Sur le vif
Une pause de quelques instants dans un match pour s'hydrater ne devrait pas faire polémique. Cette brève pause a été accordée après un fait de jeu à la 13e minute du match de Ligue 1 opposant, samedi 15 mars, Angers à Monaco, permettant à l'ensemble des joueurs des deux équipes de s'hydrater avant de reprendre le cours du match normalement. Pour ceux de confession musulmane, boire a été synonyme de rompre le jeûne ; pour tous, de reprendre des forces.
Mais contrairement à ce qui a pu être relayé au départ, il ne s'agit pas d'une interruption de match pour rupture du jeûne du Ramadan, ce qui est confirmé par la Ligue de football professionnel (LFP). Le jeu avait été arrêté alors qu'un joueur angevin était resté au sol après s'être fait mal lui-même sur une passe.
Selon RMC Sport, le staff des deux équipes avaient au départ demandé au délégué du match de pouvoir profiter d’un arrêt de jeu pour rompre le jeûne. La demande a été refusée par l’arbitre central en mettant en avant le règlement de la Fédération française de football (FFF). Toutefois, Angers et Monaco ont été informés que si une « occasion réelle » se présentait pour pouvoir se désaltérer et grignoter, l’arbitre n'empêcherait pas les joueurs d'en profiter pour le faire. Elle est apparue lors d'un arrêt de jeu prolongé, quand il a fallu soigner Himad Abdelali.
Cette interruption, qui n'a donc rien de polémique puisqu'elle n'a pas été causée pour des raisons religieuses, est aujourd'hui le sujet d'indignations - bien sélectives - de personnalités politiques de droite et d'extrême droite dont plusieurs ont dénoncé une violation du principe de laïcité.
Une interruption de jeu pour rompre le jeûne, qui n'a donc pas eu lieu en France ce weekend, est interdite par la FFF au nom du « principe de neutralité du football sur les lieux de pratique ». Elle est en revanche autorisée dans plusieurs championnats européens comme la Premier League (Angleterre) ou la Bundesliga (Allemagne) et même en Ligue des champions.
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Selon RMC Sport, le staff des deux équipes avaient au départ demandé au délégué du match de pouvoir profiter d’un arrêt de jeu pour rompre le jeûne. La demande a été refusée par l’arbitre central en mettant en avant le règlement de la Fédération française de football (FFF). Toutefois, Angers et Monaco ont été informés que si une « occasion réelle » se présentait pour pouvoir se désaltérer et grignoter, l’arbitre n'empêcherait pas les joueurs d'en profiter pour le faire. Elle est apparue lors d'un arrêt de jeu prolongé, quand il a fallu soigner Himad Abdelali.
Cette interruption, qui n'a donc rien de polémique puisqu'elle n'a pas été causée pour des raisons religieuses, est aujourd'hui le sujet d'indignations - bien sélectives - de personnalités politiques de droite et d'extrême droite dont plusieurs ont dénoncé une violation du principe de laïcité.
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