L'islam pourrait passer à la trappe, dans les programmes scolaires du secondaire, à la rentrée prochaine. Un nouveau scandale, pour les enseignants d'histoire, après l'annonce par le gouvernement, il y a trois mois, de rendre optionnel le cours d'histoire en Terminale S.
« Trop, c'est trop », s'offusquent les enseignants, qui dénoncent une dérive « européano-centriste ». Au placard le cours intitulé « La Méditerranée au XIIe siècle : carrefour de trois civilisations », qui aborde « les espaces de l'Occident chrétien, de l'Empire byzantin et du monde musulman ». Il devrait être remplacé à la rentrée prochaine au profit d'un nouveau thème : « La civilisation rurale dans l'Occident chrétien ».
L'islam sera cantonné dans le nouveau programme à l'histoire de « Constantinople à Istanbul : un carrefour de civilisations », mais, selon des propos recueillis par LeMonde, pour le secrétaire général de l'Association des professeurs d'histoire-géographie (APHG), Hubert Tison, il s'agit d'« une fausse compensation. Elle permet de parler de la prise de la ville par l'Empire ottoman, mais pas de couvrir les contacts entre l'Occident chrétien, Byzance et le monde musulman ». Serait-ce la conclusion du débat sur l'identité nationale ?
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