Nous avons appris avec stupeur et consternation la profanation de nature raciste et islamophobe dont a été victime dans la nuit de samedi 12 à dimanche 13 décembre la mosquée de Castres, membre de la Fédération nationale de la Grande Mosquée de Paris (FNGMP).
Nous condamnons avec la plus grande fermeté cette nouvelle atteinte à la liberté de culte d’une mosquée qui a toujours pratiqué un islam pacifique, du dialogue et du vivre ensemble, dans le respect de nos institutions laïques et républicaines.
Nous présentons à M. Abdelmalek Bouregba, président de l'Association islamique de Castres et à toute la communauté musulmane locale notre total soutien et notre entière solidarité dans ce moment pénible d’épreuves où la recommandation coranique : « Recommandez-vous la vérité et recommandez-vous la patience (…) » (S.112), prend tout son sens dans un contexte où l’islam et les musulmans de France et d’Europe se trouvent confrontés à des débats frisant une polémique malsaine de stigmatisation et de rejet.
La nomination récente par M. Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, chargé des Cultes, d’un préfet chargé des problèmes de racisme, et donc de l’islamophobie, nous paraît aller dans le sens de cette vigilance attendue et souhaitée des autorités de la République devant le malaise et l’inquiétude qui s’installent chez tous les musulmans de France.
Paris, lundi 14 décembre 2009.
Docteur Dalil BOUBAKEUR
Recteur de l’Institut musulman de la Mosquée de Paris
Nous condamnons avec la plus grande fermeté cette nouvelle atteinte à la liberté de culte d’une mosquée qui a toujours pratiqué un islam pacifique, du dialogue et du vivre ensemble, dans le respect de nos institutions laïques et républicaines.
Nous présentons à M. Abdelmalek Bouregba, président de l'Association islamique de Castres et à toute la communauté musulmane locale notre total soutien et notre entière solidarité dans ce moment pénible d’épreuves où la recommandation coranique : « Recommandez-vous la vérité et recommandez-vous la patience (…) » (S.112), prend tout son sens dans un contexte où l’islam et les musulmans de France et d’Europe se trouvent confrontés à des débats frisant une polémique malsaine de stigmatisation et de rejet.
La nomination récente par M. Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur, chargé des Cultes, d’un préfet chargé des problèmes de racisme, et donc de l’islamophobie, nous paraît aller dans le sens de cette vigilance attendue et souhaitée des autorités de la République devant le malaise et l’inquiétude qui s’installent chez tous les musulmans de France.
Paris, lundi 14 décembre 2009.
Docteur Dalil BOUBAKEUR
Recteur de l’Institut musulman de la Mosquée de Paris