Le président français et la chancelière conservatrice allemande, au pouvoir depuis le 22 novembre, se sont rencontrés lundi après-midi pour le 25ème sommet informel franco-allemand. Ce type sommet, instituée en janvier 2001, à pour but d’améliorer les relations personnelles entre les dirigeants des deux pays et renforcer la cohésion de leur politique.
Jacques Chirac soucieux de rassurer les Allemands
"Il n'y a dans mes déclarations aucun abaissement du seuil nucléaire", a souligné lundi Jacques Chirac soucieux de rassurer les Allemands, inquiets de ses propos de jeudi sur la dissuasion française.
Alors qu'on lui demandait si ces propos visaient l'Iran, Jacques Chirac a souligné que c'était "simplement le rappel clair des principes qui sont les nôtres pour ce qui concerne la dissuasion nucléaire, donc personne en Allemagne ne doit s'inquiéter le moins du monde".
"La dissuasion reste une assurance-vie pour nos intérêts vitaux, qui peuvent être français, européens ou d'autre nature", mais "les armes nucléaires ne sont en aucun cas des armes de bataille", a-t-il réaffirmé.
Une opinion partagée par la chancelière Angela Merkel. "Les propos du président de la République s'inscrivent pleinement dans la continuité de la doctrine nucléaire française", qui "existe exclusivement à des fins de dissuasion. Il n'y a là pour moi aucune matière à critique", a-t-elle dit.
Alors qu'on lui demandait si ces propos visaient l'Iran, Jacques Chirac a souligné que c'était "simplement le rappel clair des principes qui sont les nôtres pour ce qui concerne la dissuasion nucléaire, donc personne en Allemagne ne doit s'inquiéter le moins du monde".
"La dissuasion reste une assurance-vie pour nos intérêts vitaux, qui peuvent être français, européens ou d'autre nature", mais "les armes nucléaires ne sont en aucun cas des armes de bataille", a-t-il réaffirmé.
Une opinion partagée par la chancelière Angela Merkel. "Les propos du président de la République s'inscrivent pleinement dans la continuité de la doctrine nucléaire française", qui "existe exclusivement à des fins de dissuasion. Il n'y a là pour moi aucune matière à critique", a-t-elle dit.
Dossier iranien
Concernant le dossier iranien, Angela Merkel a souhaité "avancer une étape après l'autre" dans le dossier du nucléaire iranien, en appelant à ne pas "sauter une étape" ni "anticiper plus qu'il ne serait raisonnable".
"Les prochains jalons sont clairement balisés et la prochaine de ces étapes est la réunion extraordinaire du conseil des gouverneurs de l'AIEA (les 2 et 3 février, ndlr), où il s'agira de dégager la plus grande majorité possible", a-t-elle expliqué à l'issue d'une réunion franco-allemande informelle à Versailles.
"Il s'agit donc de bien avancer, une étape près l'autre, en mettant en oeuvre tous les moyens diplomatiques dont nous disposons mais cela ne veut pas dire pour autant qu'il faille sauter une étape et anticiper plus qu'il ne serait raisonnable", a souhaité Mme Merkel.
Son "prochain objectif" est donc de "dégager une large majorité au conseil des gouverneurs de l'AIEA, et je crois que nous sommes en bonne voie".
Jacques Chirac a affirmé "approuver sans réserve la position de Mme Merkel"
"Les prochains jalons sont clairement balisés et la prochaine de ces étapes est la réunion extraordinaire du conseil des gouverneurs de l'AIEA (les 2 et 3 février, ndlr), où il s'agira de dégager la plus grande majorité possible", a-t-elle expliqué à l'issue d'une réunion franco-allemande informelle à Versailles.
"Il s'agit donc de bien avancer, une étape près l'autre, en mettant en oeuvre tous les moyens diplomatiques dont nous disposons mais cela ne veut pas dire pour autant qu'il faille sauter une étape et anticiper plus qu'il ne serait raisonnable", a souhaité Mme Merkel.
Son "prochain objectif" est donc de "dégager une large majorité au conseil des gouverneurs de l'AIEA, et je crois que nous sommes en bonne voie".
Jacques Chirac a affirmé "approuver sans réserve la position de Mme Merkel"
TVA sur la restauration
Le président français a tenté une nouvelle fois de convaincre la Chancelière sur une réduction de la TVA sur la restauration à 5,5%.
"Ma demande reste celle que vous savez (...) Mais, à tout le moins, ce que je souhaite pour la réunion des ministres des Finances demain, c'est que, même si un consensus ne peut pas être obtenu demain sur cette demande française, il n'y ait pas un rejet définitif de cette demande", a déclaré le président.
Il a souhaité que "la Commission soit en mesure de continuer ses travaux, de faire des propositions". En tout état de cause, "nous ferons tout pour y arriver", a-t-il réaffirmé.
"Cela représente pour nous en Allemagne des problèmes véritablement considérables", a souligné de son côté la chancelière allemande Angela Merkel, hostile à une telle baisse. Mais "le dossier n'est pas clos et ne sera pas clos demain. La réflexion est amenée à se poursuivre".
La rencontre franco-allemande avait débuté par l'inauguration de l'exposition "Splendeurs de la cour de Saxe" au château de Versailles.
"Ma demande reste celle que vous savez (...) Mais, à tout le moins, ce que je souhaite pour la réunion des ministres des Finances demain, c'est que, même si un consensus ne peut pas être obtenu demain sur cette demande française, il n'y ait pas un rejet définitif de cette demande", a déclaré le président.
Il a souhaité que "la Commission soit en mesure de continuer ses travaux, de faire des propositions". En tout état de cause, "nous ferons tout pour y arriver", a-t-il réaffirmé.
"Cela représente pour nous en Allemagne des problèmes véritablement considérables", a souligné de son côté la chancelière allemande Angela Merkel, hostile à une telle baisse. Mais "le dossier n'est pas clos et ne sera pas clos demain. La réflexion est amenée à se poursuivre".
La rencontre franco-allemande avait débuté par l'inauguration de l'exposition "Splendeurs de la cour de Saxe" au château de Versailles.