Radia Bakkouch est présidente du mouvement interconvictionnel des jeunes Coexister.
2015 fut une année difficile pour la France. Les attentats des 7, 8, 9 janvier et du 13 novembre ont profondément marqué les esprits, et les cœurs ne sont pas prêts de l’oublier. Certains voudraient faire entrer 2015 dans la mémoire collective comme une année d’événements tragiques à commémorer comme telle. Des attentats terroristes, un antisémitisme toujours trop présent, une islamophobie grandissante, c’est vrai, cette année fut tragique.
Mais j’espère et je m’engage à ce que cette année ne soit pas un symbole de peur, de divisions et de méfiance entre les citoyens. Je préfère garder en tête que cette année a donné lieu à une prise de conscience collective, à un point de départ vers plus de fraternité et plus de liens.
Les différents groupes Coexister ont doublé, voire triplé, leurs actions en 2015 ; c’est également ce que je retiendrai de l’année 2015 : plus d’initiatives au service de la société, partout en France.
Mais j’espère et je m’engage à ce que cette année ne soit pas un symbole de peur, de divisions et de méfiance entre les citoyens. Je préfère garder en tête que cette année a donné lieu à une prise de conscience collective, à un point de départ vers plus de fraternité et plus de liens.
Les différents groupes Coexister ont doublé, voire triplé, leurs actions en 2015 ; c’est également ce que je retiendrai de l’année 2015 : plus d’initiatives au service de la société, partout en France.
S’engager au service de la société avec bienveillance
L’association Coexister porte d’une même voix le message de la coexistence active, un message d’autant plus fort qu’il résulte de l’incroyable diversité de ses membres. Chaque jour, ces acteurs du quotidien créent des liens indestructibles entre eux, avec d’autres et dans la société.
Si on me demandait de faire passer un message, en toute humilité, je m’adresserais à ma génération. Il est temps que nous, jeunes Français et Françaises, de toutes convictions, nous engagions pour notre société idéale. Continuons à nous engager au service de la société avec bienveillance et sincérité. N’ayons pas peur d’être impertinents, de donner notre avis, de nous exprimer et de prendre des risques.
On nous dit souvent que la jeunesse représente l’avenir, le futur, je leur dirai qu’ils ont tort. Dans l’avenir, les jeunes seront moins jeunes. C’est aujourd’hui que la jeunesse doit mettre sa pierre à l’édifice de la société.
Si on me demandait de faire passer un message, en toute humilité, je m’adresserais à ma génération. Il est temps que nous, jeunes Français et Françaises, de toutes convictions, nous engagions pour notre société idéale. Continuons à nous engager au service de la société avec bienveillance et sincérité. N’ayons pas peur d’être impertinents, de donner notre avis, de nous exprimer et de prendre des risques.
On nous dit souvent que la jeunesse représente l’avenir, le futur, je leur dirai qu’ils ont tort. Dans l’avenir, les jeunes seront moins jeunes. C’est aujourd’hui que la jeunesse doit mettre sa pierre à l’édifice de la société.
Déconstruire les préjugés au nom des différentes convictions
Une société meilleure n’est possible que si ses citoyens sont heureux de vivre ensemble, et pour cela le lien social est vital. L’association Coexister propose à ses membres un parcours d’activités pour créer un lien entre tous. Un parcours Coexister qui puise son essentiel du faire-ensemble.
Le premier volet d’activités est le pôle dialogue pour apprendre à mieux nous connaître. Et ensuite, puisque l’on est d’accord pour ne pas être d’accord sur nos convictions, il est nécessaire d’agir ensemble, car nous sommes d’accord pour nous mettre ensemble au service de l’autre.
Le dernier pôle d’action est celui de la sensibilisation, qui permet aux membres de transmettre ce qu’ils ont vécu et d’utiliser leur expérience pour faire de la déconstruction de préjugés sur les différentes convictions. Ce parcours bénévole de Coexister permet, selon moi, de créer des acteurs essentiels dans la société pour mieux vivre ensemble.
Le premier volet d’activités est le pôle dialogue pour apprendre à mieux nous connaître. Et ensuite, puisque l’on est d’accord pour ne pas être d’accord sur nos convictions, il est nécessaire d’agir ensemble, car nous sommes d’accord pour nous mettre ensemble au service de l’autre.
Le dernier pôle d’action est celui de la sensibilisation, qui permet aux membres de transmettre ce qu’ils ont vécu et d’utiliser leur expérience pour faire de la déconstruction de préjugés sur les différentes convictions. Ce parcours bénévole de Coexister permet, selon moi, de créer des acteurs essentiels dans la société pour mieux vivre ensemble.
Lien social et fraternité
Ainsi, la société idéale est pour moi celle où tous les aspects pluriels de l’identité se retrouvent harmonieusement, sans concession par rapport à notre identité nationale. En particulier, notre identité convictionnelle qui doit être une richesse de diversité pour notre identité nationale.
L’année 2016 doit être cette année du lien social et de la fraternité, mais l’équilibre du lien social et de la fraternité est fragile. À nous de le préserver.
L’année 2016 doit être cette année du lien social et de la fraternité, mais l’équilibre du lien social et de la fraternité est fragile. À nous de le préserver.