Le ministère de la Santé a indiqué lundi avoir été "rassuré" par les avertissements qui accompagneront la commercialisation de la boisson énergisante Red Bull, qui l'ont fait revenir sur son opposition initiale à cette mesure. "Nous ne nous opposons plus à cette commercialisation en raison des acquis obtenus", indique-t-on au ministère de la Santé. Le ministère cite notamment des messages d'avertissement apposés sur les bouteilles et déconseillant la consommation de la boisson par des femmes enceintes et des enfants, ainsi que la distribution de "plaquettes d'information sur les lieux de commercialisation du produit".
L'Institut national de veille sanitaire (InVS) sera également chargé d'une mission de suivi de la commercialisation de cette boisson, qui contient de la taurine et qui était jusqu'à présent interdite en France.
"Nous avons obtenu des garanties qui permettent d'envisager la commercialisation de cette boisson en France", indique-t-on au ministère de la Santé.
Le site du Quotidien du Médecin, Quotimed.com, fait état pour sa part d'un "clash entre (la ministre de la Santé) Roselyne Bachelot et (la ministre de l'Economie) Christine Lagarde".
Quotimed.com fait état d'une lettre envoyée par Mme Bachelot au Premier ministre François Fillon le 23 août dernier, dont le Quotidien du Médecin doit publier de larges extraits mercredi, et dans laquelle la ministre de la Santé indique: "dans l'attente des études de l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), à titre de précaution et malgré l'avis formulé par ma collègue ministre de l'Economie, je maintiens mon opposition à la demande de commercialisation des boissons de la société Red Bull ainsi que des boissons analogues".
Mme Bachelot expliquait attendre les résultats d'une étude demandée à l'AFSSA "sur les risques éventuels pour la santé de la consommation de Red Bull et des boissons analogues".
Au ministère de la Santé, on indiquait lundi "avoir été rassuré après les remarques que nous avons formulées en août", à la fois par les messages d'avertissement et par la mission confiée à l'InVS.
Mme Lagarde a signé vendredi un accord avec le patron du groupe autrichien Red Bull, Dietrich Mateschitz, sur l'autorisation immédiate de la commercialisation de la boisson en France.
Red Bull tentait de faire commercialiser sa boisson en France depuis de nombreuses années. En 1996, le groupe avait essuyé un refus de commercialisation à la suite d'un avis défavorable rendu par le Conseil supérieur d'hygiène publique de France (CSHPF), en raison notamment "d'effets neuro-comportementaux indésirables (...) de la taurine", un de ses composants, estimé dangereux par l'Afssa.
L'Institut national de veille sanitaire (InVS) sera également chargé d'une mission de suivi de la commercialisation de cette boisson, qui contient de la taurine et qui était jusqu'à présent interdite en France.
"Nous avons obtenu des garanties qui permettent d'envisager la commercialisation de cette boisson en France", indique-t-on au ministère de la Santé.
Le site du Quotidien du Médecin, Quotimed.com, fait état pour sa part d'un "clash entre (la ministre de la Santé) Roselyne Bachelot et (la ministre de l'Economie) Christine Lagarde".
Quotimed.com fait état d'une lettre envoyée par Mme Bachelot au Premier ministre François Fillon le 23 août dernier, dont le Quotidien du Médecin doit publier de larges extraits mercredi, et dans laquelle la ministre de la Santé indique: "dans l'attente des études de l'AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), à titre de précaution et malgré l'avis formulé par ma collègue ministre de l'Economie, je maintiens mon opposition à la demande de commercialisation des boissons de la société Red Bull ainsi que des boissons analogues".
Mme Bachelot expliquait attendre les résultats d'une étude demandée à l'AFSSA "sur les risques éventuels pour la santé de la consommation de Red Bull et des boissons analogues".
Au ministère de la Santé, on indiquait lundi "avoir été rassuré après les remarques que nous avons formulées en août", à la fois par les messages d'avertissement et par la mission confiée à l'InVS.
Mme Lagarde a signé vendredi un accord avec le patron du groupe autrichien Red Bull, Dietrich Mateschitz, sur l'autorisation immédiate de la commercialisation de la boisson en France.
Red Bull tentait de faire commercialiser sa boisson en France depuis de nombreuses années. En 1996, le groupe avait essuyé un refus de commercialisation à la suite d'un avis défavorable rendu par le Conseil supérieur d'hygiène publique de France (CSHPF), en raison notamment "d'effets neuro-comportementaux indésirables (...) de la taurine", un de ses composants, estimé dangereux par l'Afssa.