© Deposit Photos
Chez Mama Nissa, Hanan et toute l’équipe sont déjà sur les charbons ardents. Pour le restaurant situé le 2e arrondissement de Paris, la période du Ramadan est hyper active. Ouvert en 2020 dans une rue semi-piétonne du centre parisien, l’établissement ne se contente pas d’accueillir ses clients dans une salle aux murs clairs, il propose également des plats à emporter et un service de livraison de repas. Pour le Ramadan 2023, Mama Nissa, la mère de Hanan, propose à ses clients deux formules « ftour », avec des incontournables comme les dattes et la chorba, afin de pouvoir rompre le jeûne en douceur sans se déplacer de chez soi.
« Nous avons commencé ce service pour le Ramadan 2021. En 2022, cela a très bien marché. Des gens venaient de très loin pour acheter notre formule ftour. D’autres se faisaient livrer par Uber Eats ou Deliveroo. On a même été en rupture de stock à la fin. Cette année, on a prévu le coup et on ne se fera pas surprendre », nous explique-t-elle. En 2020, 350 millions de repas ont été livrés en France, d’après une enquête de Gira Conseil, et les chiffres n'ont fait que progression depuis la crise sanitaire. Le marché de la livraison de repas ne pouvait pas oublier les consommateurs musulmans. « On ne doit pas avoir beaucoup de concurrence sur ce créneau dans le quartier, sourit Hanan. Mais nous sommes très nombreux à proposer ce service pour Ramadan ».
« Nous avons commencé ce service pour le Ramadan 2021. En 2022, cela a très bien marché. Des gens venaient de très loin pour acheter notre formule ftour. D’autres se faisaient livrer par Uber Eats ou Deliveroo. On a même été en rupture de stock à la fin. Cette année, on a prévu le coup et on ne se fera pas surprendre », nous explique-t-elle. En 2020, 350 millions de repas ont été livrés en France, d’après une enquête de Gira Conseil, et les chiffres n'ont fait que progression depuis la crise sanitaire. Le marché de la livraison de repas ne pouvait pas oublier les consommateurs musulmans. « On ne doit pas avoir beaucoup de concurrence sur ce créneau dans le quartier, sourit Hanan. Mais nous sommes très nombreux à proposer ce service pour Ramadan ».
Un intérêt grandissant pour les cuisines du monde
Son restaurant propose « une cuisine authentique venant des différentes régions d’Algérie, d’influences diverses, notamment berbère et arabe ». Mais tout un tas d'établissements dont la cuisine provient d’autres régions du monde musulman proposent un service identique. « On trouve de tout, des spécialités indonésiennes, africaines, indiennes, pakistanaises ou moyen-orientales. Les clients peuvent découvrir mille et une façons de rompre le jeûne sans bouger de chez eux », affirme Hanan.
Dans le genre, il y a Majouja, « l’épicerie-cantine » de Katia Barek, une ancienne responsable de la communication dans une grande banque reconvertie dans le « street food kabyle ». Située dans le 9e arrondissement parisien, elle propose de la cuisine kabyle : lasban, amekfoul, rechta... et des menus Ramadan en livraison ou à emporter.
La cuisine d'Afrique du Nord, très peu pour Farida, 36 ans, qui fait partie de ces musulmanes et de ces musulmans qui, du fait aussi qu'ils vivent seuls, aiment rompre le jeûne en se faisant livrer des spécialités non issues de sa culture d'origine. « Avec ma famille, je mange déjà assez de repas du type maghrébin ! (...) D'habitude, quand je suis seule ou avec des amis, j’aime manger dans des restaurants turcs, libanais et indiens, raconte-t-elle. Mais pendant le Ramadan, je préfère me faire livrer de temps en temps pour que je puisse regarder mes feuilletons du Ramadan. Parfois, il m'arrive de vouloir changer de spécialités mais comme ce ne sont pas des restaurants très connus, je regarde les avis sur Google avant pour éviter d'être déçue ».
Dans le genre, il y a Majouja, « l’épicerie-cantine » de Katia Barek, une ancienne responsable de la communication dans une grande banque reconvertie dans le « street food kabyle ». Située dans le 9e arrondissement parisien, elle propose de la cuisine kabyle : lasban, amekfoul, rechta... et des menus Ramadan en livraison ou à emporter.
