« Pour qui voteriez-vous au second tour de l’élection présidentielle ? » Telle fut la question posée aux internautes dans un sondage en ligne mis en place sur Saphirnews au lendemain du premier tour du scrutin qui a vu naître le duel Macron-Le Pen pour la course à l’Elysée. Résultat après clôture du sondage jeudi 4 mai : deux tiers des 1 557 sondés (69 %) ont l’intention de voter pour Emmanuel Macron.
Dans le détail, 38 % des suffrages en faveur du candidat d’En Marche sont des votes de conviction, à l’image de celui de Yanis, 24 ans, étudiant. Désigné pour rédiger le programme d’Emmanuel Macron sur les questions relatives au handicap, il a eu l’occasion de le suivre « de près ». « J’ai été séduit par sa bienveillance et sa volonté de renouveler la classe politique », indique-t-il.
En revanche, 31 % des sondés ont décidé de voter pour Macron - plus encore après le débat de l'entre-deux tours - afin de faire barrage au Front national. C’est le cas de Dienaba, 31 ans, assistante sociale : « Ce vote, je le vois vraiment comme si on me l'imposait. Si le FN n'était pas passé, je n’aurais jamais voté Macron. Ça me dérange parce que c'est un vote du moins pire et non de conviction. » Elle estime cependant que l'abstention est « dangereux car on peut faire passer les extrêmes avec l'abstention. Moins les gens en accord avec la République voteront, plus les extrémistes auront du poids ».
Dans le détail, 38 % des suffrages en faveur du candidat d’En Marche sont des votes de conviction, à l’image de celui de Yanis, 24 ans, étudiant. Désigné pour rédiger le programme d’Emmanuel Macron sur les questions relatives au handicap, il a eu l’occasion de le suivre « de près ». « J’ai été séduit par sa bienveillance et sa volonté de renouveler la classe politique », indique-t-il.
En revanche, 31 % des sondés ont décidé de voter pour Macron - plus encore après le débat de l'entre-deux tours - afin de faire barrage au Front national. C’est le cas de Dienaba, 31 ans, assistante sociale : « Ce vote, je le vois vraiment comme si on me l'imposait. Si le FN n'était pas passé, je n’aurais jamais voté Macron. Ça me dérange parce que c'est un vote du moins pire et non de conviction. » Elle estime cependant que l'abstention est « dangereux car on peut faire passer les extrêmes avec l'abstention. Moins les gens en accord avec la République voteront, plus les extrémistes auront du poids ».
Des tenants du ni-ni fermes sur leur décision
L’abstention ou le vote blanc, c’est le choix de 11 % des internautes comme Mina, 30 ans, psychologue : « Je n’ai pas pu voter pour Hollande (en 2012), je ne peux me résoudre à voter pour Macron. On peut être d’accord sur le fait qu’il y a un candidat pire que l’autre mais je veux pouvoir dormir sur mes deux oreilles ! » La seule indécision du moment : si elle choisit de se rendre ou non à son bureau de vote pour placer un bulletin blanc dans l’urne.
Pour Bahia, 27 ans, étudiante, ce sera l’abstention : « J’ai toujours pensé que le vote doit être un choix de conviction. Comme mon candidat n’est pas passé, je ne vais pas me déplacer pour voter "pour le moins pire" », dit celle qui a voté en faveur de Jean-Luc Mélenchon, en partie parce que son programme était à l’opposé de celui d’Emmanuel Macron, « un homme qui aidera les banques et les gros comptes ».
« Je trouve les critiques envers Macron comme souvent injustifiées et je pense qu’elles se dissiperont peu à peu en arrivant au pouvoir. D'où l'enjeu de convaincre encore et toujours », affirme Yanis. « Aux abstentionnistes, je comprends leur désespoir et leur colère. Mais le vote blanc ou l'abstention ne fera que renforcer l'extrême droite. » L'abstention pourrait s'élever dimanche 7 mai aux alentours de 20 %.
Pour Bahia, 27 ans, étudiante, ce sera l’abstention : « J’ai toujours pensé que le vote doit être un choix de conviction. Comme mon candidat n’est pas passé, je ne vais pas me déplacer pour voter "pour le moins pire" », dit celle qui a voté en faveur de Jean-Luc Mélenchon, en partie parce que son programme était à l’opposé de celui d’Emmanuel Macron, « un homme qui aidera les banques et les gros comptes ».
« Je trouve les critiques envers Macron comme souvent injustifiées et je pense qu’elles se dissiperont peu à peu en arrivant au pouvoir. D'où l'enjeu de convaincre encore et toujours », affirme Yanis. « Aux abstentionnistes, je comprends leur désespoir et leur colère. Mais le vote blanc ou l'abstention ne fera que renforcer l'extrême droite. » L'abstention pourrait s'élever dimanche 7 mai aux alentours de 20 %.
Le danger Le Pen en ligne de mire
Même son de cloche pour Samra, 32 ans, sage-femme : « Il n'y a pas que du mauvais chez Macron. Ce n'est pas avec gaieté de cœur que je glisserai mon bulletin dans l'urne ce dimanche, rien qu'en pensant à sa loi Travail et au 49.3, mais il est clair et net que Marine Le Pen est bien plus dangereuse, liberticide et néfaste que lui. » Electrice de Benoît Hamon au premier tour, elle estime apprécier l’ex-ministre pour, entre autres, « ses positions sur la laïcité et le fait qu'il dise clairement que la laïcité n’est pas une arme contre les musulmans ».
Les sondés sont 9 % à avoir tout de même déclaré leur choix en faveur de Marine Le Pen. Les indécis, ceux qui sont susceptible de faire basculer l’élection, sont plus nombreux (11 %) à ne pas savoir, à trois jours du scrutin, ce qu’ils feront. A y regarder de plus près, la plupart hésitent entre un vote Macron ou l’abstention comme Mehdi, 23 ans, caissier : « J’exclus Marine Le Pen de mes choix mais je ne suis pas sûr qu’Emmanuel Macron est un bon choix pour la France. Je me déciderai dimanche. » Des résultats de ce rendez-vous électoral dépendront les orientations du prochain quinquennat.
Les sondés sont 9 % à avoir tout de même déclaré leur choix en faveur de Marine Le Pen. Les indécis, ceux qui sont susceptible de faire basculer l’élection, sont plus nombreux (11 %) à ne pas savoir, à trois jours du scrutin, ce qu’ils feront. A y regarder de plus près, la plupart hésitent entre un vote Macron ou l’abstention comme Mehdi, 23 ans, caissier : « J’exclus Marine Le Pen de mes choix mais je ne suis pas sûr qu’Emmanuel Macron est un bon choix pour la France. Je me déciderai dimanche. » Des résultats de ce rendez-vous électoral dépendront les orientations du prochain quinquennat.
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