Se saisir de la période du confinement comme d’une opportunité pour réussir son mois du Ramadan sur le plan spirituel, tel est le message du théologien Mohamed Bajrafil dans une vidéo que Saphirnews diffuse vendredi 24 avril, premier jour du mois du jeûne.
« Le mois du Ramadan, c'est le mois du privé par excellence dans la mesure où la pratique du jeûne est une pratique purement individuelle » et « le moins exposé à la notion d'ostentation », indique l’imam de la mosquée d’Ivry-sur-Seine.
« Le confinement spirituel, c’est la clé de la sincérité. Or, aucune pratique n'a de sens, en islam en tous cas, que si elle est présidée, entourée, accompagnée de cette notion de sincérité », ajoute-t-il.
« Alors saisissons cette occasion du confinement corporel pour davantage travailler sur le confinement spirituel. (…) Plus nous seront confinés, plus nous serons proches de cette spiritualité qui nous a appris, dans plusieurs textes, que l'acte caché (…) est un acte qui est exponentiellement plus important que celui que l'on fait aux yeux des gens parce que celui-ci peut être teinté d'ostentation », affirme Mohamed Bajrafil, avant de conclure : « Restons chez nous, faisons de nos maisons des mosquées car le Prophète (Muhammad) nous a demandé de ne pas transformer nos maisons en tombes et c'est justement en restant chez nous que nous les rendrons vivantes parce que nous y pratiqueront méditations et prières. »
« Le mois du Ramadan, c'est le mois du privé par excellence dans la mesure où la pratique du jeûne est une pratique purement individuelle » et « le moins exposé à la notion d'ostentation », indique l’imam de la mosquée d’Ivry-sur-Seine.
« Le confinement spirituel, c’est la clé de la sincérité. Or, aucune pratique n'a de sens, en islam en tous cas, que si elle est présidée, entourée, accompagnée de cette notion de sincérité », ajoute-t-il.
« Alors saisissons cette occasion du confinement corporel pour davantage travailler sur le confinement spirituel. (…) Plus nous seront confinés, plus nous serons proches de cette spiritualité qui nous a appris, dans plusieurs textes, que l'acte caché (…) est un acte qui est exponentiellement plus important que celui que l'on fait aux yeux des gens parce que celui-ci peut être teinté d'ostentation », affirme Mohamed Bajrafil, avant de conclure : « Restons chez nous, faisons de nos maisons des mosquées car le Prophète (Muhammad) nous a demandé de ne pas transformer nos maisons en tombes et c'est justement en restant chez nous que nous les rendrons vivantes parce que nous y pratiqueront méditations et prières. »
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