En prévision de la journée mondiale du refus de la misère, vendredi 17 octobre, l’association Médecins du monde (MDM) à rendu public, mardi, son rapport annuel sur l’accès aux soins des plus démunis. Les étrangers sont encore cette année les plus directement concernés. Le document révèle que 89% des « exclus du système de soins », et « oubliés des politiques de santé » reçus en 2007 dans les centres MDM viennent du Maghreb et d’Afrique subsaharienne essentiellement. Seuls 28% d’entre eux ont un titre de séjour, souligne l’association. Une précarité administrative qui pèse sur la santé de ces populations car elles cumulent aussi les difficultés financières et de logement. Près de 50% des personnes rencontrées ont besoin d’une prise en charge médicale d’au moins six mois, due à des pathologies lourdes.
Seulement, l’association rappelle qu’en 2007, une batterie de textes législatifs a davantage « complexifié » et « restreint » l'accès aux soins qui, comme le revendique le rapport est un droit fondamental pour tous. Et MDM s’insurge contre « une véritable épidémie de refus de renouvellement des titres de séjour pour raison médicale ». Conséquence, des malades sont « placés en rétention », voire même « expulsés » indique le texte. « Il faut impérativement garantir aux étrangers gravement malades et qui ne peuvent pas avoir effectivement accès aux soins dans leur pays d’origine, la non expulsion, la régularisation et l’accès aux soins sans restriction. » D’ailleurs, l’association a lancé en octobre 2007 une pétition pour dénoncer l’instrumentalisation de la médecine à des fins de politique migratoire. Les 26 000 signatures recueillies ont été remises, le 17 janvier 2008, à Roselyne Bachelot, ministre de la santé.
A quelques jours de l’annonce de la prochaine loi "Hôpital, patients, santé et territoires" Médecins du Monde propose d’améliorer véritablement l’accès aux soins des plus démunis en intégrant l’Aide médicale aux étranger à la Couverture maladie universelle. Ainsi toutes les personnes résidant en France et vivant en dessous du seuil de pauvreté pourraient bénéficier d’un seul système de couverture santé.
«Pour nos dirigeants, le problème n'est pas que 13,2% de la population française vivent sous le seuil de pauvreté, mais qu'il puisse y avoir une petite minorité de fraudeurs parmi eux qui feraient semblant de n'avoir pas de ressources pour obtenir, qui un RMI (Revenu minimum d'insertion), qui une CMU (couverture maladie universelle). Peu importe que pour les millions de personnes concernées, tous les dispositifs deviennent au fil du temps de plus en plus inaccessibles. L’impression qui restera est celle voulue : "certes, il y a des pauvres mais vous savez, en fait, beaucoup font semblant" », écrit MDM qui a accueilli en 2007 plus de 24.000 patients dont 16.753 nouveaux. La quasi-totalité d’entre eux, soit 99,7%, vit avec moins de 800 euros par mois.
Seulement, l’association rappelle qu’en 2007, une batterie de textes législatifs a davantage « complexifié » et « restreint » l'accès aux soins qui, comme le revendique le rapport est un droit fondamental pour tous. Et MDM s’insurge contre « une véritable épidémie de refus de renouvellement des titres de séjour pour raison médicale ». Conséquence, des malades sont « placés en rétention », voire même « expulsés » indique le texte. « Il faut impérativement garantir aux étrangers gravement malades et qui ne peuvent pas avoir effectivement accès aux soins dans leur pays d’origine, la non expulsion, la régularisation et l’accès aux soins sans restriction. » D’ailleurs, l’association a lancé en octobre 2007 une pétition pour dénoncer l’instrumentalisation de la médecine à des fins de politique migratoire. Les 26 000 signatures recueillies ont été remises, le 17 janvier 2008, à Roselyne Bachelot, ministre de la santé.
A quelques jours de l’annonce de la prochaine loi "Hôpital, patients, santé et territoires" Médecins du Monde propose d’améliorer véritablement l’accès aux soins des plus démunis en intégrant l’Aide médicale aux étranger à la Couverture maladie universelle. Ainsi toutes les personnes résidant en France et vivant en dessous du seuil de pauvreté pourraient bénéficier d’un seul système de couverture santé.
«Pour nos dirigeants, le problème n'est pas que 13,2% de la population française vivent sous le seuil de pauvreté, mais qu'il puisse y avoir une petite minorité de fraudeurs parmi eux qui feraient semblant de n'avoir pas de ressources pour obtenir, qui un RMI (Revenu minimum d'insertion), qui une CMU (couverture maladie universelle). Peu importe que pour les millions de personnes concernées, tous les dispositifs deviennent au fil du temps de plus en plus inaccessibles. L’impression qui restera est celle voulue : "certes, il y a des pauvres mais vous savez, en fait, beaucoup font semblant" », écrit MDM qui a accueilli en 2007 plus de 24.000 patients dont 16.753 nouveaux. La quasi-totalité d’entre eux, soit 99,7%, vit avec moins de 800 euros par mois.