Rashad Hussain a été choisi pour représenter les Etats-Unis auprès de l'OCI pour renouer des « partenariats » solides avec le monde musulman.
Attention, cela n’est pas une annonce matrimoniale pour sœurs musulmanes en attente de l’heureux élu. On dit cependant de lui qu’il est bien sous tout rapport. Musulman pratiquant, diplômé d’études arabes et islamiques, « hafiz » du Coran, Texte sacré qu’il a mémorisé par cœur… il a vraiment tout pour plaire.
« Il », c’est Rashad Hussain, nommé par Barack Obama au poste de représentant spécial des Etats-Unis auprès de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) lors du Forum mondial Islam-Etats-Unis, à la mi-février, au Qatar.
Cette annonce du président américain constitue un geste hautement symbolique à l’égard du monde musulman. Basée à Djeddah (Arabie Saoudite), l’OCI, qui réunit 56 pays à majorité musulmane, est la plus grande organisation intergouvernementale du monde islamique. Conseiller juridique à la Maison Blanche depuis janvier 2009, Rashad Hussain a joué un « rôle clé » dans la rédaction du discours du Caire, en juin dernier, où Obama a plaidé pour « un nouveau départ » avec les musulmans.
« Il », c’est Rashad Hussain, nommé par Barack Obama au poste de représentant spécial des Etats-Unis auprès de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) lors du Forum mondial Islam-Etats-Unis, à la mi-février, au Qatar.
Cette annonce du président américain constitue un geste hautement symbolique à l’égard du monde musulman. Basée à Djeddah (Arabie Saoudite), l’OCI, qui réunit 56 pays à majorité musulmane, est la plus grande organisation intergouvernementale du monde islamique. Conseiller juridique à la Maison Blanche depuis janvier 2009, Rashad Hussain a joué un « rôle clé » dans la rédaction du discours du Caire, en juin dernier, où Obama a plaidé pour « un nouveau départ » avec les musulmans.
Une folle ascension vers les hautes sphères du pouvoir
À tout juste 31 ans, il connaît une ascension fulgurante. Fils d’immigrés indiens installés aux Etats-Unis dans les années 1960, Rashad Hussain grandit au Texas. Après une double licence de sciences politiques et de philosophie, l’homme intègre la prestigieuse université d’Harvard dans le cadre d’études islamiques puis celle de Yale, où il obtient sa thèse en droit.
Présenté comme un « brillant avocat » par le président américain, il a été un temps assistant parlementaire au sein de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, s'occupant des questions liées à la sécurité nationale avant d’être repéré par la Maison Blanche.
Présenté comme un « brillant avocat » par le président américain, il a été un temps assistant parlementaire au sein de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, s'occupant des questions liées à la sécurité nationale avant d’être repéré par la Maison Blanche.
L’OCI salue le geste
Rashad Hussain succède à l’homme d’affaires d’origine pakistanaise Sada Cumber, nommé en 2008 par George W. Bush. Le comble : c’est ce dernier qui a créé ce poste… À charge désormais pour M. Hussain, membre « proche et fiable » de l’entourage d’Obama, de convaincre le monde musulman que l’Amérique n’est pas un ennemi de l’islam.
Le secrétaire général de l’OCI, le Turc Ekmeleddin Ihsanoglu, qui a reçu le nouvel émissaire en tête-à -tête au lendemain de l'annonce officielle, s’est félicité de sa nomination.
Et si la France suivait l’exemple américain ? Après tout, le pays abrite, avec ses 5 à 6 millions de personnes, la plus importante population musulmane du Vieux Continent, voire peut-être du monde occidental.
En cette période d'élections régionales qui peine à voir des candidats éligibles issus de la diversité, la France devrait en prendre de la graine... après s'être attardée sur une commission « burqa », qui a fait écran sur les vrais problèmes économiques, s'être enlisée dans un pseudo-débat sur l'identité nationale, qui divise et stigmatise plutôt qu'il ne rassemble, et d'être en train de batailler dans une vaine politico-polémique « anti-halalburger ». Le monde bouge, la France stagne.
Le secrétaire général de l’OCI, le Turc Ekmeleddin Ihsanoglu, qui a reçu le nouvel émissaire en tête-à -tête au lendemain de l'annonce officielle, s’est félicité de sa nomination.
Et si la France suivait l’exemple américain ? Après tout, le pays abrite, avec ses 5 à 6 millions de personnes, la plus importante population musulmane du Vieux Continent, voire peut-être du monde occidental.
En cette période d'élections régionales qui peine à voir des candidats éligibles issus de la diversité, la France devrait en prendre de la graine... après s'être attardée sur une commission « burqa », qui a fait écran sur les vrais problèmes économiques, s'être enlisée dans un pseudo-débat sur l'identité nationale, qui divise et stigmatise plutôt qu'il ne rassemble, et d'être en train de batailler dans une vaine politico-polémique « anti-halalburger ». Le monde bouge, la France stagne.
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