Dix-sept personnalités ont composé le jury des Y'a Bon Awards 2013.
Dans un climat de plus en plus xénophobe, de nombreuses personnalités médiatiques auraient pu prétendre à recevoir une peau de banane dorée, le trophée offert durant cette cérémonie décalée et humoristique organisée par l’association antiraciste Les Indivisibles. Mais ce sont six bananes qui ont été décernées au cours de la soirée.
Dans la catégorie Super Patriote, c’est Véronique Genest qui a été choisie par le jury composé de l’animatrice TV Enora Malagré, du géopolitologue Pascal Boniface, de l’humanitaire Rony Brauman, de l’humoriste Océanerosemarie, des journalistes Denis Robert, Yasmine Chouaki, Anasthasie Tudieshe et Nadir Dendoune, du fondateur d’Act Up Didier Lestrade, de la présidente de la Fondation Frantz Fanon Mireille Fanon-Mendès-France, des musiciens DJ Pone, DJ Cut Killer et Marco Prince, de la championne de boxe et écrivaine Aya Cissoko, de l’entrepreneure Laurence Méhaignerie, de l’initiateur de la Marche pour l’Egalité de 1983 Toumi Djaidja et du coproducteur et coauteur du film La Cité rose Sadia Diawara.
L’interprète de Julie Lescaut a été couronnée pour avoir déclaré, en septembre 2012, sur le plateau de l’émission Jean-Marc Morandini, Vous êtes en direct sur NRJ12 , être « islamophobe comme beaucoup de Français ».
Dans la catégorie Territoires perdus de la République, en référence aux propos stigmatisant sur la banlieue, c’est l’actuel président de l’UMP Jean-François Copé, qui a naturellement remporté le trophée pour sa sortie pathétique sur les pains au chocolat, en octobre 2012.
Une autre personnalité politique de l’UMP, s’est vu remettre le prix de la catégorie Au bon vieux temps des colonies. Il s’agit du député de la 7e circonscription du Var Jean-Sébastien Vialatte, qui après les émeutes ayant suivi le sacre du PSG, en mai dernier, avait twitté que les « casseurs » étaient « sûrement des descendants d’esclaves ».
Dans la catégorie Super Patriote, c’est Véronique Genest qui a été choisie par le jury composé de l’animatrice TV Enora Malagré, du géopolitologue Pascal Boniface, de l’humanitaire Rony Brauman, de l’humoriste Océanerosemarie, des journalistes Denis Robert, Yasmine Chouaki, Anasthasie Tudieshe et Nadir Dendoune, du fondateur d’Act Up Didier Lestrade, de la présidente de la Fondation Frantz Fanon Mireille Fanon-Mendès-France, des musiciens DJ Pone, DJ Cut Killer et Marco Prince, de la championne de boxe et écrivaine Aya Cissoko, de l’entrepreneure Laurence Méhaignerie, de l’initiateur de la Marche pour l’Egalité de 1983 Toumi Djaidja et du coproducteur et coauteur du film La Cité rose Sadia Diawara.
L’interprète de Julie Lescaut a été couronnée pour avoir déclaré, en septembre 2012, sur le plateau de l’émission Jean-Marc Morandini, Vous êtes en direct sur NRJ12 , être « islamophobe comme beaucoup de Français ».
Dans la catégorie Territoires perdus de la République, en référence aux propos stigmatisant sur la banlieue, c’est l’actuel président de l’UMP Jean-François Copé, qui a naturellement remporté le trophée pour sa sortie pathétique sur les pains au chocolat, en octobre 2012.
Une autre personnalité politique de l’UMP, s’est vu remettre le prix de la catégorie Au bon vieux temps des colonies. Il s’agit du député de la 7e circonscription du Var Jean-Sébastien Vialatte, qui après les émeutes ayant suivi le sacre du PSG, en mai dernier, avait twitté que les « casseurs » étaient « sûrement des descendants d’esclaves ».
Elisabeth Lévy couronnée pour l'ensemble de son œuvre
Christophe Barbier, le directeur de la rédaction de L'Express, est venu recevoir son Y'a Bon Award 2012.
Frank Tanguy, chroniqueur dans l’émission Les Grandes Gueules sur RMC fait preuve du même esprit en avouant que « quand il voit un barbu en djellaba qui traverse au feu rouge », il a « envie d’accélérer ». Pour cet aveu, il se voit décerner une peau de banane dans la catégorie Retourne chez ta mère.
Dans la cinquième catégorie intitulée Racisme à peine voilé en référence à l’islamophobie, en nette explosion, la philosophe Elisabeth Badinter, marraine de la crèche Baby Loup, qui refuse coûte que coûte de voir « l’entrisme de ces islamistes dans les crèches » est déclarée vainqueure.
Et le sixième et dernier prix récompensant une personnalité pour l’ensemble de son œuvre est revenu à Elisabeth Lévy, qui estime notamment que, dans certains quartiers, nous sommes en « situation de guerre » et que « l’armée » doit intervenir.
Si aucun des lauréats 2013 n’est venu chercher son prix, pour la première fois dans l'histoire des Y’a Bon Awards, un ancien gagnant a fait le déplacement. Le public et les organisateurs ont eu, en effet, la surprise de voir Christophe Barbier, venir chercher son trophée. Le directeur de la rédaction de L’Express avait remporté l’an dernier une peau de banane avec laquelle il est reparti lundi 10 juin sous les huées du public.
Dans la cinquième catégorie intitulée Racisme à peine voilé en référence à l’islamophobie, en nette explosion, la philosophe Elisabeth Badinter, marraine de la crèche Baby Loup, qui refuse coûte que coûte de voir « l’entrisme de ces islamistes dans les crèches » est déclarée vainqueure.
Et le sixième et dernier prix récompensant une personnalité pour l’ensemble de son œuvre est revenu à Elisabeth Lévy, qui estime notamment que, dans certains quartiers, nous sommes en « situation de guerre » et que « l’armée » doit intervenir.
Si aucun des lauréats 2013 n’est venu chercher son prix, pour la première fois dans l'histoire des Y’a Bon Awards, un ancien gagnant a fait le déplacement. Le public et les organisateurs ont eu, en effet, la surprise de voir Christophe Barbier, venir chercher son trophée. Le directeur de la rédaction de L’Express avait remporté l’an dernier une peau de banane avec laquelle il est reparti lundi 10 juin sous les huées du public.
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