la bombe". »
Renaud n’en a cure et se dit prêt à mourir en « martyr de la presse libre » : « Tant qu'à mourir, je préférerais infiniment qu'on tue l'auteur de ces lignes, héros tombé en martyr de la presse libre à cent sous, plutôt qu'au guidon d'une motocyclette qui fait prout-prout ou bouffé par de méchantes métastases très désagréables. » Sa première chronique a été intitulée « Même pas peur ! ».
Le chanteur en profite pour évoquer son fils Malone, 10 ans, qui lui a « foutu une branlée au Scrabble ». « Je n’en reviens pas de son intelligence hors normes et de sa culture très cultivée comme son père, mais j’ai 54 ans de plus que lui et j’ai lu tous les livres. (À l’exception du Coran, mais je m’y mets bientôt…) », ajoute-t-il. Pour sa prochaine chronique, Renaud la consacre au « peuple corse et particulièrement un prisonnier corse otage de la raison d’État, j’ai nommé Yvan Colonna ».
Renaud n’en a cure et se dit prêt à mourir en « martyr de la presse libre » : « Tant qu'à mourir, je préférerais infiniment qu'on tue l'auteur de ces lignes, héros tombé en martyr de la presse libre à cent sous, plutôt qu'au guidon d'une motocyclette qui fait prout-prout ou bouffé par de méchantes métastases très désagréables. » Sa première chronique a été intitulée « Même pas peur ! ».
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