La cuisine d'Afrique du Nord, très peu pour Farida, 36 ans, qui fait partie de ces musulmanes et de ces musulmans qui, du fait aussi qu'ils vivent seuls, aiment rompre le jeûne en se faisant livrer des spécialités non issues de sa culture d'origine. « Avec ma famille, je mange déjà assez de repas du type maghrébin ! (...) D'habitude, quand je suis seule ou avec des amis, j’aime manger dans des restaurants turcs, libanais et indiens, raconte-t-elle. Mais pendant le Ramadan, je préfère me faire livrer de temps en temps pour que je puisse regarder mes feuilletons du Ramadan. Parfois, il m'arrive de vouloir changer de spécialités mais comme ce ne sont pas des restaurants très connus, je regarde les avis sur Google avant pour éviter d'être déçue ».
Sur le Web et les réseaux sociaux, des offres à foison
Grâce à Internet, les restaurants ayant pignon sur rue ne sont en effet plus les seuls à avoir les faveurs du public. Avec la magie des réseaux sociaux, complétée par le bouche à oreille, les petits établissements sont de plus en plus nombreux à être recensés comme de « bonnes adresses » pour le Ramadan et au-delà, plus encore lorsqu'elles récoltent des avis positifs publics. Et ils n'hésitent plus à investir dans la livraison de repas pour gagner de nouveaux clients et faire grandir leur notoriété.
Sur les sites Paris Gourmand ou Sortir à Paris, les fidèles peuvent ainsi trouver de quoi rompre le jeûne de différentes manières. Les deux sites affichent une sélection de dix adresses à Paris proposant de la nourriture halal à déguster sur place, à emporter ou disponible en livraison pour casser son jeûne. Des groupes Facebook spécialisés dans le partage de bonnes adresses sont particulièrement actifs pendant le mois du Ramadan comme FaceBouffe Halal, où les internautes sont invités à proposer des établissements halal à Paris, Lyon, Montpellier, Marseille et dans bien d'autres villes encore. Ailleurs sur les réseaux sociaux, de nombreux influenceurs food, musulmans ou non, ont eux aussi bien intégré le Ramadan dans le choix des établissements qu'ils vont mettre à l'honneur auprès de leurs abonnés, souvent jeunes.
A surfer sur le Net, on comprend rapidement que le mois du Ramadan inspire du monde, les spécialistes du marketing compris. Jusqu’aux grandes enseignes de la distribution qui proposent de nombreuses promotions en ligne pour l’occasion, que l’on peut récupérer en cinq minutes ou se faire livrer à domicile. Mais avec ces solutions, les fidèles devront dépasser la flemme et faire la cuisine !
Lire aussi :
Face au Covid-19, le Ramadan, une chance de survie pour les restaurants halal ?
Ramadan : avec l'iftar box, permettre aux nécessiteux d’avoir un repas
Sur les sites Paris Gourmand ou Sortir à Paris, les fidèles peuvent ainsi trouver de quoi rompre le jeûne de différentes manières. Les deux sites affichent une sélection de dix adresses à Paris proposant de la nourriture halal à déguster sur place, à emporter ou disponible en livraison pour casser son jeûne. Des groupes Facebook spécialisés dans le partage de bonnes adresses sont particulièrement actifs pendant le mois du Ramadan comme FaceBouffe Halal, où les internautes sont invités à proposer des établissements halal à Paris, Lyon, Montpellier, Marseille et dans bien d'autres villes encore. Ailleurs sur les réseaux sociaux, de nombreux influenceurs food, musulmans ou non, ont eux aussi bien intégré le Ramadan dans le choix des établissements qu'ils vont mettre à l'honneur auprès de leurs abonnés, souvent jeunes.
A surfer sur le Net, on comprend rapidement que le mois du Ramadan inspire du monde, les spécialistes du marketing compris. Jusqu’aux grandes enseignes de la distribution qui proposent de nombreuses promotions en ligne pour l’occasion, que l’on peut récupérer en cinq minutes ou se faire livrer à domicile. Mais avec ces solutions, les fidèles devront dépasser la flemme et faire la cuisine !
Lire aussi :
Face au Covid-19, le Ramadan, une chance de survie pour les restaurants halal ?
Ramadan : avec l'iftar box, permettre aux nécessiteux d’avoir un repas