1/ Un changement majeur marque l’édition 2017 du Hajj : l’augmentation des quotas de visas pour le grand pèlerinage accordés par l’Arabie Saoudite.
En 2013, les autorités saoudiennes ont décidé de réduire de 20 % le nombre de visas pour chaque pays et de 50 % pour les Saoudiens, en raison des travaux de rénovation et d’agrandissement de la Grande Mosquée de La Mecque. La restriction aura duré cinq ans. Le quota originel pour la majorité des pays ayant été restauré, ce sont 800 000 pèlerins de plus qui sont prévus cette année. En 2016, leur nombre s’élevait à 1 862 909, composés d’un contingent de 1 325 372 étrangers et 537 537 pèlerins locaux.
En 2013, les autorités saoudiennes ont décidé de réduire de 20 % le nombre de visas pour chaque pays et de 50 % pour les Saoudiens, en raison des travaux de rénovation et d’agrandissement de la Grande Mosquée de La Mecque. La restriction aura duré cinq ans. Le quota originel pour la majorité des pays ayant été restauré, ce sont 800 000 pèlerins de plus qui sont prévus cette année. En 2016, leur nombre s’élevait à 1 862 909, composés d’un contingent de 1 325 372 étrangers et 537 537 pèlerins locaux.
2/ Le Hajj 1438/2017 marque le retour des pèlerins iraniens à La Mecque après une absence remarquée en 2016.
Les relations entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, qui n’ont jamais été au beau fixe, s’étaient dégradées en 2016 s’étaient dégradées après la bousculade meurtrière à La Mecque en 2015, au point où la puissance chiite avait annulé l’organisation du Hajj en 2016.
Après négociations, les autorités des deux pays ont confirmé le retour des pèlerins iraniens en mars. Cette année, ce sont quelque 86 500 pèlerins qui ont été autorisés à venir faire le Hajj.
Les relations entre l’Arabie Saoudite et l’Iran, qui n’ont jamais été au beau fixe, s’étaient dégradées en 2016 s’étaient dégradées après la bousculade meurtrière à La Mecque en 2015, au point où la puissance chiite avait annulé l’organisation du Hajj en 2016.
Après négociations, les autorités des deux pays ont confirmé le retour des pèlerins iraniens en mars. Cette année, ce sont quelque 86 500 pèlerins qui ont été autorisés à venir faire le Hajj.
3/ La saison 1438/2017 du Hajj se déroule en pleine crise diplomatique avec le Qatar.
Les relations entre l’Arabie Saoudite et le Qatar se sont brusquement dégradées en juin, en plein mois du Ramadan 2017 après que l’émirat ait été accusé de soutenir le terrorisme. Les autorités saoudiennes ont rapidement fait savoir que, malgré le blocus, les Qataris ne seront pas interdits d’accomplir le Hajj et pourront embarquer à bord de tout avion sauf Qatar Airways.
Cependant, plusieurs voix se sont élevées du côté du Qatar pour dénoncer des obstacles rencontrés par leurs pèlerins,, obstacles démentis par les Saoudiens. Avec l’augmentation de quotas, le nombre de pèlerins qataris s’élève officiellement à 2 400 pour le Hajj 2017, contre 1 200 en 2016.
Les relations entre l’Arabie Saoudite et le Qatar se sont brusquement dégradées en juin, en plein mois du Ramadan 2017 après que l’émirat ait été accusé de soutenir le terrorisme. Les autorités saoudiennes ont rapidement fait savoir que, malgré le blocus, les Qataris ne seront pas interdits d’accomplir le Hajj et pourront embarquer à bord de tout avion sauf Qatar Airways.
Cependant, plusieurs voix se sont élevées du côté du Qatar pour dénoncer des obstacles rencontrés par leurs pèlerins,, obstacles démentis par les Saoudiens. Avec l’augmentation de quotas, le nombre de pèlerins qataris s’élève officiellement à 2 400 pour le Hajj 2017, contre 1 200 en 2016.
4/ Le risque de propagation d’une épidémie de choléra pendant le Hajj est un risque pour lequel l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé l’alerte.
L’OMS a lancé fin juillet une alerte sanitaire concernant le risque d’épidémie du choléra, par le biais principalement de pèlerins yéménites mais aussi somaliens, lors du plus grand rassemblement religieux au monde. Si les autorités saoudiennes se disent bien préparées à la bonne tenue du rassemblement sur le plan sanitaire, le risque ne devra pas être sous-estimé.
L’OMS a lancé fin juillet une alerte sanitaire concernant le risque d’épidémie du choléra, par le biais principalement de pèlerins yéménites mais aussi somaliens, lors du plus grand rassemblement religieux au monde. Si les autorités saoudiennes se disent bien préparées à la bonne tenue du rassemblement sur le plan sanitaire, le risque ne devra pas être sous-estimé.
Plus de 408 000 personnes sont touchées par le choléra au Yémen selon l’OMS. Près de 2 000 morts provoqués par la maladie ont été recensés. Les pèlerins sont appelés à faire preuve de vigilance en adoptant des gestes simples.
A noter également, dans un tout autre registre, le Hajj se déroule en plein conflit au Yémen. Les forces gouvernementales soutenues par l’Arabie Saoudite ont fait savoir, selon les informations du quotidien Al-Araby Al-Jadeed, que les visas pour le hajj ne seront pas octroyés aux personnes détenant un passeport édité par les rebelles houthis dans les régions qu’ils contrôlent.
A noter également, dans un tout autre registre, le Hajj se déroule en plein conflit au Yémen. Les forces gouvernementales soutenues par l’Arabie Saoudite ont fait savoir, selon les informations du quotidien Al-Araby Al-Jadeed, que les visas pour le hajj ne seront pas octroyés aux personnes détenant un passeport édité par les rebelles houthis dans les régions qu’ils contrôlent.
5/ Pour la cinquième année consécutive, l’Arabie Saoudite a refusé l’octroi de visas pour le Hajj au régime syrien. Cette dernière a dénoncé fin juillet « la politisation » du pèlerinage par les Saoudiens.
L’Arabie Saoudite n’ayant plus de relations diplomatiques avec Bachar Al-Assad, c’est avec la Coalition nationale syrienne, la principale instance de l’opposition, qu’elle traite et cela vaut pour le Hajj. Le Haut comité syrien du Hajj est devenu depuis 2012 l’interlocuteur des autorités saoudiennes s’agissant de l’envoi de pèlerins syriens pour le petit et le grand pèlerinage.
Depuis maintenant cinq ans, seuls les Syriens vivant dans un pays tiers ont le droit de se rendre à La Mecque. Ils étaient 12 000, en partance principalement du Liban, de la Jordanie et de la Turquie, à avoir bénéficié d'un visa. Pour la saison 2017, l'Arabie Saoudite a accordé un quota de 15 000 visas.
L’Arabie Saoudite n’ayant plus de relations diplomatiques avec Bachar Al-Assad, c’est avec la Coalition nationale syrienne, la principale instance de l’opposition, qu’elle traite et cela vaut pour le Hajj. Le Haut comité syrien du Hajj est devenu depuis 2012 l’interlocuteur des autorités saoudiennes s’agissant de l’envoi de pèlerins syriens pour le petit et le grand pèlerinage.
Depuis maintenant cinq ans, seuls les Syriens vivant dans un pays tiers ont le droit de se rendre à La Mecque. Ils étaient 12 000, en partance principalement du Liban, de la Jordanie et de la Turquie, à avoir bénéficié d'un visa. Pour la saison 2017, l'Arabie Saoudite a accordé un quota de 15 000 visas.