Sur le vif
En plein débat interne sur son avenir, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a annoncé, jeudi 9 mars, la date du début du mois du Ramadan.
« Conformément aux données scientifiques, la conjonction de la nouvelle lune de Ramadan 1444H aura lieu le 21 mars 2023 à 18h23m09s (heure de Paris). Selon les critères adoptés par le CFCM en 2013, la visibilité de la nouvelle lune ne sera possible que le 22 mars 2023 », indique l’instance. « Par conséquent, le CFCM, annonce que jeudi 23 mars 2023 est le premier jour de Ramadan de l’année 1444H. »
Si cette annonce en avance de la date par le CFCM peut surprendre des musulmans, elle est en fait des plus logiques. Comme lors du Ramadan 2022, l’instance est actuellement présidée par deux fédérations, l’Union des mosquées de France (UMF) et le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), toutes deux partisanes fermes d’une méthode de fixation des dates du Ramadan en avance sur la base des calculs scientifiques. Il en va de même pour la Confédération islamique Milli Görüs (CIMG).
Pour elles, nul besoin donc d’organiser une Nuit du doute, comme entendent toujours le faire plusieurs autres fédérations musulmanes – dissidentes du CFCM – à la Grande Mosquée de Paris mardi 21 mars, bien que ces dernières pensent que le 23 mars est la date à laquelle devrait débuter le Ramadan. Au-delà de ses convictions affichées sur la méthode scientifique, le CFCM veut aussi, par son initiative du jour, désintéresser le plus grand nombre de l'annonce qui sera faite par ses rivaux depuis la GMP,
« Conformément aux données scientifiques, la conjonction de la nouvelle lune de Ramadan 1444H aura lieu le 21 mars 2023 à 18h23m09s (heure de Paris). Selon les critères adoptés par le CFCM en 2013, la visibilité de la nouvelle lune ne sera possible que le 22 mars 2023 », indique l’instance. « Par conséquent, le CFCM, annonce que jeudi 23 mars 2023 est le premier jour de Ramadan de l’année 1444H. »
Si cette annonce en avance de la date par le CFCM peut surprendre des musulmans, elle est en fait des plus logiques. Comme lors du Ramadan 2022, l’instance est actuellement présidée par deux fédérations, l’Union des mosquées de France (UMF) et le Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), toutes deux partisanes fermes d’une méthode de fixation des dates du Ramadan en avance sur la base des calculs scientifiques. Il en va de même pour la Confédération islamique Milli Görüs (CIMG).
Pour elles, nul besoin donc d’organiser une Nuit du doute, comme entendent toujours le faire plusieurs autres fédérations musulmanes – dissidentes du CFCM – à la Grande Mosquée de Paris mardi 21 mars, bien que ces dernières pensent que le 23 mars est la date à laquelle devrait débuter le Ramadan. Au-delà de ses convictions affichées sur la méthode scientifique, le CFCM veut aussi, par son initiative du jour, désintéresser le plus grand nombre de l'annonce qui sera faite par ses rivaux depuis la GMP,
La zakat-al-Fitr, une obligation à noter
Dans le même temps, le CFCM rappelle aux musulmans que le montant de la zakat al-Fitr est de 7 euros par personne. Cette aumône, qui peut être versée dès le premier jour du Ramadan, est destinée, rappelle-t-on, « aux pauvres indépendamment de leur appartenance religieuse. Il est recommandé d’en faire bénéficier les nécessiteux du lieu de résidence de la famille. Mais, si besoin est, elle peut être transférée ailleurs ».
« Les musulmans de France, profondément attachés à l’esprit de partage et de solidarité de ce mois, sauront trouver les moyens de le faire vivre en s’associant aux organismes humanitaires et caritatives opérant dans notre pays et partout dans le monde, notamment dans les régions touchées par les derniers tremblements de terre en Turquie et en Syrie », poursuit le CFCM dans son communiqué. Les séismes survenus le 6 février dans cette région a provoqué la mort d’environ 46 000 personnes.
Lire aussi : Après les séismes en Turquie et en Syrie, les mosquées franco-turques face à un tsunami de solidarité
L’annonce du CFCM, aujourd’hui mis à l’écart par les pouvoirs publics, intervient peu après celle du Conseil théologique musulman de France (CTMF), qui a indiqué une date similaire pour le début du Ramadan, voici comment.
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