Pour la femme d'intérieur, fin de ramadan rime le plus souvent avec fête de l’Aïd dans un premier temps, mais aussi retour à la routine et fin de ce qu’on appelle communément, sans vraiment la définir, l’ « ambiance ramadan ». Pour ce qui est de l’Aïd, la fête de fin du ramadan, que l’on prend réellement conscience de la fin prochaine du mois de jeûne. « On ne l’aura pas vu passer ! » est l’exclamation qui revient le plus souvent à la bouche des mères de familles quand elles se croisent ou se retrouvent. Exclamation aussitôt suivie d’une prière : « Que Dieu nous garde jusqu’au prochain mois de ramadan incha'Allah ! »
Pour l’Aïd, comme pour n’importe quelle autre fête dans n’importe quelle autre religion, gâteaux, vêtements neufs et autres cadeaux aux enfants sont bien entendu de rigueur. Mais là encore, la femme d'intérieur trouve à redire !
Dans la matinée du jour de l’Aïd, on assiste habituellement à un ballet incessant de mères de familles qui, après s’être mises sur leur trente et un, vont rendre visite aux voisines et amies, parfois munies d’une énorme assiette de gâteaux. Une fois réunies autour d’un verre de thé, ces mama de plus ou moins de cinquante ans, après les traditionnels souhaits de bonne fête et de longue vie, vont en arriver à la conclusion que, décidément, « les traditions se perdent et l’Aïd n’est plus ce qu’il était ! », conclusion que, soit dit en passant, ces dames tirent depuis près de trente ans toujours avec la même ferveur et la même tristesse, sincère bien sûr, dans la voix.
Dans la matinée du jour de l’Aïd, on assiste habituellement à un ballet incessant de mères de familles qui, après s’être mises sur leur trente et un, vont rendre visite aux voisines et amies, parfois munies d’une énorme assiette de gâteaux. Une fois réunies autour d’un verre de thé, ces mama de plus ou moins de cinquante ans, après les traditionnels souhaits de bonne fête et de longue vie, vont en arriver à la conclusion que, décidément, « les traditions se perdent et l’Aïd n’est plus ce qu’il était ! », conclusion que, soit dit en passant, ces dames tirent depuis près de trente ans toujours avec la même ferveur et la même tristesse, sincère bien sûr, dans la voix.
L’Aïd, qui dure trois jours, est passé. Le retour aux trois repas quotidiens se fait difficilement. Pas facile de manger autant après un plein mois de jeûne, sauf bien sûr pour ceux qui se seront empiffrés comme quatre durant les soirées ramadanesques. Pour la ménagère ou la mère de famille, c’est toute une organisation qui se remet en marche. Car pendant le mois de jeûne, si le réveil se faisait plus tôt pour prendre une collation et prier, la matinée était généralement libre jusqu’en début d’après-midi, moment où chacune concoctait à sa manière le plat de la soirée. A la fin de ce mois, c’est une toute autre organisation. Parce que si le jeûne est terminé pour la grande majorité des musulmans, pour une autre partie, non négligeable, celui-ci continue pendant les six jours du mois de shawwal, mois lunaire suivant celui du ramadan et durant lequel il est fortement recommandé de jeûner six jours.
Pour la femme d'intérieur, il s’agira donc de jongler entre, le plus souvent, un époux qui continue de jeûner, tandis que pour les enfants, surtout pour les plus jeunes, c’est le retour aux trois repas, voire quatre avec le goûter des touts-petits. Alors si le réveil se fait toujours aussi tôt, les journées sont cette fois-ci bien remplies !
Pour la femme d'intérieur, il s’agira donc de jongler entre, le plus souvent, un époux qui continue de jeûner, tandis que pour les enfants, surtout pour les plus jeunes, c’est le retour aux trois repas, voire quatre avec le goûter des touts-petits. Alors si le réveil se fait toujours aussi tôt, les journées sont cette fois-ci bien remplies !