"L'espace des libertés progresse", a déclaré Nicolas Sarkozy en Tunisie devant son homologue Zine el Abidine Ben Ali, suscitant ainsi l'ire des associations de défense des droits de l'homme dans le pays.
Restée discrète durant ce voyage, la secrétaire d'état aux Droits de l'homme Rama Yade s'exprimait ce vendredi matin sur les ondes d'Europe 1. "Dans un voyage d'Etat du président de la République, les ministres ou les membres de la délégation qui l'accompagnent ne sont pas sensés s'exprimer", a-t-elle déclaré, précisant que "dans ces moments, le porte-parole de la France, c'est le président de la République".
"Je ne suis pas venue pour faire tapisserie, je préfère agir plutôt que de parler", s'est encore défendue la secrétaire d'état aux Droits de l'homme, qui a déclaré s'être entretenue avec la Ligue tunisienne des Droits de l'homme "et les autorités tunisiennes, avec qui j'ai discuté de tous les sujets, sans aucun tabou, sans aucune limite: torture, censure, peine de mort, accès du territoire".
"Maintenant, on va voir dans les faits", a ajouté Rama Yade. "Je suis un responsable politique, on n'est pas dans une classe: on parle quand on a envie de parler, on ne parle pas quand on n'a pas envie de parler."
"Si j'avais dit quelque chose, certainement ces commentateurs (journalistes) auraient été les premiers à parler de couac ou de cafouillage", a conclu la secrétaire d'état.
Restée discrète durant ce voyage, la secrétaire d'état aux Droits de l'homme Rama Yade s'exprimait ce vendredi matin sur les ondes d'Europe 1. "Dans un voyage d'Etat du président de la République, les ministres ou les membres de la délégation qui l'accompagnent ne sont pas sensés s'exprimer", a-t-elle déclaré, précisant que "dans ces moments, le porte-parole de la France, c'est le président de la République".
"Je ne suis pas venue pour faire tapisserie, je préfère agir plutôt que de parler", s'est encore défendue la secrétaire d'état aux Droits de l'homme, qui a déclaré s'être entretenue avec la Ligue tunisienne des Droits de l'homme "et les autorités tunisiennes, avec qui j'ai discuté de tous les sujets, sans aucun tabou, sans aucune limite: torture, censure, peine de mort, accès du territoire".
"Maintenant, on va voir dans les faits", a ajouté Rama Yade. "Je suis un responsable politique, on n'est pas dans une classe: on parle quand on a envie de parler, on ne parle pas quand on n'a pas envie de parler."
"Si j'avais dit quelque chose, certainement ces commentateurs (journalistes) auraient été les premiers à parler de couac ou de cafouillage", a conclu la secrétaire d'état.