Avec 36 822 personnes reconduites aux frontières en 2012, la France a battu le record des expulsions des étrangers en situation irrégulière.
« 36 822 sans-papiers ont été expulsés en 2012 contre 32 912 en 2011, soit une hausse de 11,9 % », a indiqué l'entourage du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui explique que les premiers mois de l'année furent « sans précédent » alors que Nicolas Sarkozy était encore au pouvoir mais qu’une baisse a été amorcée au printemps avec l’élection de François Hollande.
Sur les 36 822 expulsions comptabilisées, les retours aidés concernant principalement les Roms roumains et bulgares ont augmenté de 10%.
Le nombre des expulsions totales était de 9 000 en 2001 sous le gouvernement du socialiste Lionel Jospin, il a été de 24 000 en 2007 sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy puis de près de 33 000 en 2011 pour atteindre un record historique en 2012, précise l’AFP.
Le précédent ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, s’était déjà réjoui du record d’expulsion de l’année 2011. Mais le chiffre de 2012 reste toujours en dessous de l’objectif visé par ce dernier qui, entre les deux tours de la présidentielle, avait annoncé 40 000 expulsions si Nicolas Sarkozy était réélu président de la République.
« Que sont 36 822 expulsions quand il entre chaque année sur le territoire français 200 000 immigrés légaux, qu'une bonne partie des expulsés revient aussitôt du fait de l'inexistence des frontières et que les clandestins arrivent toujours plus nombreux dans l'Eldorado français ? » ose, pour sa part, demander le Front National dans un communiqué de son secrétaire général Steve Briois.
Quant à la position de l’actuel ministre de l’Intérieur Manuel Valls, elle est loin de rassurer les associations de défense des sans-papiers. En effet, même s’il ne fixe pas d'objectif de reconduites pour 2013, il reste intransigeant sur le sujet.
« Les associations, dont je peux comprendre l'engagement, veulent une régularisation massive. Avec ce gouvernement, elle n'aura pas lieu », a-t-il ainsi indiqué début janvier, alors que les mobilisations de sans-papiers sont nombreuses, ces derniers temps.
Une désillusion pour les associations de défense des sans-papiers comme pour ces derniers qui espéraient plus avec l’arrivée de la gauche au pouvoir.
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Immigration : un nombre d’expulsions record en 2011
« 36 822 sans-papiers ont été expulsés en 2012 contre 32 912 en 2011, soit une hausse de 11,9 % », a indiqué l'entourage du ministre de l'Intérieur Manuel Valls, qui explique que les premiers mois de l'année furent « sans précédent » alors que Nicolas Sarkozy était encore au pouvoir mais qu’une baisse a été amorcée au printemps avec l’élection de François Hollande.
Sur les 36 822 expulsions comptabilisées, les retours aidés concernant principalement les Roms roumains et bulgares ont augmenté de 10%.
Le nombre des expulsions totales était de 9 000 en 2001 sous le gouvernement du socialiste Lionel Jospin, il a été de 24 000 en 2007 sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy puis de près de 33 000 en 2011 pour atteindre un record historique en 2012, précise l’AFP.
Le précédent ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, s’était déjà réjoui du record d’expulsion de l’année 2011. Mais le chiffre de 2012 reste toujours en dessous de l’objectif visé par ce dernier qui, entre les deux tours de la présidentielle, avait annoncé 40 000 expulsions si Nicolas Sarkozy était réélu président de la République.
« Que sont 36 822 expulsions quand il entre chaque année sur le territoire français 200 000 immigrés légaux, qu'une bonne partie des expulsés revient aussitôt du fait de l'inexistence des frontières et que les clandestins arrivent toujours plus nombreux dans l'Eldorado français ? » ose, pour sa part, demander le Front National dans un communiqué de son secrétaire général Steve Briois.
Quant à la position de l’actuel ministre de l’Intérieur Manuel Valls, elle est loin de rassurer les associations de défense des sans-papiers. En effet, même s’il ne fixe pas d'objectif de reconduites pour 2013, il reste intransigeant sur le sujet.
« Les associations, dont je peux comprendre l'engagement, veulent une régularisation massive. Avec ce gouvernement, elle n'aura pas lieu », a-t-il ainsi indiqué début janvier, alors que les mobilisations de sans-papiers sont nombreuses, ces derniers temps.
Une désillusion pour les associations de défense des sans-papiers comme pour ces derniers qui espéraient plus avec l’arrivée de la gauche au pouvoir.
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