Quatre ans après l’assassinat de Samuel Paty à la sortie de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), huit personnes sont jugées par la cour d’assises spéciale pour leur implication présumée dans ces faits qui ont ému la France entière. Le procès, qui a débuté lundi 4 novembre, durera sept semaines, jusqu’au 19 novembre.
Deux personnes présentées comme des amis du tueur, sont jugées pour « complicité d’assassinat terroriste » et risquent la réclusion criminelle à perpétuité. Ils sont accusés par les juges antiterroristes d'avoir eu connaissance du projet criminel d'Abdoullakh Anzorov, ce qu'ils nient en bloc.
Les six autres comparaissent pour « association de malfaiteurs terroriste » et encourent jusqu’à 30 ans de réclusion. Parmi elles figurent le père de la collégienne qui a menti en accusant Samuel Paty d'avoir montré des caricatures du Prophète et le fondateur du collectif Cheikh Yassine, Abdelhakim Sefrioui. En détention provisoire depuis quatre ans, ils sont accusés d’avoir relayé la version de l’adolescente sur les réseaux sociaux à l’origine d’une campagne de cyberhaine contre le professeur d’histoire-géographie.
Dans cette affaire, six mineurs, d’anciens collégiens âgés entre 13 et 15 ans, ont été condamnés en décembre 2023 par le tribunal pour enfants à des peines comprises entre 14 mois de prison avec sursis et deux ans dont six mois ferme. L'adolescente qui a menti a été condamnée à 18 mois de prison avec sursis pour dénonciation calomnieuse.
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